Covid-19: «pas de panique», dit Biden face au boom des contaminations aux Etats-Unis

«Omicron est une source d'inquiétude mais ne devrait pas être une source de panique», a-t-il dit depuis la Maison Blanche. (Photo, AFP)
«Omicron est une source d'inquiétude mais ne devrait pas être une source de panique», a-t-il dit depuis la Maison Blanche. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 28 décembre 2021

Covid-19: «pas de panique», dit Biden face au boom des contaminations aux Etats-Unis

  • Selon les données compilées par le New York Times lundi, le pays a enregistré 214499 nouveaux cas la veille, un bond de 83% sur une moyenne de 14 jours
  • La propagation du variant Omicron n'aura pas le même impact que la première vague de Covid-19 il y a un an ou que le variant Delta cette année, a estimé le président

WASHINGTON : Le président américain Joe Biden a appelé lundi les Américains à ne pas céder à la "panique" face à la forte hausse des contaminations quotidiennes à la Covid-19 dues au variant Omicron, qui se rapprochent d'un record datant de janvier.

"Omicron est une source d'inquiétude mais ne devrait pas être une source de panique", a-t-il dit depuis la Maison Blanche au début d'une visioconférence avec une vingtaine de gouverneurs et de conseillers sanitaires.

La propagation du variant hautement contagieux, identifié en Afrique du Sud en novembre, n'aura pas le même impact que la première vague de Covid-19 il y a un an ou que le variant Delta cette année, a estimé le président, en raison de la campagne massive de vaccination et du dépistage.

"Parce qu'il y a eu tant de vaccinations et de troisièmes doses, nous ne voyons pas les hospitalisations augmenter autant" qu'avant, a affirmé Joe Biden, alors que 72% de la population a reçu au moins une injection.

Il a toutefois admis que certains hôpitaux du pays étaient "dépassés, en termes d'équipements et de personnel", par une hausse des hospitalisations, en majorité des personnes non vaccinées qui sont encore nombreuses.

Il a également reconnu les problèmes engendrés par la pénurie de tests face à la ruée des Américains qui souhaitaient passer les fêtes de fin d'année en famille.

"Le fait de voir que c'était aussi dur pour certains d'avoir un test le week-end dernier montre que nous avons encore du travail à faire", a-t-il admis, citant l'augmentation du nombre de sites de test et la prochaine distribution par le gouvernement fédéral de 500 millions de kits.

"Ce n'est clairement pas suffisant. Si nous avions su, nous aurions fait plus fort, plus vite", a ajouté M. Biden.

Vaccin obligatoire à New York

Selon les données compilées par le New York Times lundi, le pays a enregistré 214 499 nouveaux cas la veille, un bond de 83% sur une moyenne de 14 jours, et se rapproche du record quotidien de 251 232 cas positifs atteint en janvier 2021.

Le nombre moyen quotidien de décès a également légèrement augmenté sur 14 jours (+3%) avec 1 328 morts dans le pays le plus endeuillé du monde (plus de 800 000 morts).

Plusieurs Etats comme le Delaware, Hawaï, le Massachusetts, le New Jersey et New York, ainsi que le territoire de Porto Rico, ont connu une hausse jamais vue sur une période de sept jours, ajoute le quotidien.

À New York, où les autorités ont constaté une hausse du nombre d'enfants hospitalisés en lien avec la Covid-19, l'obligation de la vaccination pour les employés des entreprises et commerces privés de la ville est entrée en vigueur lundi matin.

"C'est ce qu'on doit faire partout", a affirmé le maire sortant Bill de Blasio sur MSNBC, pour "laisser la Covid derrière nous" en 2022.

Interrogé sur la radio publique NPR, Anthony Fauci, principal conseiller de la Maison Blanche dans la lutte contre la pandémie, a espéré que la hausse vertigineuse des cas positifs allait atteindre un pic avant de redescendre, comme en Afrique du Sud.

