L'inflation flambe aux États-Unis, au plus haut depuis 40 ans

L'inflation a atteint 7% en 2021, un record depuis les douze mois se terminant en juin 1982, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi par le département du Travail. (Photo, AFP)
L'inflation a atteint 7% en 2021, un record depuis les douze mois se terminant en juin 1982, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi par le département du Travail. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 13 janvier 2022

L'inflation flambe aux États-Unis, au plus haut depuis 40 ans

  • L'opposition républicaine reproche au président démocrate une politique inflationniste avec trop de dépenses, et fustige ce qu'elle appelle la «Bidenflation»
  • Joe Biden, pour qui cette flambée du coût de la vie est un problème politique majeur, a souligné les «progrès» faits par son administration, mais a reconnu qu'il «restait du travail, avec des prix encore trop élevés, qui compriment le budget des ménages»

WASHINGTON: Les prix à la consommation ont flambé en 2021 aux États-Unis, où l'inflation est au plus haut depuis près de 40 ans, une préoccupation majeure pour Joe Biden, mais aussi pour la banque centrale, vers laquelle les regards se tournent désormais.

L'inflation a atteint 7% en 2021, un record depuis les douze mois se terminant en juin 1982, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mercredi par le département du Travail.

Joe Biden, pour qui cette flambée du coût de la vie est un problème politique majeur, a souligné les "progrès" faits par son administration, mais a reconnu qu'il "restait du travail, avec des prix encore trop élevés, qui compriment le budget des ménages".

L'opposition républicaine reproche au président démocrate une politique inflationniste avec trop de dépenses, et fustige ce qu'elle appelle la "Bidenflation".

Sur le seul mois de décembre cependant, la hausse a été moins forte qu'en novembre (0,5% contre 0,8%), notamment car l'augmentation des prix de l'énergie a ralenti pour la première fois depuis avril.

Il s'agit d'une "décélération bienvenue", a salué mercredi le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Brian Deese, lors d'un point presse. "C'est encore trop haut mais ça va dans la bonne direction".

Il a également annoncé de nouvelles mesures d'ici la fin du mois, pour résorber encore les problèmes d'engorgement dans les ports américains, et alléger la pression sur les prix.

Les regards se tournent désormais vers la banque centrale américaine (Fed), qui pourrait relever ses taux directeurs plus tôt et plus fort que prévu, pour tenter d'enrayer cette inflation, qu'elle considérait jusqu'à tout récemment, comme temporaire seulement.

Problèmes d'approvisionnement aux Etats-Unis, la Maison Blanche promet de nouvelles mesures en janvier

La Maison Blanche a annoncé mercredi qu'elle prendrait de nouvelles mesures "plus tard" en janvier afin de résorber davantage les problèmes d'engorgement dans les ports américains.

"Nous avons constaté des progrès très importants dans les ports avec une diminution de 40% du temps qu'un conteneur reste à quai", a déclaré le conseiller de la Maison Blanche, Brian Deese, lors d'une conférence de presse.

L'administration Biden avait poussé en octobre en faveur de l'ouverture 24 heures sur 24 du port de Los Angeles, le plus important des Etats-Unis, pour accélérer le débarquement des marchandises et diminuer la file d'attente des cargos attendant leur tour pour décharger.

Puis début novembre, les ports de Los Angeles et de Long Beach avaient imposé une redevance aux transporteurs maritimes sur leurs cargaisons séjournant sur les quais pendant plus de huit jours.

"Mais sur ce front, il reste du travail à faire. C'est pourquoi plus tard ce mois-ci, nous allons prendre des mesures supplémentaires avec les ports à travers le pays pour trouver des emplacements afin de déplacer les produits et imposer de nouveaux coûts sur les conteneurs vides qui restent à quai", a-t-il indiqué.

L'administration Biden estime que "c'est la meilleure façon de contribuer à étendre la capacité de l'économie à fournir des biens et des services au peuple américain".

