L'investissement à impact, nouvelle coqueluche des fonds responsables

Pose d’un « RAK », leurre qui dégage des phéromones sexuelles attirant les insectes nuisibles mâles dans les vignobles du champagne Veuve Cliquot (François Nascimbeni/AFP)
Pose d’un « RAK », leurre qui dégage des phéromones sexuelles attirant les insectes nuisibles mâles dans les vignobles du champagne Veuve Cliquot (François Nascimbeni/AFP)
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Publié le Vendredi 02 octobre 2020

L'investissement à impact, nouvelle coqueluche des fonds responsables

  • 100 millions d'euros sur six ans ont été investis avec M2i, une entreprise spécialisée dans la protection biologique des plantes et des cultures grâce aux phéromones, réduisant l’usage des pesticides : un exemple de l’investissement « à impact »
  • L'investissement à impact se développe en France et va devoir clarifier ses frontières pour ne pas se faire instrumentaliser

PARIS : Ne pas juger la réussite d'un investissement uniquement par sa rentabilité, mais aussi par ses gains sociaux et environnementaux : l'investissement à impact se développe en France et va devoir clarifier ses frontières pour ne pas se faire instrumentaliser.

"Notre fonds a investi dans une entreprise qui s'appelle M2i", spécialisée dans la protection biologique des plantes et des cultures grâce aux phéromones. "Un des critères de réussite est le nombre de tonnes de pesticides économisées grâce à l'utilisation de ce produit" explique à l'AFP Olivier Neumann, directeur financier de la Fondation de France.

L'organisme a lancé en 2019 son fonds impact, géré par la société d'investissement Raise, et y a consacré 100 millions d'euros sur six ans.

"Historiquement, les fondations fonctionnaient grâce à leurs placements financiers et aux dons. On avait besoin de cohérence entre nos actions et nos placements", explique-t-il.

Le placement n'est pas philanthropique. "L'objectif est une rentabilité de 4%. Si on fait 4% avec un peu d'impact, c'est bien, mais si on fait 2% avec beaucoup d'impact, c'est mieux. Le tout est de ne pas perdre le capital", détaille M. Neumann.  

Chaque entreprise est notée selon quelques indicateurs quantifiables pour mesurer son impact et qui sont "intégrés comme dans un business plan classique".  Cela peut être un nombre d'emplois créés, une quantité de CO2 évitée ou même le nombre de bouteilles d'eau en plastique non utilisées, en fonction de la production de l'entreprise.

L'investissement à impact, qui a vraiment émergé au début des années 2010 avant d'accélérer ces dernières années, est devenu à la mode. Peut-être trop, avec des fonds qui se revendiquent "à impact", sans pourtant en intégrer pleinement les contraintes.

La frontière du "coté"

"Il y a un vrai enjeu de savoir de quoi on parle", affirme à l'AFP Mathieu Cornieti, président du fonds Impact partners et de la commission impact de France invest, une association qui regroupe des sociétés de capital-investissement.

La commission, qui compte désormais 36 membres pour des fonds pesant plus de 3 milliards d'euros, a établi une charte avec trois critères pour évaluer si le fonds peut se prétendre "à impact". 

Le premier repose sur "l'intentionnalité", c'est-à-dire la volonté en amont d'avoir à la fois du rendement et des objectifs sociaux ou environnementaux ciblés. Le deuxième met l'accent sur "l'accompagnement" de l'entreprise autrement que par l'argent. Le troisième, et le plus compliqué, nécessite le suivi de l'impact de manière précise, méthodologique et régulière. 

"Aujourd'hui, il est devenu standard que si jamais le fonds dégage un bonus financier, il doit être contraint par la performance de l'impact. Ainsi, une partie de la surperformance doit être reversée à des associations philanthropiques si l'objectif d'impact n'est pas atteint", ajoute M. Cornieti.

Aujourd'hui, les investissements s'élèvent entre 100.000 et plusieurs millions d'euros. L'essentiel des investissements est réalisé sur des entreprises non cotées, mais "le dialogue avec d'autres types d'investissement, comme le [secteur] coté ou l'immobilier, est indispensable pour ne pas s'isoler", affirme M. Cornieti.

