PARIS: L'essentiel de la campagne présidentielle lundi, à 90 jours du 1er tour de l'élection:
SÉCURITÉ: MACRON ESQUISSE DES MESURES QUASI PROGRAMMATIQUES
Deux fois plus de policiers « sur le terrain d'ici 2030 », mieux formés et mieux équipés: le presque candidat à sa réélection Emmanuel Macron a esquissé lundi à Nice des mesures quasi programmatiques sur la sécurité, promettant notamment une hausse de 15 milliards d'euros sur cinq ans du budget, assortie d'une généralisation des amendes forfaitaires pour les délits sanctionnés par des peines inférieures à un an de prison.
La droite a, elle, fustigé un « Waterloo sécuritaire » du quinquennat Macron et dénoncé, par l'intermédiaire d'Eric Ciotti, « une petite manoeuvre électorale ».
VIOLENCES CONTRE DES ÉLUS: LA CLASSE POLITIQUE S'INDIGNE
L'agression à son domicile du député de Saint-Pierre-et-Miquelon Stéphane Claireaux (LREM) dimanche par des manifestants au pass vaccinal a suscité une vague d'indignation de toute la classe politique, Emmanuel Macron en tête, le président de la République dénonçant un acte « inacceptable » et « intolérable ».
Le parlementaire a indiqué lundi sur franceinfo qu'il « (allait) porter plainte ».
Une réunion doit se tenir mardi soir entre le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand et les ministres de l'Intérieur et de la Justice, Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, pour faire un point sur le nombre de cas recensés et la réponse judiciaire apportée.
SONDAGE: MACRON TOUJOURS EN TÊTE
Emmanuel Macron (27%) arriverait en tête du premier tour de l'élection présidentielle devant Marine Le Pen (17,5%) et Valérie Pécresse (15,5%), selon un sondage « rolling » de l'IFOP - Fiducial 2022 pour Paris Match, LCI & Sud Radio. Eric Zemmour suit avec 12,5%, devant Jean-Luc Mélenchon (9,5%), Yannick Jadot (6%), Anne Hidalgo (4%) et Fabien Roussel (2,5%).
Au second tour, le chef de l'Etat sortant l'emporterait dans les deux configurations testées: face à Marine Le Pen (58%-42%) et Valérie Pécresse (54%-46%).
LES CITATIONS DU JOUR
- « Nous voterons très majoritairement le pass vaccinal ».
Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau, dans un entretien aux Echos.
- « L'enjeu n'est plus de savoir si elle va être candidate ».
Guillaume Lacroix, président du Parti radical de gauche, auprès de l'AFP, confirmant la candidature prochaine de Christiane Taubira.
- « On peut régler le problème des quartiers populaires en dix ans si on s'y met tous, si on reconstruit des quartiers entiers ».
La candidate LR Valérie Pécresse, lors d'un déplacement à Argenteuil (Val-d'Oise).
- « Si Emmanuel Macron se représente et est réélu, ce qu’évidemment je souhaite, un texte devra être prêt très vite »
Le Premier ministre Jean Castex à l'AFP, sur la réforme des retraites.
- « Mettons que le 2e jour du ramassage (des parrainages) on apprenne que le père Noël n'est plus candidat à l'élection présidentielle en France, tous ceux qui auraient déjà parrainé la candidature du père Noël ne pourraient pas soutenir quelqu'un d'aussi sympathique et méritant, par exemple, que moi ».
Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence de presse sur les « failles démocratiques du système de parrainage ».
- « Il y a trois candidats de droite qui sont dans un mouchoir et il y en a deux qui ne veulent pas débattre » (avec lui). « C'est un déni de démocratie. Moi je suis un démocrate. J'attends les offres des télé. Si le Pen a peur de débattre avec moi, est-ce que vous l'imaginez discuter avec Poutine ? »
Eric Zemmour à des journalistes après ses vœux à la presse.