Pourquoi les écoles du CCG pourraient se tourner vers un modèle hybride

De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
De nos jours, les étudiants exigent une plus grande flexibilité au niveau pédagogique, selon un responsable du secteur de l'éducation, alors que les sondages révèlent que les parents ne privilégient pas le même modèle d'enseignement. (AFP)
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Publié le Dimanche 26 décembre 2021

Pourquoi les écoles du CCG pourraient se tourner vers un modèle hybride

  • L'enseignement combiné, dit hybride, a gagné en popularité depuis que la pandémie de Covid-19 a éclaté
  • Les parents ne partagent pas les mêmes avis sur les bienfaits des cours à distance;ils estiment que cette méthode risque de priver leurs enfants de certaines compétences pratiques

DUBAÏ : L'enseignement à distance et les salles de classe virtuelles sont devenus la norme dans la plupart des régions du monde en proie à la pandémie de Covid-19 qui sévit depuis 2020.

Les informations sont véhiculées par le biais de forums de discussion, de vidéoconférences et de tests en ligne. Quant aux activités éducatives, elles ont été repensées selon différents formats et méthodes qui font appel, pour la plupart, à la technologie informatique via l'Internet.

Les nouveaux variants inquiétants qui émergent, tels que l'omicron, et la recrudescence des cas dans plusieurs régions du monde laissent présager que l'enseignement à distance est loin d'être une solution temporaire ; il est là pour rester.

En Irak, des élèves portant des masques assistent aux cours le premier jour de la rentrée à Mossoul. (AFP)
En Irak, des élèves portant des masques assistent aux cours le premier jour de la rentrée à Mossoul. (AFP)

La pandémie a certes bouleversé le calendrier scolaire de plus de 1,7 milliard d'étudiants dans le monde. Elle a par ailleurs donné un coup de pouce à la numérisation, en transformant la façon dont les élèves étudient, travaillent et communiquent entre eux.

Ce qui n’était au départ qu’une solution temporaire permettant aux écoles et aux universités de boucler l'année scolaire dans le respect d'une distanciation sociale stricte s'impose aujourd'hui comme un élément incontournable de notre système éducatif.

L'enseignement en ligne est désormais intégré aux méthodes pédagogiques. Il vient détrôner les méthodes traditionnelles d'enseignement en classe. On assiste ainsi à la naissance d'un nouveau modèle hybride alliant enseignement en ligne et enseignement présentiel.

Pour un grand nombre d'enseignants des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ce modèle constitue une approche plus « pragmatique » et plus « économe » pour l'apprentissage au 21e  siècle. Selon Jeffrey Smith, directeur des partenariats entre écoles chez iCademy Middle East, la tendance à l'avenir repose sur l'apprentissage combiné, dit hybride.

« Les étudiants et les familles s'attendent aujourd’hui à une flexibilité plus poussée que celle offerte par l'enseignement traditionnel », explique Jeffrey Smith à Arab News. Il attribue ce changement en grande partie à l'évolution des exigences qui sous-tendent le monde du travail moderne.

Les EdTech – ou technologies de l'éducation – reflètent elles aussi cette nouvelle tendance. En effet, la demande de solutions d'apprentissage en ligne a explosé pendant la pandémie. Le secteur des EdTech est appelé à atteindre une valeur de 404 milliards de dollars en 2025, contre 227 milliards de dollars en 2020.

Dans les universités du Conseil de coopération du Golfe (CCG), la demande de cours en ligne et hybrides avait déjà augmenté bien avant que la pandémie ne survienne. « Les cours en ligne encouragent les étudiants à persévérer, ce qui augmente leurs chances d'obtenir un diplôme et accroît les revenus des universités », explique M. Smith.

Les enseignants et les conférenciers ont eux aussi été contraints de s'adapter aux réalités imposées par la pandémie de Covid-19. (AFP)
Les enseignants et les conférenciers ont eux aussi été contraints de s'adapter aux réalités imposées par la pandémie de Covid-19. (AFP)

Dans le cas de l'Arabie saoudite qui représente le plus grand marché en matière d'éducation parmi les pays du CCG, près de 77 % des cours ont été dispensés à distance tout au long de la pandémie, comme le révèle une étude publiée en juin par Citrix Systems, société de cloud computing (informatique en nuage, NDRL).