Ces discussions doivent permettre d'améliorer la "compréhension du secteur" par le grand public qui veut s'assurer que les fonds sont bien utilisés, complète Isabelle Malaussène, présidente du cabinet finance@impact, qui conseille les investisseurs souhaitant se lancer dans le domaine.

"L'autre barrière à lever, c'est le financement de l'amorçage", défend-elle, c'est-à-dire dirigé vers les petites entreprises dans les premiers stades de développement. "Le marché existe, mais il faut nourrir ce vivier", souligne la conseillère en investissement. 


Les dépenses en éducation en Arabie saoudite augmentent de 145% avec le retour des étudiants, selon les dernières données

Les volumes de transactions ont augmenté de 7,6 % pour atteindre 116 000 dans le secteur de l'éducation. (Shutterstock)
Les volumes de transactions ont augmenté de 7,6 % pour atteindre 116 000 dans le secteur de l'éducation. (Shutterstock)
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  • Le secteur de l'éducation en Arabie saoudite a connu une augmentation notable des dépenses au cours de la semaine se terminant le 8 mars
  • Les dernières données sur les points de vente de la banque centrale du Royaume ont montré que c'était le seul secteur qui affichait une croissance sur la période de sept jours, alors que les dépenses de consommation dans le Royaume se sont fortement contr

RIYAD : Le secteur de l'éducation en Arabie saoudite a connu une augmentation notable des dépenses au cours de la semaine se terminant le 8 mars, augmentant de 144,6% pour atteindre 200,7 millions de riyals saoudiens (53,5 millions de dollars) à la suite du retour des étudiants après leurs vacances.

Les volumes de transactions ont augmenté de 7,6% pour atteindre 116 000 dans l'ensemble de la catégorie, après avoir enregistré une baisse de 33,6% la semaine précédente.

Les dernières données sur les points de vente de la banque centrale du Royaume ont montré que c'était le seul secteur qui affichait une croissance sur la période de sept jours, alors que les dépenses de consommation dans le Royaume se sont fortement contractées.

Le total des transactions dans les points de vente a chuté de 25,5% pour atteindre 13,09 milliards de RS, contre 17,57 milliards de RS la semaine précédente.

Les ventes de meubles ont été en tête des baisses, chutant de 38,7% pour atteindre 321,5 millions de RS. Les dépenses en électronique ont chuté de 29,2% pour atteindre 159,1 millions de RS, tandis que les loisirs et la culture ont baissé de 21,2% pour atteindre 266,5 millions de RS.

Les dépenses consacrées à l'alimentation et aux boissons ont enregistré une baisse de 38,1% pour atteindre 2,06 milliards de RS, ce qui représente la plus grande part de la valeur totale des points de vente.

Les dépenses dans les restaurants et les cafés ont suivi de près, enregistrant une baisse de 38,3% pour atteindre 1,29 milliard de RS. Les biens et services divers arrivent en troisième position, avec une baisse de 21,3%, à 1,66 milliard de RS. Ensemble, ces trois catégories ont représenté 38,3% - ou 5 milliards de RS - des dépenses hebdomadaires totales sur les lieux de vente.

La baisse la plus faible (2,3%) a été enregistrée dans les dépenses en vêtements et chaussures, dont le montant total a atteint 1,22 milliard de RS. Les dépenses en bijoux ont suivi, avec une baisse de 4,4% à 319,7 millions de RS, tandis que les transports ont enregistré une baisse de 5,8% à 790,8 millions de RS.

Géographiquement, Riyad a dominé les transactions aux points de vente, représentant environ 34,9% du total, avec des dépenses dans la capitale atteignant 4,58 milliards de RS - une baisse de 21,9% par rapport à la semaine précédente.

Djeddah a suivi avec une baisse de 24,4% à 1,85 milliards de RS, et Dammam est arrivé en troisième position avec 666,6 millions de RS, en baisse de 21,4%.

C'est à Hail que la baisse des dépenses a été la plus importante, avec un recul de 36% pour atteindre 188,4 millions de RS.

Abha et Tabuk ont suivi, enregistrant des baisses de 30,4% et 28,57%, atteignant respectivement 139,7 millions et 239,4 millions de RS.

