Submergés par le variant Omicron: les Texans se ruent sur les tests

Des gens arrivent à un centre de test Covid-19 à Houston, Texas, pour faire un test de dépistage pour la Covid le 7 janvier 2022. (Photo, AFP)
Des gens arrivent à un centre de test Covid-19 à Houston, Texas, pour faire un test de dépistage pour la Covid le 7 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 09 janvier 2022

Submergés par le variant Omicron: les Texans se ruent sur les tests

  • Les Texans ont pourtant un besoin urgent de se faire tester, presque 54 000 cas positifs ayant été rapportés vendredi
  • La pénurie de tests est un des principaux reproches fait au président Joe Biden dans sa gestion de l'épidémie

HOUSTON: Rupture de stock d'autotests dans les pharmacies et longues files d'attente devant les centres pratiquant le dépistage de la Covid-19, les Texans se précipitent pour se faire tester au moment où l'Etat connaît une flambée sans précédent de contaminations due au variant Omicron.

"Nous avons tout vendu ce matin", explique un vendeur de la chaîne de pharmacies Walgreen, près de Houston, capitale économique du Texas, quand on lui demande des autotests Covid. "Vous pouvez revenir dans six jours" lance-t-il. 

Chez le concurrent CVS ou ailleurs, la situation est similaire.  

Les Texans ont pourtant un besoin urgent de se faire tester, presque 54 000 cas positifs ayant été rapportés vendredi, contre un peu plus de 20 000 aux pics des vagues de contamination de janvier et septembre derniers.

La pénurie de tests est un des principaux reproches fait au président Joe Biden dans sa gestion de l'épidémie.

Fin décembre, il s'est engagé à envoyer 500 millions d'autotests aux Américains et la Maison Blanche a annoncé vendredi la signature d'un premier contrat de 51,6 millions de dollars avec l'entreprise Goldbelt Security, afin de concrétiser cette promesse.

3 à 5 heures de queue

A El Paso, à l'extrême ouest du Texas, la chaîne de télévision KVIA ABC-7 rapportait jeudi qu'il fallait 3 à 5 heures d'attente pour se faire tester dans les "méga-sites" mis en place par la ville.

Face à cette affluence, les autorités locales ouvrent de nouveaux sites de tests, notamment à San Antonio où le taux de positivité a bondi à 27% en deux semaines, selon le maire de la ville Ron Nirenberg, mais aussi à Houston, qui revendique pouvoir dorénavant tester 30 000 personnes par jour.

Fraîchement arrivé au Texas, Aaron McKenzie gère un des deux "méga-sites" ouverts jeudi dans la ville de 2,3 millions d'habitants.

"Je viens de l'État ensoleillé de Floride", précise-t-il, "et avec une équipe de 75 infirmiers, docteurs et techniciens médicaux, nous réalisons les prélèvements nasaux sur les Houstoniens".

Plus de 600 personnes sont passées par leurs écouvillons jeudi et 1 000 suivent chaque jour depuis.

"Il y a un taux de positivité de 30% sur l'ensemble de la ville de Houston", déclare Aaron McKenzie.

Résultats retardés

En milieu de matinée, des dizaines d'automobilistes affluaient sous un ciel nuageux, roulant d'un stand à l'autre pour laisser leurs coordonnées et passer leur test PCR sans sortir de leur voiture.

Parmi eux, un travailleur hispanique (45% des Houstoniens sont hispaniques ou latinos) qui présente des symptômes. 

Travaillant dans le service à domicile, il est inquiet car il visite une demi-dizaine de foyers chaque jour.

Plusieurs personnes sont venues avec leurs enfants, dont un père de famille stressé car sans assurance maladie.

Deux mères de famille espèrent, elles, le retour rapide de leurs enfants en classe. "L'établissement veut que tout le monde soit en sécurité et qu'employés et étudiants se fassent tester" confie l'une d'elles, Eunice Chang, à l'AFP, après que son fils Kethan, 4 ans, a vu passer un écouvillon dans ses narines.

Un résultat est promis dans les 48 heures, mais nombreux sont les prestataires qui ne tiennent pas les délais annoncés, obligeant dans l'urgence les habitants à se tourner vers des prestataires effectuant des tests antigéniques pour au moins 120 dollars.

À Dallas, les files d'attente pour être testé et les retards dans l'envoi des résultats ont été tels que GeneIQ, un des grands laboratoires en charge notamment des tests dans des campus universitaires, a fini par s'engager à renforcer ses effectifs.


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.