En Suède, un drone vole à la rescousse d'un patient victime d'une crise cardiaque

Un drone ambulance avec défibrillateur intégré est vu sur le campus de l'Université technique de Delft à Delft le 28 octobre 2014. (AFP)
Un drone ambulance avec défibrillateur intégré est vu sur le campus de l'Université technique de Delft à Delft le 28 octobre 2014. (AFP)
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Publié le Vendredi 07 janvier 2022

En Suède, un drone vole à la rescousse d'un patient victime d'une crise cardiaque

  • Début décembre, cet habitant de Trollhattan dans l'Ouest de la Suède, déblaye la neige devant chez lui lorsqu'il est pris d'un malaise
  • A l'aide de treuils, le défibrillateur est descendu sans que l'engin n'ait eu besoin d'atterrir

STOCKHOLM: Plus rapide que l'ambulance, il ne lui aura fallu que quelques minutes pour atteindre la victime: un drone autonome transportant un défibrillateur a permis de sauver la vie d'un homme de 71 ans  victime d'un arrêt cardiaque en Suède.

"Du premier appel passé au 112 (le numéro d'urgence, ndlr) jusqu'à ce que le drone reçoive le signal pour démarrer et partir, il s'est écoulé environ 15 à 30 secondes. L'ensemble du processus a duré environ trois minutes et demie", raconte à l'AFP Sven, qui préfère taire son nom de famille.

Début décembre, cet habitant de Trollhattan dans l'Ouest de la Suède, déblaye la neige devant chez lui lorsqu'il est pris d'un malaise.

Le septuagénaire pourra compter sur la chance puisqu'un médecin - Mustafa Ali - passant par là pour se rendre au travail, s'arrêtera immédiatement pour pratiquer un premier massage cardiaque pendant que l'épouse de Sven contactera le numéro d'urgence.

Le défibrillateur par drone arrivé, Mustafa Ali s'attellera alors à relancer le cœur de Sven avec la machine.

Combiné à une réanimation rapide et des médicaments administrés dans l'ambulance arrivée quelques minutes plus tard, pour M. Ali, l'engin a "vraiment aidé" à sauver la vie de l'homme.

"Je pense que c'est un très bon outil, surtout quand il s'agit de patients loin de l'hôpital le plus proche", explique le médecin.

 Projets 

A l'aide de treuils, le défibrillateur est descendu sans que l'engin n'ait eu besoin d'atterrir.

L'utilisation de drones médicaux fait partie d'un projet conduit par la société Everdrone dans la région de Göteborg (ouest), en collaboration avec le Centre des sciences de la réanimation de l'Institut Karolinska de Stockholm, le service suédois d'urgence SOS Alarm et l'autorité sanitaire régionale.

Le réseau peut actuellement atteindre 200.000 résidents en Suède et "devrait s'étendre à d'autres endroits en Europe au cours de l'année 2022", explique l'entreprise dans un communiqué.

À l'avenir, les drones pourraient également être équipés d'autres équipements médicaux, selon Everdrone. 

"On pourrait imaginer que ces drones livrent des kits de traumatologie dans diverses situations (...) se rendre sur des îles difficiles à atteindre ou dans d'autres endroits où il est difficile d'aller du tout", avance le PDG d'Everdrone, Mats Sällström, interrogé par l'AFP.

"Nous avons commencé par le défibrillateur parce qu'il s'agit d'un événement où le temps est compté" et lors duquel un drone peut vraiment faire la différence, a-t-il ajouté.


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.


Séisme de magnitude 4,4 près de Naples, ni blessés ni dégâts

Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79
  • Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma

ROME: Un séisme de magnitude 4,4 a frappé mardi à la mi-journée la zone des Champs Phlégréens, près de Naples, où il a été ressenti dans le centre historique de cette métropole portuaire du sud de l'Italie mais sans faire de blessés ou causer de dégâts.

La secousse a été enregistrée à 12H07 (10H07 GMT), à trois kilomètres de profondeur, selon l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV).

Elle a été ressentie dans les quartiers de Pozzuoli et du Vomero du centre de Naples, faisant sortir des habitants dans la rue. Deux lignes de métro ont été suspendues, selon RaiNews.

Cette secousse a été précédée et suivie de secousses de moindre ampleur, notamment un tremblement de terre de magnitude 3,5 un quart d'heure après le séisme principal.

La zone volcanique des Champs Phlégréens, où résident quelque 500.000 personnes, a déjà été touchée par plusieurs séismes ces dernières années. Le dernier épisode majeur en date, le 13 mars, était déjà de magnitude 4,4, de même qu'une autre secousse en mai 2024.

Le volcan, qui s'étend sur un périmètre de 15 km sur 12, présente la dépression typique à fond plat laissée après une éruption. Il s'agit de la caldera ("chaudière" en espagnol) en activité la plus vaste d'Europe, située aux confins des communes de Naples et de Pouzzoles en bord de mer.

Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79.

Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma et qui font pression sur la surface en fissurant le sol.

Le scénario catastrophe, à savoir l'expulsion de lave, de cendres et de pierres, est cependant improbable dans un futur proche, selon les spécialistes.