Environnement : l’ONU honore des militantes à travers le monde

La scientifique Gladys Kalema-Zikusoka.(©ONU)
La scientifique Gladys Kalema-Zikusoka.(©ONU)
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Publié le Dimanche 26 décembre 2021

Environnement : l’ONU honore des militantes à travers le monde

Portrait de la scientifique Gladys Kalema-Zikusoka.(ONU)
  • Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a publié début décembre les noms de ces femmes d’exception qui se sont distinguées par leurs initiatives innovantes
  • Une scientifique, un collectif de femmes autochtones, une entrepreneuse et même une Première ministre ont été récompensées pour leur engagement

BUENOS AIRES : Chaque année, les Nations unies mettent en avant les efforts des femmes qui ont su faire une différence dans le monde au niveau environnemental, et ce, dans diverses catégories. 

En effet, l’Organisation internationale récompense annuellement des femmes partout dans le monde pour leur engagement et leur innovation dans le secteur de la protection et la préservation environnementale. Pour 2021, une scientifique, un collectif de femmes autochtones, une entrepreneuse et même une première ministre ont été nommées Championnes de la Terre. 

Les quatre catégories de cette récompense sont : « Inspiration et action, Leadership en matière de politiques, Vision entrepreneuriale, et Science et innovation. » 

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a publié au début du mois de décembre l’identité de ces femmes d’exception récompensées pour leur action innovante en faveur de la préservation de l'environnement et « leur leadership pour la promotion de mesures audacieuses et décisives au nom des personnes et de la planète ». Les Championnes de la Terre de l’année 2021 sont :

Les “Sea Women of Melanesia” (en Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles Salomon)

Portrait des « Sea Women of Melanesia ».(ONU)
Portrait des « Sea Women of Melanesia ».(©ONU)

Les Sea Women of Melanesia, originaires de Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles Salomon, ont été honorées dans la catégorie « Inspiration et action », pour avoir enseigné aux femmes de leur région, par le biais des technologies et sciences marines  à surveiller et à analyser  les effets du blanchiment généralisé des coraux .

Mia Mottoley (Barbade)

Portrait de la militante Mia Mottoley.(ONU)
Portrait de la militante Mia Mottoley.(©ONU) 

La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, est récompensée dans la catégorie «Leadership en matière de politiques ».  Mottley est considérée comme étant une activiste et militante importante  de l'action climatique en Amérique latine ainsi que dans les Caraïbes. Elle a également soutenu le plan d'action de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. 

 

Le Dr Gladys Kalema-Zikusoka (Ouganda) 

Portrait du Dr Gladys Kalema-Zikusoka.(ONU)
Portrait du Dr Gladys Kalema-Zikusoka.(©ONU) 

En Afrique, plus précisément en Ouganda, c’est Le Dr Gladys Kalema-Zikusoka qui a été honorée dans la catégorie « Science et innovation ». La scientifique est  la première vétérinaire spécialisée dans les espèces sauvages de l'Uganda Wildlife Authority. Elle est  également PDG et fondatrice de Conservation Through Public Health (CTPH). 

Maria Kolesnikova (République Kirghize)

Portrait de Maria Kolesnikoba.(ONU)
Portrait de Maria Kolesnikoba.(©ONU)

Maria Kolesnikova est récompensée pour sa part dans la catégorie « Vision entrepreneuriale ». Kolesnikova est une militante environnementale qui, depuis le début de sa carrière, se bat pour faire valoir les intérêts des jeunes et dirige l’organisation  MoveGreen, dont l’objectif est de surveiller et purifier  la qualité de l'air en Asie centrale.

Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE a tenu à féliciter les Championnes de la Terre, déclarant que « ces femmes  non seulement nous inspirent, mais nous rappellent aussi que nous avons entre les mains les solutions, les connaissances et les technologies pour limiter le changement climatique et éviter l'effondrement écologique. »


«Tout est sur la table »: le Canada se prépare à répondre aux menaces économiques de Trump

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'exprime lors d'une conférence de presse à Rideau Cottage à Ottawa, Canada, le 6 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau s'exprime lors d'une conférence de presse à Rideau Cottage à Ottawa, Canada, le 6 janvier 2025. (AFP)
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  • Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et les dirigeants provinciaux ont déclaré mercredi que toutes les options étaient sur la table pour répondre à la possible augmentation des droits de douane par les Etats-Unis
  • Depuis que le président élu américain a annoncé son intention de faire passer les taxes douanières à 25% avec ses voisins pour son retour à la Maison Blanche lundi prochain, le Canada cherche une parade

OTTAWA: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau et les dirigeants provinciaux ont déclaré mercredi que toutes les options étaient sur la table pour répondre à la possible augmentation des droits de douane par les Etats-Unis, tout en gardant l'espoir d'éviter une guerre commerciale.

Depuis que le président élu américain a annoncé son intention de faire passer les taxes douanières à 25% avec ses voisins pour son retour à la Maison Blanche lundi prochain, le Canada cherche une parade.

"Si l'administration américaine choisit de mettre en œuvre son augmentation des droits de douane, nous réagirons de manière ciblée, énergique et résolue", a expliqué Justin Trudeau.

"Tout est sur la table", a-t-il ajouté.

Selon une source gouvernementale à l'AFP, Ottawa réfléchit notamment à imposer des droits de douane plus élevés sur certains produits en acier, sur les céramiques telles que des toilettes et des éviers, de la verrerie et du jus d'orange de Floride.

Les dirigeants des provinces et de l'opposition ont également évoqué la possibilité de bloquer les exportations de pétrole, d'électricité et de minéraux critiques du Canada.

Mais la Première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, s'est désolidarisée de ses collègues sur ce point, refusant mercredi de signer le communiqué final de la réunion. Elle s'oppose à toute perturbation en matière d'exportations pétrolières: plus de trois millions de barils de pétrole sont expédiés quotidiennement depuis sa province vers les États-Unis.

"L'Alberta n'acceptera tout simplement pas de droits de douane sur l'exportation de notre énergie ou d'autres produits, et nous ne soutenons pas non plus une interdiction des exportations de ces mêmes produits", a-t-elle posté sur X.

A l'inverse, son homologue de l'Ontario, moteur économique du pays, préconise une réponse forte. "Je suis désolé mais lorsque quelqu'un attaque votre pays et tente de priver des gens de leurs moyens de subsistance, il faut se battre comme on ne l'a jamais fait auparavant", a déclaré Doug Ford.

Ce dernier a expliqué que 500.000 emplois seraient en danger dans sa province si Donald Trump augmentait les droits de douane à 25%.

Cette mesure serait catastrophique pour le Canada selon les experts. Les Etats-Unis en sont en effet le premier partenaire commercial et la destination de 75% de ses exportations. Près de 2 millions de personnes au Canada en dépendent, sur une population de 41 millions d'habitants.


Le secrétaire d'État désigné par Trump appelle à une « diplomatie audacieuse » pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Le sénateur américain Marco Rubio témoigne devant une audience du comité sénatorial des relations étrangères sur sa nomination à la fonction de secrétaire d’État, au Capitole de Washington, DC, le 15 janvier 2025. (Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
Le sénateur américain Marco Rubio témoigne devant une audience du comité sénatorial des relations étrangères sur sa nomination à la fonction de secrétaire d’État, au Capitole de Washington, DC, le 15 janvier 2025. (Photo par ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP)
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  • L'actuel sénateur républicain de Floride a affirmé que le principal problème de l'Ukraine n'était pas qu'elle soit « à court d'argent », mais plutôt « à court d'Ukrainiens ».
  • « La vérité, c'est que dans ce conflit, la Russie ne peut en aucun cas s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine », a-t-il affirmé.

WASHINGTON : Marco Rubio, désigné secrétaire d'État par Donald Trump, a appelé mercredi à une « diplomatie audacieuse » des États-Unis pour mettre un terme à la guerre menée en Ukraine par la Russie.