C'est "peut-être dû à la saturation, c'est-à-dire que le variant a atteint toutes les cibles vulnérables" comme les personnes non vaccinées, a-t-il estimé.

Le variant Omicron, plus contagieux que le Delta, semble être moins dangereux pour les personnes ayant reçu au moins deux doses de vaccin, a ajouté Anthony Fauci.

"Nous espérons que cette moindre gravité empêchera une hausse des hospitalisations, mais nous sommes vraiment très inquiets pour les non-vaccinés qui sont vulnérables", a-t-il assuré.

Le scientifique s'est également dit défavorable à une nouvelle campagne vaccinale pour une 4e dose, estimant que des rappels trop rapprochés ne permettaient pas au système immunitaire de se renforcer contre le coronavirus.

"À l'heure actuelle, faites-vous faire la dose de rappel, ne vous préoccupez pas d'une quatrième dose et peut-être qu'on n'aura jamais à s'en inquiéter", a-t-il dit.


Google poursuit Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques contraires à la concurrence dans le domaine du « cloud ».

Google poursuit Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques contraires à la concurrence dans le domaine du « cloud ».
Google poursuit Microsoft devant la Commission européenne pour pratiques contraires à la concurrence dans le domaine du « cloud ».
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  • "Nous pensons que cette action auprès du régulateur est la seule façon de mettre un terme au verrouillage pratiqué par Microsoft.
  • La Commission européenne, chargée du respect de la concurrence dans l'UE, qui a déjà sanctionné à plusieurs reprises Microsoft pour pratiques anticoncurrentielles, a aussi ouvert une enquête en juillet 2023.

PARIS : Google a déposé une plainte devant la Commission européenne contre Microsoft qu'il accuse de pratiques anticoncurrentielles en poussant ses clients à utiliser sa plateforme cloud (l'informatique à distance) au détriment de ses concurrents, a annoncé mercredi le géant américain.

"Nous pensons que cette action auprès du régulateur est la seule façon de mettre un terme au verrouillage pratiqué par Microsoft, de permettre aux clients d'avoir un choix et de créer des conditions de marché équitables pour les concurrents", a indiqué Amit Zavery, directeur général et vice-président de la plateforme Google Cloud, lors d'une conférence de presse.

"Les conditions de licence logicielle de Microsoft empêchent les organisations européennes de déplacer leurs charges de travail actuelles d'Azure (la plateforme cloud de Microsoft, NDLR) vers des +clouds+ concurrents", a précisé Google dans un communiqué.

Dans le détail, les entreprises qui disposent du logiciel d'exploitation Windows Server de Microsoft et qui souhaitent le faire fonctionner sur une autre plateforme "cloud" que celle de Microsoft comme Google Cloud ou AWS, le "cloud" d'Amazon, doivent faire face à des coûts exorbitants, qui peuvent atteindre une majoration de prix de 400%, et à "une limitation des correctifs de sécurité", selon Google qui a déposé sa plainte formellement mardi soir.

La Commission européenne, chargée du respect de la concurrence dans l'UE, qui a déjà sanctionné à plusieurs reprises Microsoft pour pratiques anticoncurrentielles, a aussi ouvert une enquête en juillet 2023 sur le groupe de Redmond, soupçonné d'avoir abusé de sa position dominante dans les logiciels pour favoriser l'essor de Teams, son application de visioconférence, au détriment de ses concurrents.

Cette procédure a forcé l'entreprise fondée par Bill Gates à annoncer la dissociation de Teams de ses logiciels de bureautique Word, Excel, Powerpoint et Outlook, d'abord en Europe puis dans le monde.

Google est lui-même régulièrement dans le radar de Bruxelles en matière de concurrence.

La justice européenne a ainsi validé en septembre une amende de 2,4 milliards d'euros infligée en 2017 au groupe de Mountain View pour abus de position dominante sur le marché des recherches en ligne.

