Mohammed ben Salmane à Oman: $10 milliards en contrats d’entreprises entre les deux pays

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, à Mascate, la capitale d'Oman, le 6 décembre 2021. (Photo, AFP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et le sultan d'Oman, Haitham ben Tariq, à Mascate, la capitale d'Oman, le 6 décembre 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 07 décembre 2021

Mohammed ben Salmane à Oman: $10 milliards en contrats d’entreprises entre les deux pays

  • La visite à Oman est une «affirmation des liens de fraternité et de parenté, et des relations historiques qui lient le Sultanat d'Oman au Royaume d'Arabie saoudite»
  • La tournée du prince héritier précède le sommet du CCG qui se tiendra à Riyad ce mois

RIYAD: À la veille de l'arrivée du prince héritier Mohammed ben Salmane à Mascate, l'Arabie saoudite et Oman ont signé 13 mémorandums d'accord dont la valeur dépasserait les 10 milliards de dollars.

Les accords ont été signés par des sociétés omanaises entièrement détenues par l'autorité d'investissement du Sultanat, a rapporté lundi la télévision publique omanaise.

Le groupe OQ, fournisseur mondial d'énergie basé à Oman, a signé trois de ces accords. Le premier a été conclu avec ACWA Power et Air Products dans les domaines de la pétrochimie, des énergies renouvelables et de l'hydrogène vert. Le deuxième, relatif au stockage du pétrole, a été signé avec Saudi Aramco. Enfin, le troisième, portant sur le développement du projet de complexe pétrochimique Duqm d'Oman, a été établi avec SABIC.

Le groupe Omran a signé un mémorandum avec la société saoudienne immobilière Dar Al-Arkan pour le développement de la plage Yetti à Oman. Omran crée des actifs touristiques durables et authentiques ainsi que des communautés et des destinations conçues pour stimuler la croissance économique et contribuer à la diversification de l'économie.

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman est accueilli par le sultan d'Oman, Haitham benn Tariq, à son arrivée à l'aéroport de Mascate, la capitale d'Oman, le 6 décembre 2021. (Photo, AFP)

 

Un autre mémorandum a été signé par Fisheries Development Oman et le groupe national d'aquaculture d'Arabie saoudite, ou Naqwa, pour promouvoir la coopération dans le domaine de la pêche.

Le groupe saoudien Tadawul et le marché des valeurs mobilières de Mascate ont également signé un mémorandum de coopération qui œuvre pour le fonctionnement de la bourse et la double cotation des entreprises.

Asyad, un groupe logistique basé à Oman, a signé un accord avec Saudi Bahri, une société de transport et de logistique, tandis que Minerals Development Oman a signé un accord avec Maaden Phosphate Co. pour renforcer la coopération dans le secteur minier.

Badr Al-Badr, directeur général du programme d'entrepreneuriat des entreprises nationales en Arabie saoudite, a déclaré que la valeur totale des investissements des mémorandums d'accord dépassait sans doute les 10 milliards de dollars, a rapporté l'agence de presse d'Oman (ONA).

Le prince héritier Mohammed ben Salmane est arrivé lundi à Oman. C’est la première étape de sa tournée officielle dans les pays du Golfe. Cette visite devrait s'appuyer sur les discussions que le sultan omanais Haitham bin Tariq a eues avec le roi Salmane lors de sa visite en Arabie saoudite en juillet.

La visite du prince héritier «se fonde sur les directives du roi Salmane ainsi que sa volonté de communiquer avec les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et de renforcer les liens», a affirmé la Cour royale dans un communiqué publié par l'Agence de presse saoudienne.

Selon l'agence de presse d'Oman, le prince rencontrera le sultan et ils examineront les questions d'intérêt commun, dans le but de conduire les deux pays et les deux peuples vers le progrès et la prospérité.

La visite à Oman est une «affirmation des liens de fraternité et de parenté, et des relations historiques qui lient le Sultanat d'Oman au Royaume d'Arabie saoudite», indique le rapport de l'ONA. Et d’ajouter que les deux pays «se préparent pour une nouvelle étape de coopération économique et d'investissement dans tous les domaines.»

D’après l’ONA, les deux pays ont réaffirmé en juillet leurs plans d'investissements conjoints dans les technologies avancées, l'innovation, les projets d'énergie renouvelable, la santé industrielle, l'immobilier, le tourisme, les industries de conversion pétrochimique, les chaînes d'approvisionnement, les partenariats logistiques, les technologies de l'information et les technologies financières.

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman est accueilli par le sultan d'Oman, Haitham benn Tariq, à son arrivée à l'aéroport de Mascate, la capitale d'Oman, le 6 décembre 2021. (Photo, AFP)

 

«Les exploits réalisés au cours des cinq derniers mois et l'échange de visites entre les responsables reflètent le vif désir des deux pays de travailler ensemble», a déclaré l'agence, ajoutant que cela inclut notamment la création du Forum d'investissement saoudo-omanais, qui s'est tenu à Mascate en août, et au cours duquel certains accords ont été signés.

Les deux pays ont même signé un mémorandum mettant en place un conseil de coordination, ainsi qu'un accord distinct ayant pour but de promouvoir les échanges et les investissements des secteurs public et privé, et de renforcer la coopération en termes d'environnement et de sécurité alimentaire.

Selon une déclaration conjointe, les deux parties se sont également mises d’accord pour accélérer l'ouverture de leurs postes frontaliers afin de faciliter la circulation de personnes et de biens pour «intégrer les chaînes d'approvisionnement en vue d’atteindre l'insertion économique souhaitée.»

Au cours de sa tournée régionale, le prince héritier saoudien rencontrera également des dirigeants et des hauts responsables des Émirats arabes unis, du Qatar, de Bahreïn et du Koweït pour discuter des relations bilatérales. Cette tournée précède le sommet du CCG qui se tiendra à Riyad ce mois. Le prince devrait se rendre à Abu Dhabi après sa visite à Oman.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.