Hail et Buraidah ont connu les plus fortes baisses en termes de nombre de transactions, avec respectivement 27,2% et 23,4%, pour atteindre 2,9 millions et 4 millions de transactions.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secteur privé dépasse les objectifs de Vision 2030 avec 314 milliards de dollars d'investissements

En 2024, le secteur privé représentera 88% de la FBCF totale, qui atteindra 1,03 trillion de RS. Dans le même temps, le secteur public, qui représente 12%, a connu une baisse de 8,3% pour atteindre 144,3 milliards de RS, signalant un changement stratégique vers une croissance stimulée par le secteur privé. (AFP)
En 2024, le secteur privé représentera 88% de la FBCF totale, qui atteindra 1,03 trillion de RS. Dans le même temps, le secteur public, qui représente 12%, a connu une baisse de 8,3% pour atteindre 144,3 milliards de RS, signalant un changement stratégique vers une croissance stimulée par le secteur privé. (AFP)
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  • La FBCF mesure l'augmentation nette des actifs physiques au sein d'une économie
  • D'ici à 2030, la stratégie nationale d'investissement, un élément clé de la Vision 2030, vise à porter le total annuel de la FBCF à 2 000 milliards de francs suisses, contribuant ainsi à hauteur de 30% au produit intérieur brut

RIYAD : La formation brute de capital fixe (FBCF) de l’Arabie saoudite, a atteint 1,18 trillion de riyals saoudiens (313,68 milliards de dollars) en 2024, soit une augmentation annuelle de 5,3%, selon des données récentes.

Un rapport du ministère de l'Investissement attribue cette croissance à l'augmentation des investissements du secteur non gouvernemental, qui ont augmenté de 7,6% au cours de l'année.

La FBCF du Royaume a largement dépassé les objectifs, les investissements cumulés de 2021 à 2024 atteignant 4,11 trillions de RS, soit 28% de plus que l'objectif initial de 3,22 trillions de RS pour la période.

D'ici à 2030, la stratégie nationale d'investissement, un élément clé de la Vision 2030, vise à porter le total annuel de la FBCF à 2 000 milliards de francs suisses, contribuant ainsi à hauteur de 30% au produit intérieur brut. Le plan prévoit également des investissements nationaux de 1 700 milliards de RS dans le cadre de la FBCF, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de l'expansion du secteur privé et d'une croissance économique durable.   

La FBCF, qui mesure l'augmentation nette des actifs physiques au sein d'une économie, est une composante essentielle du PIB car elle reflète l'accumulation de capital soutenant les capacités de production futures et la croissance économique.

En 2024, le secteur privé représentera 88% de la FBCF totale, qui atteindra 1,03 trillion de RS. Dans le même temps, le secteur public, qui représente 12%, a connu une baisse de 8,3% pour atteindre 144,3 milliards de RS, signalant un changement stratégique vers une croissance stimulée par le secteur privé.

L'investissement direct étranger a également dépassé les prévisions, avec des entrées totales de 2021 au troisième trimestre de 2024 atteignant 391 milliards de RS, dont 104 milliards de RS provenant de l'accord avec Aramco, selon le ministère. Ce chiffre dépasse de 33% l'objectif de 295 milliards de RS pour la période, reflétant la forte confiance des investisseurs et le succès de l'Arabie saoudite à attirer des capitaux dans le cadre de Vision 2030.

Le Royaume a mis en œuvre une série de réformes favorables aux entreprises, notamment la rationalisation de la réglementation, les incitatifs fiscaux et le programme des sièges régionaux destiné à attirer les multinationales. Des projets gigantesques comme NEOM, la mer Rouge et Qiddiya, ainsi que des partenariats public-privé et des initiatives d'investissement souverain, suscitent également l'intérêt des investisseurs dans tous les secteurs.  

Le Royaume a récemment approuvé l'organisation de l'Autorité saoudienne de promotion des investissements afin d'améliorer son écosystème d'investissement et d'attirer les capitaux mondiaux. Approuvée lors d'une réunion du cabinet présidée par le prince héritier Mohammed bin Salman plus tôt en mars, l'autorité promouvra les opportunités d'investissement au niveau national et international tout en travaillant en étroite collaboration avec les principales parties prenantes.   