L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon de cadres supérieurs, de responsables informatiques, d'enseignants et d'administrateurs dans des universités saoudiennes. La majorité des répondants (81 %) considèrent que les méthodes d'apprentissage hybrides amélioreront l'expérience d'apprentissage au cours de la prochaine année universitaire et la moitié d'entre eux estiment que cette nouvelle méthode améliorera considérablement l'apprentissage.

Aux Émirats arabes unis (EAU), au Qatar, à Oman, à Bahreïn et au Koweït, des établissements universitaires de renom se sont également engagés à numériser leur système éducatif.

Comme on pouvait s'y attendre, le marché des technologies éducatives et des salles de classe virtuelles au Moyen-Orient et en Afrique est appelé à atteindre 7,1 milliards de dollars d'ici à 2027, selon une étude de The Insight Partners.

L'Europe compte actuellement la plus vaste communauté EdTech, et plus de la moitié des 20 premières entreprises d'EdTech de l'Europe sont implantées au Royaume-Uni – ce pays est l'un des plus importants fournisseurs de solutions intelligentes en matière d'éducation dans les pays du Golfe.

Firefly en est un exemple : ce portail consulté par plus d'un million d'élèves, d'enseignants et de parents est disponible dans plus de 600 écoles aux Émirats arabes unis (EAU), au Qatar, à Oman et en Arabie saoudite.

Le marché des EdTech et des salles de classe intelligentes au Moyen-Orient et en Afrique devrait atteindre 7,1 milliards de dollars d'ici à 2027. (Photo d'archive AFP)
Le marché des EdTech et des salles de classe intelligentes au Moyen-Orient et en Afrique devrait atteindre 7,1 milliards de dollars d'ici à 2027. (Photo d'archive AFP)

L'Applied Science University (ASU) au Bahreïn atteste de la montée en puissance de l'apprentissage en ligne : après la levée des restrictions imposées par la Covid-19, les étudiants ont eu le choix de retourner au campus ou de poursuivre leurs études à distance pour l'année universitaire 2021.

« 25 % de nos étudiants ont décidé de se rendre au campus contre 75 % qui ont préféré poursuivre leurs études à distance », confie à Arab News Ghassan Aouad, président de l'ASU.

On attache certes une grande importance aux incidences « psychologiques » défavorables que peut avoir la pandémie sur les étudiants. Toutefois, M. Aouad souligne les avantages considérables que présente l'apprentissage en ligne.

« Nous avons dispensé à nos étudiants des connaissances de très grande qualité ; enregistrer tous les cours a sans doute été avantageux », ajoute-t-il.

« La transition vers l'enseignement en ligne a en outre permis de renforcer les connaissances informatiques, la gestion du temps et l'autonomie des étudiants », a-t-il ajouté.

Le modèle hybride comporte bien entendu des inconvénients, dans la mesure où la moitié de la population mondiale – ou presque –  n'a pas accès à l'internet. Les établissements ne possédant pas une bonne infrastructure numérique sont confrontés à des problèmes de technologie, d'accessibilité et de communication entre enseignants, étudiants et parents.

De nombreuses écoles et universités n'étaient pas disposées à faire face à cette transition lorsque la pandémie a frappé. Elles ont été contraintes de se tourner vers l'enseignement en ligne pour survivre.

En effet, un rapport publié récemment par l'Unicef indique qu'au moins 460 millions d'étudiants dans le monde sont incapables de suivre des cours à distance parce qu'ils ne disposent pas des équipements ou des infrastructures nécessaires.

Pour assurer une meilleure intégration, les écoles et les universités redoublent d'efforts pour ramener les étudiants dans les salles de classe. Les EAU ont récemment adopté des protocoles de sécurité visant à retourner à 100% aux cours en présentiel à compter de janvier 2022.