 


Ukraine: le Kremlin affirme que "forcer la Russie à faire la paix" serait une "erreur fatale"

La stratégie visant à saper le régime de Poutine devrait inclure une « hémorragie » orchestrée : stimuler l'exode de spécialistes qualifiés et d'argent de Russie sans rapport avec la guerre ». Etude. (AFP)
La stratégie visant à saper le régime de Poutine devrait inclure une « hémorragie » orchestrée : stimuler l'exode de spécialistes qualifiés et d'argent de Russie sans rapport avec la guerre ». Etude. (AFP)
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  • "La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point-presse.
  • L'Ukraine, le président Zelensky en tête, affirme régulièrement vouloir recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires occupés par son voisin russe, y compris la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

MOSCOU : Le Kremlin a dit mercredi que contraindre la Russie à faire la paix en Ukraine, comme l'a appelé la veille le président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'ONU, serait une "erreur absolument fatale".

"La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point-presse.

"La Russie est favorable à la paix", a-t-il affirmé, "mais à condition d'assurer les fondements de sa sécurité et de réaliser les objectifs" de l'offensive en Ukraine.

"Sans atteindre ces objectifs, il est impossible de contraindre la Russie", a-t-il prévenu.

Mardi, Volodymyr Zelensky a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à "contraindre la Russie à la paix", après plus de deux ans et demi d'un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires.

Le dirigeant ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit présenter à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'offensive russe à grande échelle dans son pays.

Les négociations entre Moscou et Kiev sont pourtant à l'arrêt depuis le printemps 2022, chaque camp défendant fermement des revendications irréconciliables.

L'Ukraine, le président Zelensky en tête, affirme régulièrement vouloir recouvrer sa souveraineté sur l'ensemble des territoires occupés par son voisin russe, y compris la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Kiev a déjà proposé un plan de paix en 10 points, soutenu par l'Occident, impliquant le retrait inconditionnel des forces russes du territoire ukrainien, soit près de 700.000 militaires, selon les chiffres présentés par Vladimir Poutine. Une proposition balayée par Moscou.

Le président russe, qui a ordonné l'attaque de son armée contre l'Ukraine en février 2022, a pour sa part répété à maintes reprises ses "conditions": l'abandon des quatre régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion en plus de la Crimée, et l'assurance que Kiev renonce à rejoindre l'Otan. Des revendications inacceptables pour les Ukrainiens et les Occidentaux.

La Russie a par ailleurs d'ores et déjà annoncé qu'elle ne participerait pas au deuxième sommet sur la paix en Ukraine voulu par Kiev en fin d'année, après une première réunion en Suisse en juin dernier.

Les tentatives, plus ou moins assumées, de médiation de la Chine --alliée proche de la Russie--, de l'Inde, ou encore du Vatican n'ont jusque-là pas permis la reprise officielle des discussions entre Moscou et Kiev.


L'envoyé saoudien pour le climat rencontre une représentante de l'ONU à New York

Adel al-Jubeir s'entretient avec Inger Andersen à New York. (SPA)
Adel al-Jubeir s'entretient avec Inger Andersen à New York. (SPA)
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  • Les deux représentants ont discuté des initiatives et des programmes de l'Arabie saoudite visant à réduire les effets du changement climatique
  • M. Al-Jubeir a également rencontré l'envoyé des Pays-Bas pour le climat, le prince Jaime de Bourbon de Parme

RIYAD: Le ministre d'État saoudien aux Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a rencontré la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l'environnement, Inger Andersen, lors de la 79e Assemblée générale de l'ONU à New York, mardi.

Au cours de la réunion, ils ont discuté des moyens de renforcer la coopération existante entre le Royaume et le PNUE, ainsi que des initiatives et des programmes de l'Arabie saoudite visant à réduire les effets du changement climatique, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

M. Al-Jubeir a également rencontré l'envoyé des Pays-Bas pour le climat, le prince Jaime de Bourbon de Parme. Ensemble, ils ont passé en revue les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l'environnement et du climat.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com