Brésil: Bolsonaro hospitalisé d'urgence, probable occlusion intestinale

C'est la dernière affection en date connue du président brésilien qui subit des alertes abdominales récurrentes depuis plus de trois ans et le début de son mandat. (Photo, AFP_
C'est la dernière affection en date connue du président brésilien qui subit des alertes abdominales récurrentes depuis plus de trois ans et le début de son mandat. (Photo, AFP_
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Publié le Lundi 03 janvier 2022

Brésil: Bolsonaro hospitalisé d'urgence, probable occlusion intestinale

  • La présidence a annoncé l'admission du chef de l'Etat à l'hôpital pauliste de Nova Star pour "divers examens" suite à "des douleurs abdominales", confirmant une information d'abord donnée par les grands médias brésiliens
  • Depuis une tentative d'assassinat au couteau en septembre 2018, Bolsonaro a subi de nombreuses opérations à l'abdomen en raison d'adhérences et a été soigné pour le même problème en juillet 2021

RIO DE JANEIRO : Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a été hospitalisé en urgence tôt lundi matin à Sao Paulo en raison d'une probable nouvelle occlusion intestinale, ne pouvant regagner Brasilia à la fin de ses vacances familiales dans le sud du pays.

La présidence a annoncé l'admission du chef de l'Etat à l'hôpital pauliste de Nova Star pour "divers examens" suite à "des douleurs abdominales", confirmant une information d'abord donnée par les grands médias brésiliens.

"Le président va bien et est traité", poursuit le bref communiqué officiel dans l'attente de la publication d'un bulletin médical. On ignorait à ce stade s'il devrait être opéré.

Depuis une tentative d'assassinat au couteau en septembre 2018, M. Bolsonaro a subi de nombreuses opérations à l'abdomen en raison d'adhérences et a été soigné pour le même problème en juillet 2021, dans l'établissement où il se trouvait de nouveau lundi.

L'hôpital a de son côté déclaré que Bolsonaro était "dans un état stable" et qu'il avait été admis pour une suspicion "sub-occlusive intestinale".

TV Globo a auparavant diffusé des images du chef de l'Etat d'extrême droite débarquant à l'aéroport Congonhas à Sao Paulo de l'avion présidentiel en marchant, accompagné de ses proches. Il venait de Santa Catarina, ayant quitté dans la nuit son lieu de vacances. 

Antonio Luiz Macedo, le chirurgien qui a déjà opéré le président de l'abdomen, a indiqué au site d'information UOL que Jair Bolsonaro serait soumis à divers examens, dont une tomographie, en raison d'une probable occlusion intestinale.

En juillet dernier, le chef de l'Etat en fonction depuis janvier 2019 avait subi un traitement de quatre jours pour une occlusion à Vila Nova Star, après avoir été transféré de l'hôpital des forces armées à Brasilia où il avait été admis en urgence avec de violentes douleurs abdominales.

 Jet ski et vacances

C'est la dernière affection en date connue du président brésilien qui subit des alertes abdominales récurrentes depuis plus de trois ans et le début de son mandat.

Depuis qu'il a été poignardé à l'intestin en septembre 2018, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, apparemment par un déséquilibré, M. Bolsonaro a subi au moins quatre opérations chirurgicales du système digestif.

Bolsonaro était passé très près de la mort, ayant perdu de grandes quantités de sang lors de l'attentat. Il avait été opéré en urgence à l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo puis longuement hospitalisé. 

Le quotidien O Globo notamment assurait lundi que Bolsonaro avait été finalement contrait d'"interrompre" ses vacances très controversées dans l'Etat de Santa Catarina, où il était arrivé en famille le 27 décembre. 

Il avait souhaité ne pas avoir à écourter ses vacances à la mer pour se rendre dans l'Etat de Bahia sinistré par des inondations meurtrières à la fin de l'année. 

Les images du président se promenant sur la plage, dans un parc d'attractions, ou faisant du jet-ski avaient créé la polémique au Brésil après les pluies meurtrières de Bahia qui ont affecté plus de 470.000 personnes et poussé 136 localités à déclarer l'état d'urgence.

L'agenda officiel du président prévoyait toutefois un retour à Brasilia ce lundi, même s'il était vide.


Trump dit que Washington et Téhéran «se rapprochent» d'un accord sur le nucléaire iranien

Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens. (AFP)
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  • "On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.
  • Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran.

DOHA: Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi à Doha que Washington et Téhéran "se rapproch(ai)ent" d'un accord sur le dossier du nucléaire iranien, exprimant son optimisme quant à la possibilité d'éviter des frappes militaires sur les sites iraniens.

"On ne va pas faire de poussière nucléaire en Iran", a affirmé Donald Trump depuis le Qatar, deuxième étape, après Ryad, d'une tournée dans le Golfe qu'il devrait conclure aux Emirats arabes unis.  "Je pense qu'on se rapproche de la conclusion d'un accord", a-t-il ajouté.

Les prix du pétrole ont immédiatement chuté après les déclarations de Donald Trump, qui a dit fonder son optimisme sur de nouvelles déclarations en provenance d'Iran. "Vous avez probablement lu aujourd'hui l'article concernant l'Iran. Ils ont en quelque sorte accepté les conditions", a déclaré Trump.

Le président de la première puissance mondiale n'a pas précisé à quel article il faisait référence.

Mercredi, Ali Shamkhani, conseiller du guide suprême iranien Ali Khamenei, a toutefois déclaré à la chaîne américaine NBC News que l'Iran était prêt à accepter un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire, en échange d'une levée immédiate des sanctions.

Selon le site de NBC News, Ali Shamkhani a affirmé que l'Iran s'engagerait à ne jamais fabriquer d'armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d'uranium hautement enrichi, à n'enrichir l'uranium qu'aux niveaux nécessaires à un usage civil et à autoriser des inspecteurs internationaux à superviser le processus en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques à l'encontre de la République islamique.

L'Iran devrait "dire un grand merci" à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, qui a exhorté le président américain à éviter une action militaire contre le grand voisin de son pays, a ajouté M. Trump.

"L'Iran a beaucoup de chance d’avoir l’émir, car il se bat réellement pour eux. Il ne veut pas que nous infligions un coup violent à l'Iran", a affirmé le président américain.

Donald Trump a opté pour la voie diplomatique avec l'Iran, dans un contexte de menaces israéliennes de frapper des sites nucléaires en Iran, son ennemi juré.


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.