LONDRES: Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du CCG et celle du Royaume-Uni ont déclaré que la relation stratégique entre les deux parties était indispensable afin de promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité et le développement économique dans la région du Moyen-Orient et même au-delà.
Lundi, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a rencontré ses homologues ainsi que le Secrétaire général du CCG à Chevening, en Angleterre.
Lors de l’entretien, les ministres ont convenu que les liens entre le Royaume-Uni et le CCG seraient consolidés dans tous les domaines. Ils se sont également engagés à développer le partenariat dans les domaines émergents, notamment les technologies propres, l’infrastructure digitale et la cybernétique.
Le Royaume-Uni et le CCG travaillent en étroite collaboration dans de multiples domaines, y compris celui du dialogue politique, de la sécurité, de la politique étrangère, du commerce et de l’investissement, et du développement.
Le partenariat redynamisé contribuera à assurer la sécurité des citoyens du Royaume-Uni et de ceux du CCG. Il créera également des opportunités d’affaires et d’emplois, a dit le Bureau des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement (FCDO).
Les États membres du Royaume-Uni et du CCG ont insisté sur l’importance de favoriser les liens entre les peuples – des liens qui constituent un facteur essentiel dans la promotion de la compréhension et un élément-clé de l’innovation, des opportunités d’affaires et des échanges culturels et éducatifs.
Par ailleurs, ils ont réitéré leur engagement à travailler ensemble afin d’identifier les opportunités bilatérales en faveur d’un investissement conjoint dans l’infrastructure, les technologies propres et les pays en voie de développement.
La première étape de cette collaboration consisterait à mettre en place des dispositifs pour aboutir à un partenariat solide et élaborer de potentiels projets d'investissement conjoints.
Les ministres des Affaires étrangères ont salué l'ambitieuse stratégie quinquennale ainsi que l'élargissement de la mission du British Investment International (BII), l'institution britannique de financement du développement.
Le BII jouera effectivement un rôle important dans la proposition du gouvernement britannique d’aider les pays en voie de développement à satisfaire leurs besoins de financement des infrastructures et des entreprises.
Les ministres ont ensuite évoqué la reprise des pourparlers en ce qui concerne le Plan d'action global commun (PAGC) à Vienne et ont souligné que c’était la dernière occasion de rétablir le Plan, étant donné que l'escalade nucléaire continue de l'Iran compromet les avantages de l'accord ainsi que la sécurité régionale et internationale.
Ils ont incité l’Iran à saisir l’opportunité diplomatique actuelle et de rétablir le PAGC, pour éviter de conduire la région et la communauté internationale vers une crise.
Les ministres ont enfin indiqué que la restauration du PAGC ouvrirait la voie vers des efforts diplomatiques plus inclusifs et durables pour garantir la sécurité régionale dans les pays du Golfe qui seraient définitivement exempts d’armes nucléaires.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com