AlUla clôture avec succès sa première résidence d'artistes

L'extérieur de "Mabiti", la résidence d'artistes d'AlUla. (Photo fournie).
L'extérieur de "Mabiti", la résidence d'artistes d'AlUla. (Photo fournie).
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Publié le Vendredi 14 janvier 2022

AlUla clôture avec succès sa première résidence d'artistes

  • Après onze semaines d'explorations et d'expérimentations, le premier programme de résidence d'art AlUla s'est achevé avec succès ce week-end
  • Pendant trois jours d'ateliers ouverts, des œuvres d'artistes ont été exposées au Mabiti AlUla et dans la palmeraie environnante

ALULA, Arabie saoudite: Après onze semaines d'explorations et d'expérimentations, six artistes en résidence ont dévoilé leurs œuvres réalisées en trois jours d'ateliers ouverts dans l'oasis culturelle créée à Mabiti AlUla.

Sur le thème «L'oasis renaissante», les œuvres ont été inspirées par des collaborations avec des experts techniques et scientifiques et la communauté locale, notamment des artisans et des acteurs culturels, offrant aux artistes un aperçu dynamique de l'un des paysages les plus importants et les plus riches d'AlUla. Ces perspectives ont été régulièrement partagées avec le public tout au long de la résidence, à travers quatorze ateliers et conférences, sept programmes publics d’artistes, plus de douze visites de sites et plus de vingt interactions d'experts en onze semaines.

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L'intérieur de la résidence d'artistes. (Photo fournie).

Pour Jean-François Charnier, directeur scientifique de l’Agence française pour le développement d'AlUla (Afalula) et Arnaud Morand, responsable Création et Innovation ,cet événement est d’une grande importance.

«Nous sommes ravis de dévoiler les recherches et le travail des premiers artistes en résidence à AlUla. À travers une variété de supports et d'approches, main dans la main avec les experts et la communauté locale, ils offrent un regard neuf sur les initiatives de renouveau actuellement déployées dans l'oasis » ont-ils ainsi déclaré. Et d’ajouter, « nous appelons (NDLR: à travers ce programme) la création contemporaine à rendre hommage à la beauté et à l'importance d'AlUla tout en contribuant au développement de la destination à travers une intelligence spécifique à l'art.»

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AlUla Art Residency: les oeuvres exposées

  • Rappelant un passé qui semble désormais lointain, Thuraya, de Rashed al-Shashai, réfléchit aux liens entre notre présent – celui qui est censé être témoin de progrès scientifiques sans précédent – et les mondes anciens. Par une approche conceptuelle, l'installation in situ à grande échelle combine l'Histoire et la nomenclature des choses et les matériaux environnementaux de l'oasis que les habitants ont utilisés pour fabriquer des meubles pour la vie quotidienne.
  • L'Oasis est un oued élevé au ciel développé par Sara Favriau dans AlUla, qui revêt trois formes, trois étapes distinctes correspondant à trois moments liés: De petites sculptures, Les Petits Riens; une performance filmée, Un jour sans fin, et une installation, Ruban de Möbius. Ces trois formes interrogent la notion de jardin du désert, et en particulier d'oasis – notre planète est un vaste jardin, après tout, et les royaumes de l'humain et de l'animal ne font qu'un.
  • À travers un processus de localisation, de partage et de collecte de récits, Earth Readings, de Talin Hazbar, explore diverses relations entre le passé et le présent, l'imperceptible et le matériel, et se concentre sur les récits de cartographie et de marquage pour incarner la matérialité et le sens de la terre.
  • Explorant les mémoires individuelles, collectives et scientifiques, Peuplé de feuilles qui bougent, de Laura Sellies, est une installation mêlant sculptures, sons et textes. Ses structures métalliques qui font appel aux souvenirs invitent les visiteurs à écouter les voix de l'oasis: réelles ou fictives, interprétées ou enregistrées, voix de femmes et d'hommes, d'oiseaux, de chameaux, de vents, d'eau, de rochers et de sable.
  • On this Sacred Day, de Muhannad Shono, représente le rituel du catafalque, le cycle de mort et de renouveau dans l'oasis vivante. De la fumée qui s'élève, se dégagent des histoires d'allées et venues, de pertes et de souvenirs.
  • Analysant l'oasis comme un environnement maternel nourrissant la présence humaine à travers le temps, It's Not Early Anymore, de Sofiane Si Merabet, établit un parallèle entre le développement récent de l'oasis d'AlUla et l'excitation que suscitent les mariages. À la fois rythmés par les saisons et influencés par les actions humaines, l'idée de célébrations et le cycle de vie du palmier tel qu'observé dans l'oasis sont explorés dans cette installation multimédia.

Au cours des trois jours célébrant la clôture de la résidence d'artistes  AlUla, une programmation publique dynamique a permis la présentation du travail de six artistes confirmés, à travers leur création et leurs recherches, aux résidents d'AlUla et à la communauté d'experts, offrant ainsi un regard nouveau sur la façon de donner un souffle de vie à l'oasis et de s'assurer qu'elle est connectée à son histoire légendaire et à son futur héritage.

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Hegra, à AlUla. Photo fournie.