Il a estimé que le pays "était dans une situation économique unique et solide à de nombreux égards" mais a reconnu qu'il fallait s'attaquer à la hausse des prix qui plombent le budget des ménages américains.

L'inflation a accéléré de 7% en 2021, un niveau inédit depuis juin 1982.

"Notre objectif est maintenant d'évaluer où nous en sommes et d'essayer de résoudre les problèmes auxquels nous sommes confrontés dans le but d'essayer d'accélérer le cours de la reprise" économique, a également commenté Brian Deese.

Numéro d'équilibriste de la Fed 
"L'inflation est trop forte", alertera jeudi Lael Brainard, future vice-présidente de l'institution, lors de son audition devant la commission bancaire du Sénat, selon son texte publié mercredi.

"Notre politique monétaire est axée sur la réduction de l'inflation à 2% tout en maintenant une reprise qui inclut tout le monde. C'est notre tâche la plus importante", précisera-t-elle.

La Fed s'apprête en effet à réaliser un subtil numéro d'équilibriste, en relevant ses taux directeurs pour endiguer l'inflation, sans toutefois freiner l'économie, ce qui pourrait compromettre le redressement du marché du travail. 

Or en décembre, si le chômage est tombé à 3,9%, les créations d'emplois sont restées à la traîne, et les inégalités très fortes.

Le président de la Fed, Jerome Powell, qui a été entendu mardi au Sénat, a promis d'agir "en conséquence" si l'inflation persiste au second semestre, préparant les esprits à un relèvement des taux potentiellement incisif.

La Fed "est passée de la patience à la panique face à l'inflation en un temps record", relève Diane Swonk, économiste pour Grant Thornton.

Le variant Omicron du Covid-19 pourrait faire encore grimper les prix, de nombreux salariés étant placés en quarantaine, ralentissant de fait la production et la livraison.

"Les goulets d'étranglement persistants de la chaîne d'approvisionnement, dans un contexte de forte demande, maintiendront le taux d'inflation à un niveau élevé au moins au premier trimestre", anticipe ainsi Kathy Bostjancic, cheffe économiste pour Oxford Economics.

Malgré des prix en hausse, la demande reste en effet très forte.

«Un peu ralenti»

Des signes de modération semblent toutefois apparaître. Ainsi, "certaines" entreprises interrogées en décembre par la banque centrale américaine pour son Livre beige publié mercredi, "ont relevé que les hausses de prix ont un peu ralenti par rapport au rythme soutenu de ces derniers mois".

Ces chiffres devraient quoi qu'il en soit mettre encore un peu plus de plomb dans l'aile au plan d'investissement social et environnemental de Joe Biden, "Build Back Better", déjà paralysé car accusé d'être inflationniste.

Ces 7% d'inflation restent cependant bien loin des 14,8% qu'avait connu le pays en 1980.

Récemment, c'était plutôt la faible inflation qui préoccupait les économistes. En 2020, elle avait été, sur l'ensemble de l'année, au plus bas en cinq ans, à 1,4%.

Mais 2021 a été marquée par de très fortes pressions sur la chaîne mondiale d'approvisionnement. 

Pour attirer les candidats, les employeurs ont aussi proposé plus d'argent et de meilleures conditions. En 2021, le salaire horaire moyen a ainsi augmenté de 4,7%, permettant de compenser en partie seulement cette hausse des prix, mais alimentant l'inflation puisque ces coûts ont été répercutés sur les prix.

Autre conséquence de l'inflation: la hausse du coût de la dette des Etats-Unis, qui a augmenté de 15% d'octobre à décembre par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente, à cause notamment des titres ajustés sur l'inflation.


l'Arabie saoudite enregistre des dépenses records de 41 milliards de dollars dans le secteur du tourisme entrant

Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
Panneau d'affichage à Dubaï pour promouvoir le tourisme en Arabie saoudite. Shutterstock
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  • Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.
  • Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux.

