Les forces de sécurité ont tué au moins neuf membres d'une cellule «terroriste» dans le nord du Liban, liée au groupe jihadiste Etat islamique et impliquée dans la mort de plusieurs Libanais dont des soldats, selon une source sécuritaire dimanche.
Par ailleurs, «deux soldats ont été tués» dimanche avant l'aube dans le nord du pays dans des circonstances encore floues, a indiqué un communiqué militaire sans lier ces morts à l'opération antiterroriste.
Samedi, les forces de sécurité intérieure (FSI) ont «réussi à localiser les membres d'un groupe terroriste dans une maison isolée dans la région de Wadi Khaled», tuant un nombre indéterminé d'entre eux, selon les FSI.
D'après une source sécuritaire, «au moins neuf membres du groupe ont été tués». «Mais il y aurait d'autres morts ensevelis sous les décombres» car «les FSI ont dû dynamiter une partie de la maison».
L'armée et les FSI pourchassent depuis plus d'un mois cette cellule, impliquée dans le meurtre le 21 août de deux membres de la police municipale et du fils du maire de la localité de Kaftoun (nord).
Le 14 septembre, des affrontements entre des membres de ce groupe et l'armée avaient fait quatre morts parmi les militaires qui avaient alors tué le chef de la cellule, Khaled al-Tallawi.
Selon le communiqué des FSI, la cellule «liée au groupe Etat islamique» compte «plus de 15 membres», dont trois ont déjà été arrêtés.
Dans l'attaque de dimanche matin, «un terroriste» est mort en plus des deux soldats tués, selon l'armée.
«Le terroriste tué était à bord d'une moto et essayait d'entrer à l'intérieur d'un poste de l'armée, où des soldats ont répliqué, le tuant immédiatement», a-t-elle ajouté précisant qu'il portait «des grenades et une ceinture explosive qu'il avait l'intention de faire exploser».