Le procès très attendu de l'ancien chef de l'Etat brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro s'est ouvert jeudi, six mois après son départ du palais présidentiel
Dans sa plaidoirie, l'avocat de l'ancien président, Tarcisio Vieira, s'est permis un parallèle avec l'affaire Dreyfus
L'ancien chef de l'Etat (2019-2022) est poursuivi par le Tribunal électoral supérieur (TSE) pour s'en être pris à la justice électorale et avoir critiqué, sans preuve, la fiabilité du vote électronique
Le 8 janvier, des milliers de partisans de Bolsonaro, mécontents de la victoire de Lula sur son rival d'extrême droite lors de l'élection présidentielle d'octobre 2022, ont envahi et vandalisé le palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême
«Je suis certain que Bolsonaro a participé activement à cela et essaie encore d'y participer», a déclaré Lula, interrogé sur le rôle de l'ancien président dans ces événements
Le nombre de policiers militaires postés à proximité du Palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême va «immédiatement» être porté de 248 à 500
Jair Bolsonaro, qui se trouve aux États-Unis depuis le 30 décembre, soit deux jours avant la fin de son mandat, nie tout lien avec ces assauts
«Nous ne laisserons pas la démocratie nous échapper», a promis le président de gauche lundi soir à Brasilia, avant de descendre la rampe du palais du Planalto
Au même moment, l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a confirmé être hospitalisé à Orlando, en Floride, pour un problème intestinal