RIYAD : Les dépenses touristiques en Arabie saoudite ont atteint un niveau record de 153,61 milliards de riyals (40,95 milliards de dollars) en 2024, marquant une hausse annuelle de 13,82 %, selon la Banque centrale d'Arabie saoudite.

Cette augmentation a également conduit l'excédent de la balance des voyages du royaume à son plus haut niveau annuel à ce jour : 49,78 milliards de riyals, soit une hausse de 7,81 % en glissement annuel. Parallèlement, les dépenses des voyageurs nationaux à l'étranger ont augmenté de 16,94 % en glissement annuel pour atteindre 103,84 milliards de riyals.

En janvier, l'Agence de presse saoudienne a indiqué que le Royaume attendait 30 millions de visiteurs internationaux en 2024, soit une hausse de 9,5 % par rapport à l'année précédente, soulignant le rôle central du tourisme dans l'économie et l'image mondiale du pays.

Selon le dernier rapport du ministère du Tourisme, le tourisme non religieux représente désormais la majorité des voyages internationaux, signe d'un attrait plus large et de séjours plus longs à mesure que les visiteurs explorent les offres culturelles, de divertissement et d'affaires du pays.

Selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, le tourisme a contribué directement et indirectement à l'économie totale du Royaume à hauteur de 498 milliards de riyals en 2024, soit 12,45 % du produit intérieur brut, contre 11,5 % l'année précédente.

Dans le cadre de la Vision 2030, l'Arabie saoudite connaît une transformation rapide qui place le tourisme et les investissements internationaux au cœur de son avenir. 

Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock
Des touristes se rassemblent sur le site géologique d'Elephant Rock, près d'AlUla, en Arabie saoudite. Shutterstock

Le Royaume a introduit des réformes radicales, notamment la propriété étrangère à 100 % et une loi sur l'investissement rationalisée, ainsi que des zones économiques spéciales. Ces mesures en ont fait une destination attrayante pour les investisseurs et les voyageurs. Le gouvernement saoudien encourage le tourisme et l'investissement. Des milliards de dollars sont investis dans de nouvelles destinations telles que le projet de la mer Rouge, Trojena et Diriyah du NEOM. Les piliers culturels tels que AlUla et le quartier historique Al-Balad de Djeddah suscitent également de l'intérêt. Les mégaprojets tels que Qiddiya, AMAALA et Sindalah promettent toute une série d'expériences. 

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L'Arabie saoudite compte aujourd'hui plus de 426 000 chambres d'hôtel homologuées. Shutterstock

L'Arabie saoudite a connu un boom touristique, grâce à l'expansion rapide des infrastructures et à la présence de chaînes hôtelières internationales, qui est passée de 47 % à 65 % selon Knight Frank. La plateforme eVisa permet aux voyageurs de 66 pays de demander un permis d'un an à entrées multiples, facilitant ainsi l'accessibilité.

Selon le ministère, les touristes peuvent rester jusqu'à 90 jours par visite pour les loisirs, la Omra, les événements professionnels tels que le Sommet international des réunions, des incitations, des conférences et des expositions, ou pour rendre visite à leurs amis et à leur famille.

Le Hajj reste soumis à un système de visa saisonnier en raison de considérations religieuses. La situation géographique du Royaume - à moins de six heures de vol de 40 % de la population mondiale - et l'accent mis sur le tourisme durable et haut de gamme en font une destination importante et en pleine expansion. 

Le secteur du tourisme en Arabie saoudite est en train de changer, les voyageurs de loisirs et d'affaires étant désormais le moteur de la croissance. Si le tourisme religieux reste important, un profil de visiteur plus large est en train d'émerger.

Au troisième trimestre 2024, le ministère du tourisme a signalé un changement dans les voyages : les voyages religieux représentaient 41 %, mais les voyages non religieux sont en augmentation. Le tourisme de loisir représentait 24 %. Le reste était constitué de voyages d'affaires, d'éducation et de soins de santé.

