Six artistes transforment AlUla lors de la première édition de la résidence d’artistes à l’oasis

Installation de Sofiane Si Merabet (The Confused Artist), It’s Not Early Anymore, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (fournie)
Installation de Sofiane Si Merabet (The Confused Artist), It’s Not Early Anymore, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (fournie)
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Publié le Mercredi 20 avril 2022

Six artistes transforment AlUla lors de la première édition de la résidence d’artistes à l’oasis

  • Au terme de onze semaines d'exploration artistique, le premier programme de résidence d'artistes dans cette région ancienne du Royaume est couronné par une exposition des œuvres d'art
  • Les œuvres seront également présentées au festival AlUla Arts qui se tiendra du 13 au 26 février

DUBAÏ : Dans l'antique territoire désert d'AlUla qui constitue aujourd'hui l'une des principales attractions touristiques d'Arabie saoudite, six artistes se sont employés pendant les trois derniers mois à concevoir des œuvres d’art dans le cadre du premier programme de résidence d’artistes mené dans cette région.

Autour du thème « La renaissance de l'oasis », ces artistes venus du Royaume, de Syrie, des Émirats arabes unis, de France et d'Algérie ont plongé dans les paysages d’AlUla. Depuis le début du mois de novembre, ils ont exploré ses vieux sites, son oasis naturelle, ses paysages variés de vallées luxuriantes, de montagnes de grès, de falaises de roches rouges, de canyons et de dunes de sable velouté.

Ils se sont donné pour mission de créer des œuvres d'art associant le patrimoine culturel riche de la région à son environnement naturel généreux. 

On This Sacred Day (En ce jour sacré), oeuvre conçue par Muhannad Shono, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)
On This Sacred Day (En ce jour sacré), oeuvre conçue par Muhannad Shono, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fournie)

En collaboration avec des experts en technique, en science et en archéologie, ils ont converti l'oasis naturelle en un projet culturel, patrimonial et hôtelier couvrant une superficie de 50 kilomètres carrés. Pour mieux comprendre le riche patrimoine d'AlUla, les artistes ont également rencontré des artisans et des intervenants culturels locaux.

La résidence d'artiste est une initiative de la Commission royale d'AlUla et de l'Agence française pour le développement d'AlUla. Elle est réalisée par l'agence Manifesto, une agence française qui accompagne les entreprises dans leurs projets artistiques.

Dans un entretien accordé à Arabnews, la directrice exécutive de Manifesto, Laure Confavreux-Colliex, a précisé : « Cette résidence d'artistes est destinée à accompagner les six artistes choisis, issus de milieux différents et dont les pratiques sont distinctes. Notre mission est de les engager dans le développement et la revitalisation d'AlUla par le biais de l'art ».

Laura Sellies, Peuplé de feuilles qui bougent, 2022, Mabiti AlUla, résidence d'art Oasis Reborn 4. (Fourni)
Laura Sellies, Peuplé de feuilles qui bougent, 2022, Mabiti AlUla, résidence d'art Oasis Reborn 4. (Fournie)

Le thème retenu pour cette intitiative (La renaissance de l'oasis) nous amène à nous pencher sur les richesses de cette oasis et sur la manière de mettre en lumière son histoire et son patrimoine, pour lui permettre de renaitre.

« Notre ambition à Manifesto est donc de tisser ces liens entre les artistes et la communauté d'AlUla ».

La première édition a eu lieu à Mabiti AlUla, une palmeraie et une maison d'hôtes nichée au cœur de l'oasis. La prochaine édition est prévue à Madrasat AdDeera, un centre d'art et de création en passe de devenir une composante essentielle du quartier artistique d'AlUla. Celui-ci  réunira des projets éducatifs et artistiques qui offriront aux communautés, aux étudiants, aux artistes et aux visiteurs une destination active et dynamique.

Le premier groupe d'artistes résidents collabore déjà avec des artisans locaux, dans le cadre des programmes proposés par l’exposition de Madrasat AdDeera.

Ruban de Möbius (Möbius Strip), une œuvre de Sara Favriau, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)
Ruban de Möbius (Möbius Strip), une œuvre de Sara Favriau, 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)

Surplombant un bassin d'eau et installée entre les palmiers d'un bosquet, la pièce « Thuraya » de l'artiste saoudien Rashed Al-Shashai fait le lien entre la science moderne et le monde ancien.

Réalisée à partir de matériaux naturels provenant de l'oasis, cette installation de couleur rouge est ornée de lanternes dorées placées de chaque côté. La nuit, celles-ci projettent des reflets sur l'eau et éclairent la zone.

Dans un entretien avec Arab News, M. Al-Shashai explique comment il s'est inspiré du rôle important que jouent les étoiles dans la vie des agriculteurs.

« J'accompagnais mon grand-père pour accomplir la prière du Fajr. Je me souviens du chemin que nous empruntions ensemble. Lorsqu'il me parlait, il ne cessait de regarder le ciel et l'étoile (la Thuraya) et sa position dans le ciel. Celle-ci a toujours guidé les agriculteurs dans leurs activités de plantation ou de récolte. Voilà ce qui m'a inspiré pour créer mon installation », raconte-t-il.

