Covid-19: le Maroc se dirige vers un durcissement des mesures restrictives

Un marocain se fait vacciner contre la Covid-19 le 5 octobre 2021. (AFP).
Un marocain se fait vacciner contre la Covid-19 le 5 octobre 2021. (AFP).
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Publié le Lundi 20 décembre 2021

Covid-19: le Maroc se dirige vers un durcissement des mesures restrictives

  • Près d’un mois après un allégement des mesures restrictives au Maroc, le Royaume pourrait de nouveau avoir à resserrer la vis
  • «Si le rythme de vaccination ne s’accélère pas et si la courbe des contaminations repart à la hausse, le gouvernement sera obligé de réinstaurer un couvre-feu de 21h à 5h»

CASABLANCA: Près d’un mois après un allégement important des mesures restrictives au Maroc, avec une levée du couvre-feu le 10 novembre 2021, le Royaume pourrait de nouveau avoir à resserrer la vis. Selon les informations dont dispose Arab News en français, ce scénario de durcissement des mesures restrictives serait sur la table du gouvernement pour les prochains jours.

Tout dépendra de l’évolution de la situation épidémique et de la vitesse de propagation du variant Omicron de la Covid-19, le premier cas ayant été détecté le 15 décembre à Casablanca. La fermeture des frontières aériennes et maritimes, décidée le 29 novembre dernier, a d’ailleurs été prolongée jusqu’au 31 décembre et pourrait se poursuivre au mois de janvier 2022.

«Si le rythme de vaccination ne s’accélère pas et si la courbe des contaminations repart à la hausse, le gouvernement sera obligé de réinstaurer un couvre-feu de 21h à 5h, il maintiendra la fermeture des frontières et imposera de nouvelles restrictions liées aux déplacements interurbains, aux rassemblements et aux activités culturelles et festives», nous confie une source.

Durcissement des mesures restrictives

Contacté par nos soins, le Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, n’exclut pas un durcissement des mesures restrictives.

«Aujourd’hui, la situation est sous contrôle. Le Maroc a dépassé la vague de contaminations liée au variant Delta et tous les indicateurs sont au vert. Toutefois, à cause de la forte propagation du variant Omicron et de la réticence de certains à se faire vacciner, notamment à la troisième dose, la situation pourrait devenir inquiétante. Un recours au durcissement des mesures restrictives n’est donc pas exclu», nous déclare-t-il.

Il regrette, par ailleurs, un tel scénario, contraignant pour la vie sociale et pour l’économie du pays, et que l’on pourrait l’éviter grâce à l’accélération du rythme de vaccination et à l’adoption des mesures barrières. Il lance ainsi un appel aux récalcitrants. En effet, même si le vaccin ne protège pas totalement contre le variant Omicron, il réduit de manière significative les cas graves et sévères.

«Instauration progressive»

«Je pense qu’il y aura une instauration progressive des mesures restrictives proportionnelle aux connaissances dont on dispose sur le variant Omicron, à l’évolution de la pandémie et aux vagues qui seront liées à Omicron dans les autres pays. Moins on vaccine, moins on respecte les mesures barrières, plus il y aura des mesures restrictives», avertit-il.

Selon lui, il faudra, outre le respect des mesures barrières, accélérer la vaccination des jeunes âgés de 17 ans et commencer celle des 5 à 11 ans puisqu’ils pourraient être un réservoir important du virus et donc des propagateurs du variant Omicron.

Situation épidémique sous contrôle

Rappelons que, depuis plusieurs semaines, le Maroc est sorti de la vague liée au variant Delta qui a fait rage de juillet à septembre 2021. La situation épidémique est sous contrôle, avec une propagation moindre du virus.

Depuis le début de la pandémie, plus de 950 000 cas positifs ont été détectés, 10 millions de tests de dépistage effectués et 14 800 décès ont été enregistrés à ce jour.

«Ces dernières semaines, tous les indicateurs liés à la pandémie sont passés au vert. Le taux de positivité, qui était de 25% au mois d’août 2021, se situe actuellement, au maximum, entre 1 et 2%, ce qui prouve que le virus circule beaucoup moins. En ce qui concerne le taux d’occupation des lits de réanimation, nous sommes passés de plus de 52% à 1,8% aujourd’hui. La situation épidémique est en effet maîtrisée, mais on constate que, depuis deux semaines, de plus en plus de cas positifs – quelques dizaines de plus chaque jour – sont enregistrés. S’agit-il des prémices d’une nouvelle vague liée à la saison hivernale et aux variants Delta et Omicron, ou de simples fluctuations?», se demande Tayeb Hamdi.

Quoi qu’il en soit, une nouvelle vague de contaminations est fort probable au Maroc dans les prochaines semaines, notamment à cause de la saison froide, du variant Delta, qui est dominant au Maroc, mais également à cause du variant Omicron. Pour limiter la propagation de ce dernier, les autorités sanitaires du Royaume ont lancé une enquête épidémiologique tout en renforçant la veille génomique des tests de dépistage.

Près de 70% de la population est vaccinée

Grâce à la forte mobilisation des autorités sanitaires et à l’approche anticipative du Maroc, sous la supervision de la plus haute autorité du pays, le roi Mohammed VI, le Maroc figure aujourd’hui parmi les nations qui ont lutté le plus efficacement contre la propagation de la Covid-19. Aujourd’hui, près de 70% de la population marocaine a reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid-19, soit près de 25 millions de Marocains.

63% de la population a reçu la deuxième dose et plus de 2,25 millions d’individus ont reçu la troisième, «mais c’est un chiffre qui reste bas par rapport à la population cible de la troisième dose. Nous avons un déficit de 4,5 millions de personnes qui auraient dû recevoir cette dose mais ne l’ont pas reçue», regrette par ailleurs Tayeb Hamdi.

Le 17 décembre dernier, le Maroc a enregistré 209 nouveaux cas de contamination, 232 guérisons et 2 décès. Les cas actifs s’élèvent à 1 317, alors que les cas graves sont de 97, parmi lesquels une personne placée sous intubation.


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


 


Pour l'Iran, le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu signifie «la mort politique» d'Israël

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  • Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue"
  • Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant

TEHERAN: Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël.

"Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue" et de "grande victoire pour les mouvements de résistance palestinien et libanais", respectivement le Hamas et le Hezbollah, tous deux soutenus par la République islamique.

Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024".

La CPI a aussi émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, pour les mêmes chefs, "sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", jour de l'attaque sans précédent du Hamas en Israel, qui a déclenché la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'Iran fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis l'instauration de la République islamique en 1979, et ne reconnaît pas l'Etat d'Israël.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de M. Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.