Cette croissance attire les voyageurs et débloque des milliards d'euros d'investissements. En 2024, les investissements touristiques du secteur privé dans le Royaume ont atteint 14,2 milliards de dollars, contre 12 milliards l'année précédente, selon le ministre du tourisme. Environ 40 % de ces investissements provenaient de l'étranger, ce qui témoigne d'une confiance mondiale croissante dans la stratégie touristique du pays.

Le ministre a noté que les investisseurs étrangers se concentrent de plus en plus sur le Royaume en raison de la stagnation ou du ralentissement de la croissance dans d'autres régions.
Il a souligné que les investisseurs considèrent la stratégie touristique du Royaume comme un moyen d'exploiter le potentiel inexploité du secteur.

Cette hausse des investissements s'aligne sur l'objectif plus large du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale du voyage, et sur la stratégie Vision 2030 du prince héritier Mohammed bin Salman visant à diversifier l'économie au-delà du pétrole.

Alors que l'Europe et les États-Unis sont actuellement à la tête de la vague d'investissements étrangers, M. Al-Khateeb a fait remarquer que des discussions actives sont en cours avec des partenaires asiatiques, notamment la Chine, la Corée du Sud et la Malaisie, qui explorent des opportunités dans les secteurs de l'hôtellerie, de la vente au détail et de l'immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 

 


Le pétrole indécis avant le couperet des droits de douane de Trump

La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
La demande intérieure de produits de raffinage a augmenté de 210 000 bpj en glissement annuel, atteignant 2,56 millions de bpj. Shutterstock
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  • Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
  • Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

LONDRES : Les cours du pétrole ont pataugé mercredi, à quelques heures d'une possible annonce par les États-Unis d'une nouvelle salve de droits de douane tous azimuts.

Le marché du pétrole devrait se montrer « attentiste » jusqu'à ce que les plans tarifaires de Donald Trump soient plus clairs, selon Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

« Demain, c'en sera fini de dépouiller l'Amérique », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, indiquant que les nouvelles taxes entreraient en vigueur « immédiatement ».

Elles doivent être exposées mercredi, « jour de la libération », selon Donald Trump, à 16 heures, heure des Etats-Unis (20 heures, GMT).

« Nous savons que ce sera négatif pour le commerce, pour la croissance économique et donc pour la demande de pétrole », souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, « mais nous ne savons pas à quel point ce sera grave, car les effets ne se feront sentir qu'un peu plus tard ».

Vers 9 h 30 GMT (11 h 30 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait à peine 0,11 % à 74,41 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, reculait tout juste de 0,08 % à 71,14 dollars.

Depuis le début de l'année, le cours du pétrole fait « des montagnes russes entre des sanctions » américaines qui font monter les prix et des droits de douane qui les tirent à la baisse », résume M. Schieldrop.

De 82,63 dollars après les sanctions de Joe Biden contre la Russie, le prix du baril de Brent était tombé à 68,33 dollars début mars en raison des annonces tarifaires de Donald Trump et de sa volonté de « forer à tout-va ». Il s'était ensuite redressé, notamment avec le renforcement des sanctions américaines contre le secteur pétrolier de l'Iran et du Venezuela.

En arrière-plan, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+), menée par l'Arabie saoudite, s'affaire à maintenir une stabilité des prix dans un environnement géopolitique mouvementé.

Elle dispose d'une énorme capacité de production excédentaire qu'elle tente de réintroduire progressivement sur le marché, sans faire dégringoler le cours du brut.

Le cartel a ainsi ajouté 138 000 barils quotidiens en avril à sa production programmée. Selon les analystes de DNB Markets, « les rumeurs indiquent qu'une augmentation similaire de la production en mai sera confirmée demain ».

Parallèlement, l'organisation cherche à renforcer le respect des quotas par ses membres et, en mars, la production de l'OPEP était en baisse de 110 000 barils par jour par rapport au mois de février, selon Bloomberg. 


De nouvelles lois simplifient l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
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  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com