Les artistes ont passé les trois derniers mois à créer des œuvres dans le cadre du premier programme de résidence artistique de la région. (Fourni)
Les artistes ont passé les trois derniers mois à créer des œuvres dans le cadre du premier programme de résidence artistique de la région. (Fourni)

L'œuvre de Muhannad Shono, « On This Sacred Day » (En ce jour sacré), se penche sur le cercle de la mort et de la renaissance auquel est soumise l'oasis. De la fumée qui s'élève naissent des histoires d'allées et venues, de pertes et de souvenirs.

Il compare sa pièce à « un catafalque rituel qui retrace le parcours des plantes, des cendres, de la fumée et du ciel. En d'autres termes, il s'agit du cycle de la mort et du renouveau que vit l'oasis. Elle évoque également la question des changements volontaires et des transformations qui la protègent des incendies qui menacent de réduire le monde en cendres."

L'œuvre de l'artiste française Sara Favriau, intitulée « The Oasis is a Wadi Raised to the Sky » (L'oasis, cette vallée dressée vers le ciel), se présente sous trois formes et trois étapes distinctes qui correspondent à trois moments connectés. Les Petits Riens se compose de petites sculptures ; Un jour sans fin, une performance filmée ; et Ruban de Möbius, une installation. Ces trois formes se penchent sur la notion de jardin du désert et, particulièrement celle de l'oasis : notre planète est un vaste jardin, et les royaumes humain et animal ne font qu'un.

Sofiane Si Merabet (L'artiste dérouté ), It's Not Early Anymore ( Il se fait tard ), 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)
Sofiane Si Merabet (L'artiste dérouté ), It's Not Early Anymore ( Il se fait tard ), 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)

Pour l'artiste franco-algérien Sofiane si Merabet, l'oasis est une « mère » ayant nourri les humains à travers le temps.

Intitulée « It's Not Early Anymore » (Il se fait tard), son œuvre évoque le développement qu’AlUla a connu récemment et les festivités entourant les mariages. Logée dans un petit bâtiment à un étage situé dans une ferme de l'oasis, cette installation multimédia reprend les traditions saoudiennes des Tagagat, ces chanteuses de mariage, ainsi que des éléments de la région tels que des panneaux urbains et des magasins offrant des produits liés aux mariages.

AlUla était aussi connue sous le nom de « mariée des montagnes », raconte Si Merabet à Arab News.

« La chance que j’ai eue de de travailler de près avec Nujood, la seule Tagaga (chanteuse de mariage) d'AlUla, m'a permis de documenter la sociologie de l'oasis, la dynamique actuelle du changement, et la façon dont ces deux aspects sont reliés à ces lieux ».

Talin Hazbar, Earth Readings (Lectures de la terre), 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)
Talin Hazbar, Earth Readings (Lectures de la terre), 2022, Mabiti AlUla, The Oasis Reborn Art residency 1. (Fourni)

« L'oasis est pour moi un espace maternel, nourrissant et verdoyant, et le désert me rappelle les contradictions que l'on rencontre lors des mariages : une image reflétant les interactions entre hommes et femmes ou entre différents groupes sociaux ».

« Cette œuvre explore les traditions locales pérennes et s'interroge sur la signification de la préservation et de l'authenticité et sur la manière dont elles peuvent être réinventées », a-t-il ajouté.

Talin Hazbar, une artiste née en Syrie et basée aux Émirats arabes unis, a conçu « Earth Readings » (Lectures de la terre). Cette œuvre se penche sur les nombreuses relations existant entre le passé et le présent, entre l'imperceptible et le matériel. L'œuvre explore la signification du sol par le biais de « récits sous forme de repères et de cartes ».

Elle nous confie : « J'ai utilisé des matériaux vivants pouvant être remodelés, remaniés, reconstruits, et qui s'adaptent et évoluent en permanence. Ces matériaux sont des traces qui témoignent de leur vie et de leur espace, tout en permettant de comprendre AlUla dans ses composantes, ses histoires et ses pratiques ».

Dans un clin d'œil saisissant au paysage étendu et riche de l'oasis d'AlUla, l'œuvre « Populated by Moving Leaves » (Peuplé de feuilles qui bougent) présente des images de la vie et de l'espace de l'oasis d'AlUla.

Réalisée par l'artiste française Laura Sellies, elle correspond à une installation composée de sculptures, de sons et de textes.  Cette installation évoque, selon elle, un « palais de souvenir » dont les structures métalliques invitent les visiteurs à prêter l'oreille aux voix de l'oasis –  qu'elles soient réelles ou fictives – dont des voix de femmes, d'hommes, d'oiseaux, de chameaux, de vent, d'eau, de pierres et de sable.

En janvier, durant  trois journées de portes ouvertes, les œuvres des artistes ont été exposées en janvier et seront présentées lors du festival AlUla Arts qui se tiendra du 13 au 26 février.

