Olaf Scholz, la revanche de «l'automate»

Il n'existe ainsi aucune biographie du futur chancelier, pourtant ministre à plusieurs reprises et ancien maire de Hambourg, la deuxième ville du pays. (Photo, AFP)
Il n'existe ainsi aucune biographie du futur chancelier, pourtant ministre à plusieurs reprises et ancien maire de Hambourg, la deuxième ville du pays. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 25 novembre 2021

Olaf Scholz, la revanche de «l'automate»

  • Décrit par le Spiegel comme «l'incarnation de l'ennui en politique», le nouveau chancelier a franchi tous les échelons de l'action publique depuis les années 70
  • Son ton monocorde lui fait gagner le surnom de «Scholzomat», une boutade qui lui déplaît même s'il a admis que «ce n'est pas faux », mais assure «rire plus souvent que les gens ne pensent»

D'"automate" à chancelier. L'austère Olaf Scholz, longtemps mal-aimé du parti social-démocrate, s'apprête à prendre la suite d'Angela Merkel à la tête d'une coalition inédite de trois partis, grâce à son expérience de ministre et d'élu local, et à une campagne sans fausse note.

A 63 ans, le grand argentier du gouvernement Merkel a dévoilé mercredi l'accord final de coalition négocié depuis deux mois avec les écologistes et les libéraux. Il ouvre la voie à son élection, la semaine du 6 décembre, comme chancelier de la première économie européenne au terme d'une improbable remontée d'un parti SPD décrit il y a peu comme moribond.

Sans faire de vague et en s'inspirant du style Merkel, jusqu'au mimétisme dans la gestuelle, cet adepte de la course à pied est parvenu à s'imposer alors qu'il reste assez méconnu des Allemands eux-mêmes.

Il n'existe ainsi aucune biographie du futur chancelier, pourtant ministre à plusieurs reprises et ancien maire de Hambourg, la deuxième ville du pays.

Décrit par le Spiegel comme «l'incarnation de l'ennui en politique», M. Scholz a franchi tous les échelons de l'action publique depuis les années 70.

Né à Osnabrück le 14 juin 1958 d'un père voyageur de commerce et d'une mère au foyer, il est entré dès 1975 au sein du puissant mouvement des Jeunes du SPD, les "Jusos".

Il a alors les cheveux longs, porte des pulls en laine et participe à nombre de manifestations pacifistes.

Olaf Scholz mène en parallèle des études de juriste et, le crâne désormais lisse, ouvre en 1985 un cabinet d'avocat spécialisé dans le droit du travail.

Il défend notamment les salariés dans de nombreux dossiers, à partir de la réunification allemande en 1990, de privatisation et de démantèlement d'entreprises d'ex-RDA.

Sa carrière va réellement prendre son envol lorsque le social-démocrate Gerhard Schröder arrive à la chancellerie. Elu député en 1998, M. Scholz devient secrétaire général du SPD en 2002.

Il doit alors chaque jour expliquer devant les caméras le détail des impopulaires réformes libérales du chancelier.

Son ton monocorde lui fait gagner le surnom de "Scholzomat", une boutade qui déplaît à M. Scholz même s'il a admis en août que "ce n'était certainement pas une description entièrement fausse". "On me posait toujours les mêmes questions et j'y apportais toujours les mêmes réponses", se défend celui qui assure "rire plus souvent que les gens ne pensent".

La libéralisation du marché du travail dans un pays alors considéré comme "l'homme malade de l'Europe" va diviser la gauche allemande et précipiter la défaite de M. Schröder face à Angela Merkel en 2005.

En 2007, Olaf Scholz rebondit au ministère du Travail de la grande coalition, un poste qui lui permet de polir son image à la faveur de la crise financière de 2008 et des mécanismes de chômage partiel qu'il met en place.

En 2011, ce boulimique de politique, un milieu dont est aussi issue son épouse, Britta Ernst, ministre de l'Education dans la région du Brandebourg, devient maire de la ville hanséatique.

M. Scholz y mène une politique ambitieuse en matière de logements sociaux et de petite enfance, mais se montre dispendieux avec les deniers publics.

Si l'élu fait exploser le budget de sa ville entre 2011 et 2018, il s'en tient au niveau fédéral à son credo: "On ne donne que ce que l'on a".

M. Scholz succède en effet au prestigieux poste de ministère des Finances au très orthodoxe chrétien-démocrate Wolfgang Schäuble, dont il poursuit la gestion financière inflexible.

Son positionnement centriste contribue à le marginaliser au sein même de son parti, au point qu'en 2019, les militants lui préfèrent pour les diriger un duo de quasi inconnus, nettement plus à gauche.

M. Scholz parvient néanmoins à rebondir à la faveur de la pandémie, n'hésitant pas à rompre avec la doxa budgétaire et à sortir le "bazooka" de la dépense publique.