Le ministre de l'investissement, Khalid Al-Falih, a noté que l'initiative renforce la position de l'Arabie saoudite en tant que centre d'investissement de premier plan, en tirant parti de sa situation stratégique, de ses politiques favorables aux investisseurs et de ses infrastructures de classe mondiale.


Tabuk : Plus de 120 opportunités d'investissement grâce à une main-d'œuvre dynamique

Le maire Hussam ben Muwafaq al-Youssef et des chefs d'entreprise locaux ont discuté d'initiatives importantes et d'opportunités d'investissement dans le secteur municipal (SPA).
Le maire Hussam ben Muwafaq al-Youssef et des chefs d'entreprise locaux ont discuté d'initiatives importantes et d'opportunités d'investissement dans le secteur municipal (SPA).
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  • La région est en pleine transformation et accueille certains des projets les plus innovants et des investissements les plus importants du Royaume
  • Elle vise à devenir une destination touristique de premier plan le long de la mer Rouge

DJEDDAH : La région saoudienne de Tabuk offre plus de 120 opportunités d'investissement dans tous les secteurs, des grands projets aux petites entreprises, en tirant parti de sa jeune main-d'œuvre et de la forte demande des consommateurs, a déclaré un haut responsable.

Le maire de la région, Hussam ben Muwafaq al-Youssef, et des chefs d'entreprise locaux ont discuté d'initiatives importantes et d'opportunités d'investissement dans le secteur municipal. La réunion, qui s'inscrit dans le cadre des événements "Chamber's Diwaniya" organisés pendant le Ramadan, vise à renforcer la communication, à encourager le dialogue et à échanger des idées.

Imad Al-Fakhri, président de la Chambre de commerce de Tabuk, et les membres du conseil d'administration de l'organisation ont également assisté à la réunion, selon l'agence de presse saoudienne.

La région du nord-ouest est en pleine transformation, accueillant certains des projets les plus innovants et des investissements importants du Royaume. Elle vise à devenir une destination touristique de premier plan le long de la mer Rouge.

L'un des principaux moteurs de ce changement est NEOM, un développement urbain futuriste qui allie merveilles naturelles et technologies de pointe. En tant que plus grand projet d'Arabie saoudite et élément central de Vision 2030, NEOM, ainsi qu'AMAALA et les projets de la mer Rouge, sont destinés à stimuler la croissance et à attirer des investissements substantiels dans divers secteurs.

Au cours de la réunion intitulée "Tabuk ... Votre destination d'investissement", M. al-Youssef a évoqué les principaux projets économiques et de développement de la région et a fait la lumière sur les projets de sa mairie visant à améliorer la qualité de vie et à attirer les investissements.

Le maire a souligné certains des avantages compétitifs de la région, tels que l'industrie manufacturière, l'agriculture, l'exploitation minière, l'énergie et le tourisme, qui ont contribué à renforcer l'attrait de Tabuk pour les investissements.

Il a évoqué le potentiel important de la région, en particulier dans le secteur du tourisme, et a déclaré que la municipalité s'efforce de créer un environnement propice aux investissements en offrant aux investisseurs et aux entrepreneurs une variété de processus et de soutiens flexibles.

M. al-Youssef a déclaré que la région de Tabuk possède des atouts précieux, en particulier ses jeunes talents, la structure de sa population et son pouvoir d'achat, qui place la région au troisième rang du Royaume pour la consommation par habitant.

Il a également précisé que la municipalité dispose de plus de 120 possibilités d'investissement dans différents secteurs, y compris des projets à grande, moyenne et petite échelle.

Il a encouragé les chefs d'entreprise à saisir les opportunités et à investir dans les secteurs en croissance, en particulier grâce au soutien continu du gouvernement au secteur privé.

M. Al-Fakhri a salué les efforts déployés par la municipalité pour créer un environnement commercial compétitif et soutenir les investisseurs, ainsi que la collaboration entre les secteurs public et privé pour stimuler le développement, attirer les investissements et relever les défis dans l'intérêt de la région et de ses habitants.

M. al-Youssef a écouté les commentaires des participants sur les défis auxquels les investisseurs sont confrontés dans le secteur municipal et a reçu des suggestions pour améliorer l'environnement d'investissement et les services municipaux.