 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.

 

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Réimaginer le Burj Al Khazzan à Riyad : du patrimoine à la vision durable

Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Jouan Studio pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
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  • Le Burj Al Khazzan, château d’eau emblématique de Riyad, pourrait être transformé en espace culturel et écologique en ligne avec la Vision 2030
  • Le projet, porté par le cabinet franco-japonais Stella Amae, mêle architecture najdi, innovations bioclimatiques et expérience sensorielle

RIYAD: Au cœur du parc Al-Watan, dans le quartier historique d’Al-Futah, s’élève une silhouette familière mais méconnue : le Burj Al Khazzan. Ce château d’eau, haut de 61 mètres, construit dans les années 1970 par l’architecte suédois Sune Lindström, a longtemps assuré une fonction essentielle : stocker l’eau d’une capitale en pleine expansion.

Mais aujourd’hui, alors que Riyad redéfinit son urbanisme à l’aune de la Vision 2030 et du programme Green Riyadh, le Burj s’apprête peut-être à entamer une nouvelle vie. Une vie culturelle, écologique, symbolique.

Le projet de transformation, encore au stade conceptuel, a été imaginé par Stella Amae, cabinet d’architecture franco-japonais basé à Paris et Barcelone, suite à une consultation du Public Investment Fund (PIF).

« Le Burj est un objet singulier. Il parle de patrimoine, d’eau, de mémoire collective. On veut en faire un repère vivant, un Arbre de Vie (Tree of Life)», explique Alexandre Stella, co-fondateur du studio.

Le design s’inspire du tronc du dattier, arbre emblématique de la région, et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité, créant un véritable écosystème sensoriel.

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Le design s’inspire du tronc du dattier et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. (Photo: fournie)

« On voulait une peau vivante, qui respire. Elle capterait les sons de la ville, diffuserait une lumière douce, intègrerait des nichoirs pour oiseaux… Ce ne serait pas un monument figé, mais un organisme urbain », ajoute-t-il.

Plus qu’un geste architectural, le projet ambitionne de répondre à un besoin social : créer un lieu de rencontre, de contemplation et de transmission, au cœur d’un quartier déjà riche en institutions culturelles.


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.


La Riyadh Season 2025 débute par une parade d’ouverture éblouissante

L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
L'événement a donné lieu à un large éventail de représentations par des groupes internationaux et locaux, y compris des ballons géants. (Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
(Photo AN d'Abdulrahman bin Shalhoub)
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  • La Riyadh Season 2025 a débuté avec une parade spectaculaire mêlant ballons géants, musiques festives et performances internationales, attirant une foule enthousiaste à Riyad

RIYAD : D’immenses foules se sont rassemblées vendredi pour assister à la parade d’ouverture de la Riyadh Season 2025, qui s’est déroulée entre la Kingdom Arena et Boulevard World, au cœur de la capitale saoudienne.

Cette parade figure parmi les événements les plus attendus de l’année, marquant le lancement officiel d’une nouvelle saison.

Le spectacle a mis en scène une grande diversité de performances issues de groupes internationaux et locaux, avec des ballons géants et des personnages adorés du grand public, tels que Captain Tsubasa et Baby Yoda.

Avec une musique entraînante, des couleurs éclatantes et des spectacles vivants, Riyad s’est transformée en une fête rayonnante, pleine d’enthousiasme et de joie.

Turki Alalshikh, président de la General Entertainment Authority, a déclaré sur son compte X :
« La parade a commencé. Tous les regards sont tournés vers les ballons géants alors que chacun vit ce moment tant attendu. #RiyadhSeason 2025 commence sur un départ inoubliable. »

Les organisateurs ont précisé : « La parade est organisée en partenariat avec Macy’s, l’un des organisateurs de parades festives les plus emblématiques de New York, qui présente — pour la première fois hors des États-Unis — une sélection de ses célèbres ballons géants, véritables symboles de ses célébrations annuelles. Ces ballons énormes et finement conçus nécessitent des centaines de participants pour être manœuvrés en parfaite synchronisation, apportant une touche internationale à cette ouverture spectaculaire de la saison. »

Yassin Nour, venu des Philippines, a été émerveillé par la parade et a confié à Arab News : « Ma partie préférée, c’était les feux d’artifice en plein jour. J’ai hâte de découvrir d’autres événements comme celui-ci. »

Mahmoud Samir, d’Égypte, a déclaré : « La parade était magnifique. Elle a dépassé nos attentes. On s’attendait à quelque chose de bien, mais c’était encore mieux que prévu. »

Samir a ajouté que les cérémonies d’ouverture de la Riyadh Season s’améliorent chaque année :
« Si Dieu le veut, nous serons les premiers visiteurs et profiterons de cette belle ambiance. »

Ali Al-Yami, originaire de Najran, a lui aussi été impressionné : « La Riyadh Season me surprend toujours avec ses spectacles d’ouverture. Les ballons étaient vraiment fantastiques et magnifiques. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com