Soulignant dans ce cadre l’importance de la culture, Nora Aldabal, directrice des arts et de la planification créative de la Royal Commission of AlUla (RCU), a affirmé que « la culture est indispensable à notre qualité de vie ». Avec AlUla Art Residency, « nous créons avec succès un environnement qui soutient la créativité, libérant de nouvelles formes d'expression inspirantes qui interagiront avec les résidents d'AlUla. Les programmes de résidence artistique d'AlUla qui se fondent dans le paysage et ses environs, sont un aspect phare de l'effort à long terme qui vise à favoriser une industrie créative florissante et une économie culturelle à AlUla, marquant le début d'une destination inspirée et construite par et pour les artistes et les professionnels des arts. C'est un prolongement de l'héritage d'AlUla en tant qu'oasis vivante pour l'art.»

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«C'est un prolongement de l'héritage d'AlUla en tant qu'oasis vivante pour l'art.» Photo fournie.

Les œuvres finales des artistes engagés seront exposées au public lors du festival AlUla Arts du 13 au 26 février 2022.

 

Le programme de la résidence d'art: «Renaissance de l’oasis»

Afin de célébrer la clôture de la première résidence d’artistes d’AlUla, trois journées de programmes spéciaux sur place, ont lieu du mercredi 12 au vendredi 14 janvier 2022. 

Durant ces trois jours, les visiteurs et les invités pourront interagir avec les six artistes en résidence, les experts et la communauté d’AlUla. Ils découvriront les travaux en cours, les installations et les expériences de ce premier groupe de résidents autour du thème «Renaissance de l’oasis». 

Des tables rondes et des visites sont organisées dans le cadre de l’événement de clôture. Des experts de diverses disciplines de recherche donneront également des présentations guidées à AlUla. 

  • Mercredi 12 janvier 2022 

19h30 

Introduction par les principaux intervenants, suivie d’une présentation guidée des œuvres d’art et d’un dîner barbecue. 

  • Jeudi 13 janvier 2022 

11h00-13h00 

Atelier – Lectures de la Terre avec Talin Hazbar 

Dans le prolongement de son projet intitulé «Lectures de la Terre», Talin Hazbar expliquera le processus de documentation qu’elle a développé pendant sa résidence, en s’inspirant des matériaux d’AlUla et en collaboration avec les locaux. Les participants sont invités à apporter des matériaux naturels provenant d’un lieu spécifique auquel ils se sentent liés, et à en partager la signification, les histoires et l’emplacement. Cet atelier permettra également aux participants de créer leur propre interprétation d’AlUla inspirée par les matériaux contribuant collectivement au projet de l’artiste. 

L’atelier est limité à quinze participants. Pour s’inscrire, contacter le +966 50 710 2728. 

15h00-16h30 

Table ronde – L’oasis réaménagée 

Cette table ronde animée par l’artiste en résidence Rached AlShashai et le créateur Nawaf al- Nassar, modérée par l’artiste et photographe Omar AlBraik, analysera l’oasis en tant qu’objet de connaissance et source de connexion et de culture par les communautés locales dans le domaine des arts traditionnels et de la création contemporaine. 

15h45-18h15 

Table ronde – L’oasis réimaginée 

Animée par l’artiste en résidence Laura Sellies et la chercheuse Dr Hanadi Abokadejah, modérée par l’artiste en résidence Sofiane Si Merabet, cette discussion portera sur les histoires de l’oasis transmises à travers les générations qui sont devenues la mémoire vivante de ce paysage légendaire. 

18h30-20h00 

Table ronde – L’histoire de l’oasis retracée 

L’artiste en résidence Talin Hazbar et le propriétaire de Mabiti AlUla, Salmane al-Shammari, discuteront des différentes manières de retracer l’histoire d’AlUla. Comment le fait de collecter, de documenter, et d’échanger avec la communauté locale peut-il contribuer à la préservation de l’histoire passée et présente? La table ronde sera modérée par l’artiste Rached AlShashai. 

  • Vendredi 14 janvier 2022 

13h30-15h00 

Table ronde – L’oasis renouvelée 

Cette table ronde, animée par l’artiste en résidence Sofiane Si Merabet, l’écrivain et chercheur Dr Abdallah Nassif et la conteuse Magboula Shouweikan, portera sur les traditions de l’oasis, notamment celles qui tournent autour des célébrations et des mariages. Les participants discuteront de l’évolution de ces traditions dans le contexte d’AlUla: comment ces traditions se maintiennent et se renouvellent-elles dans un monde en pleine mutation? 

15h15-16h45 

Table ronde – L’oasis reconsidérée 

Cette discussion entre l’artiste en résidence Sara Favriau et Youssra al-Anesi de la Prince’s Foundation School of Traditional Arts portera sur la manière dont l’intuition peut guider l’exploration d’un nouvel environnement et le développement d’un processus créatif. Cette discussion sera modérée par l’artiste en résidence Talin Hazbar. 

17h00-19h00 

Table ronde – Renaissance de l’oasis 

Cette table ronde qui clôturera l’événement réunira tous les artistes en résidence pour une discussion sur la première édition de la résidence d’artistes d’AlUla et son impact sur leur processus créatif et leur production. La conférence sera modérée par Arnaud Morand, responsable de l’innovation et de la création chez Afalula.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com