Dans la même optique, le gouvernement saoudien a consacré plus d'un milliard de SAR à la réhabilitation des établissements conformément aux protocoles de sécurité. Cette démarche vise à garantir un retour sans heurts dans les écoles et les universités pour les étudiants et le personnel.

L'Autorité saoudienne des produits alimentaires et pharmaceutiques a approuvé d'administrer le vaccin Pfizer pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, ce qui permettra aux élèves de ce groupe d'âge de réintégrer les salles de classe.

Si les modèles d'apprentissage à distance fournissent une réponse adaptée aux défis liés à la pandémie, peu de gens considèrent que les cours traditionnels en classe sont révolus.

Près de la moitié de la population du monde n'a pas accès à l'internet. (AFP)
Près de la moitié de la population du monde n'a pas accès à l'internet. (AFP)

« Je ne pense pas que le modèle hybride reposera à parts égales sur les deux méthodes », affirme M. Aouad. « L'enseignement traditionnel sur le campus continuera de prendre le dessus et comportera un volet virtuel.  Cette combinaison deviendra la norme, surtout pour les cours généraux. En revanche, les étudiants devront se rendre sur le campus pour assister aux cours pratiques ».

Selon lui, les compétences en matière de relations interpersonnelles, d'analyse et de réflexion critique nécessaires aux étudiants pour réussir dans plusieurs professions ne peuvent être transmises au moyen d'une webcam.

De toute évidence, les parents ne partagent pas les mêmes avis sur les bienfaits des cours en présentiel et à distance. Un récent sondage mené par le gouvernement des Émirats arabes unis et auquel 28 171 personnes ont répondu révèle que 59 % des parents privilégient les cours à distance contre 41 % qui sont favorables aux cours en présentiel.

George Tharakan, père d'un garçon de 10 ans qui fréquente l'Apple International Community School à Dubaï, estime que l'apprentissage à distance a amélioré l'interaction entre les membres de la famille, évité les harcèlements en milieu scolaire et permis aux parents d'aider leurs enfants à faire leurs devoirs et leurs activités.

Les compétences en matière de relations interpersonnelles, d'analyse et de réflexion critique nécessaires aux étudiants pour réussir dans plusieurs professions ne peuvent être transmises au moyen d'une webcam. (Photo fournie)
Les compétences en matière de relations interpersonnelles, d'analyse et de réflexion critique nécessaires aux étudiants pour réussir dans plusieurs professions ne peuvent être transmises au moyen d'une webcam. (Photo fournie)

Il reconnait en revanche que les cours en ligne ne permettent pas à son enfant d’interagir avec d'autres élèves, ils l’amènent à privilégier la dactylographie ou la communication verbale au détriment de la rédaction écrite, et l’exposent à des problèmes techniques.

Aaliyah Khan, mère de deux enfants, se dit impressionnée par la transition rapide et sans heurts vers l'apprentissage en ligne au cours de la pandémie. Elle continue toutefois à privilégier l'apprentissage traditionnel dans les salles de classe.

« Les cours doivent être dispensés en ligne uniquement lorsque cela est nécessaire, et ne doivent pas être un choix. Je ne suis pas non plus favorable aux méthodes hybrides, car elles contraignent les élèves à passer beaucoup de temps devant l'écran, et je ne suis pas favorable à cette pratique », explique Mme Khan à Arab News.

« Grâce aux cours en présentiel, les élèves établissent des relations sociales et des liens sains. Voilà pourquoi les êtres humains sont des animaux sociaux. Outre les avantages sociaux que procurent les cours en classe, ils permettent aux élèves de mieux se concentrer et de participer plus activement aux activités pédagogiques ».

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

EN CHIFFRES

1,7 milliard d'étudiants ont vu leur éducation interrompue par la pandémie de Covid-19.

 

460 millions de jeunes à travers le monde n'ont pas la possibilité de poursuivre leurs études à distance.

 

404 milliards de dollars sera la valeur du secteur EdTech à l'échelle mondiale d'ici 2025, contre 227 milliards de dollars en 2020.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.