« Cette guerre doit cesser, et cela devrait être la politique officielle des États-Unis que nous voulons qu'elle cesse », a déclaré le probable futur chef de la diplomatie américaine lors de son audition de confirmation au Sénat.

L'actuel sénateur républicain de Floride a affirmé que le principal problème de l'Ukraine n'était pas qu'elle soit « à court d'argent », mais plutôt « à court d'Ukrainiens ».

« La vérité, c'est que dans ce conflit, la Russie ne peut en aucun cas s'emparer de l'ensemble de l'Ukraine », a-t-il affirmé.

Mais « il est également irréaliste de croire qu'une nation de la taille de l'Ukraine, aussi compétente soit-elle (...), puisse repousser ces gens jusqu'à l'endroit où ils se trouvaient la veille de l'invasion » en 2022, a ajouté Marco Rubio.

Le 20 janvier, dès son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de résoudre le conflit en « 24 heures », ce qui fait craindre à l'Ukraine d'être forcée à faire des concessions majeures en échange de la paix. Or, Moscou a gagné du terrain ces derniers mois, tandis que l'armée ukrainienne, épuisée, manque de moyens.

Mercredi, Marco Rubio a également affirmé que « le rôle des États-Unis et de l'OTAN au XXI^e siècle » devait être remis en question.

Tout en reconnaissant l'importance de l'Alliance atlantique pendant la Guerre froide, le sénateur a affirmé qu'il était important pour les États-Unis d'avoir « non seulement des alliés de défense », mais aussi « des alliés de défense compétents, capables de défendre leur région ».

Début janvier, Donald Trump avait déclaré que les pays de l'Otan devaient accroître leur budget de défense pour le porter à 5 % de leur PIB.

Le président élu ne cache pas son mépris pour l'Alliance atlantique, pilier de la sécurité en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

Il avait notamment semé la panique durant la campagne électorale en menaçant de ne plus garantir la protection des pays de l'Otan face à la Russie tant que ceux-ci ne consacreraient pas un budget suffisant à leur défense.


L'UE appelle les 27 à scruter les investissements des entreprises à l'étranger pour endiguer les fuites de technologies

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  • La Commission européenne a recommandé aux États membres de l'UEd'examiner les risques d'investissements étrangers de leurs entreprises, craignant des fuites de technologies
  • Bruxelles recommande aux Vingt-Sept de « réexaminer » les « risques pour la sécurité économique » des transactions entre les entreprises européennes et celles de « pays tiers »

BRUXELLES : La Commission européenne a recommandé mercredi aux États membres de l'UE d'examiner les risques d'investissements étrangers de leurs entreprises, craignant des fuites de technologies dans trois secteurs clés : les semi-conducteurs, l'intelligence artificielle et le quantique.

Bruxelles recommande aux Vingt-Sept de « réexaminer » les « risques pour la sécurité économique » des transactions entre les entreprises européennes et celles de « pays tiers » dans ces trois domaines.

La Commission ne mentionne pas l'invasion russe en Ukraine, la concurrence de la Chine ou l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis, mais le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, évoque le contexte « géopolitique » et les « risques potentiels » qu'il peut entraîner.

« L'objectif est d'empêcher les investissements sortants de l'UE d'avoir une incidence négative sur la sécurité économique de l'Union en veillant à ce que des technologies et un savoir-faire essentiels ne tombent pas entre de mauvaises mains », a expliqué la Commission.

Le réexamen demandé par Bruxelles « doit durer 15 mois et couvrir les transactions en cours et passées, en remontant jusqu'au 1^(er) janvier 2021 ».

Les États membres sont invités à fournir un premier rapport d'avancement pour le 15 juillet, puis un rapport complet sur les risques identifiés pour le 31 mars 2026.

La souveraineté industrielle est au cœur du nouveau mandat de l'exécutif européen, dans le sillage du rapport de Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne (BCE) et ancien Premier ministre italien, qui doit être publié en 2024.

L'Europe accuse un retard économique par rapport aux États-Unis et accroît sa dépendance envers la Chine, a-t-il mis en garde.