Malgré le désaveu de 2019, le SPD, un des plus vieux partis européens, le choisit pour défendre ses couleurs, en dépit de plusieurs affaires qui ternissent son passage aux Finances.

Il y a en particulier la faillite retentissante de la société financière Wirecard, fierté de l'économie allemande à l'origine de fraudes massives que l'autorité de surveillance, qui dépendait du ministère de M. Scholz, n'a pas détectées.

Pas de quoi au final perturber son ascension vers la chancellerie, où il va succéder à Angela Merkel, avec laquelle cet homme, qui se décrit comme "féministe", affirme avoir "toujours" entretenu de "bonnes relations".


"A la maison": Merz promet le retour d'une Allemagne active en Europe

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte (à droite), et le chancelier allemand, Friedrich Merz (à gauche), s'expriment lors d'une conférence de presse à l'issue de leur réunion bilatérale au siège de l'OTAN à Bruxelles, le 9 mai 2025. (AFP)
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte (à droite), et le chancelier allemand, Friedrich Merz (à gauche), s'expriment lors d'une conférence de presse à l'issue de leur réunion bilatérale au siège de l'OTAN à Bruxelles, le 9 mai 2025. (AFP)
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  • Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a promis vendredi de donner un nouvel élan à l'Europe lors d'une rencontre avec les responsables de l'Union européenne à Bruxelles

BRUXELLES: Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, a promis vendredi de donner un nouvel élan à l'Europe lors d'une rencontre avec les responsables de l'Union européenne à Bruxelles, où son arrivée, en pleine période de tensions géopolitiques, suscite de grands espoirs.

Le dirigeant, qui a promis d'être un chancelier "très européen" s'est engagé à ce que l'Allemagne joue un rôle "fort" et "actif" au sein de l'UE.

"Les défis auxquels nous sommes confrontés sont de taille et nous ne pourrons les relever qu'ensemble", a-t-il lancé, évoquant longuement ses déplacements à Paris et Varsovie en milieu de semaine.

Le dossier sur lequel le nouveau chancelier est le plus attendu est sans aucun doute la défense, l'Europe cherchant à muscler considérablement ses efforts dans le domaine, face à un allié américain de plus en plus incertain.

- "Bâton de pèlerin" -

Longtemps un chantre de l'orthodoxie budgétaire, M. Merz a déjà marqué des points auprès de Bruxelles en se disant favorable à un assouplissement de certaines règles fiscales européennes pour permettre aux Etats de l'UE d'investir davantage dans la défense.

Il s'est aussi plongé sans attendre dans l'épineux dossier des droits de douane, échangeant jeudi soir avec le président américain Donald Trump, qui, assure-t-il, l'a invité à Washington.

Lors d'une conférence de presse aux côtés de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le sexagénaire a rappelé son passé d'eurodéputé au début des années 1990, un mandat qui l'a "marqué", assure-t-il.

"D'une certaine manière, je rentre à la maison à Bruxelles, je rentre à la maison en Europe", a-t-il lancé, se réjouissant que sa visite coïncide avec la Journée de l'Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne.

"C'est un signal très important, parce que vous montrez clairement que la politique européenne est pour vous une priorité absolue", a salué la cheffe de l'exécutif européen, Allemande comme lui.

"Il était temps!", souffle un diplomate. "On attend et on a besoin d'une Allemagne forte, qui soit capable de tenir son bâton de pèlerin", assure-t-il, sous couvert d'anonymat.

Voilà six mois que les Européens étaient suspendus aux rebondissements de la politique allemande, impatients de relancer un continent confronté à une cascade de crises.

- Auf Wiedersehen Scholz-

La rupture de style entre Friedrich Merz et Olaf Scholz est appréciée par de nombreux Européens.

A la tête de l'Allemagne de 2021 à 2025, l'ancien chancelier social-démocrate a laissé un souvenir amer à Bruxelles, des diplomates lui reprochant son attentisme et une proximité jugée excessive avec Washington.

"Un nouveau leader est toujours synonyme d'une nouvelle dynamique", a relevé vendredi Antonio Costa, le président du Conseil européen, qui réunit les chefs d’État et de gouvernement des 27 Etats membres.

Le retour de l'Allemagne sur le devant de la scène européenne, s'il se confirme, ne se fera toutefois pas sans frictions.

Elu sur une ligne de fermeté, notamment en matière migratoire, le nouveau chancelier a déjà suscité des tensions en décidant unilatéralement de refouler la plupart des demandeurs d'asile aux frontières de l'Allemagne - un geste qui a froissé plusieurs partenaires.

"L'immigration est un défi européen commun qui nécessite une solution européenne commune", a d'ailleurs commenté Mme von der Leyen aux côtés de M. Merz.

Le chancelier allemand a promis de ne "pas faire cavalier seul" sur cette question: "je suis un partisan du marché unique européen et de l'espace Schengen et je tiens à le faire savoir à tous les chefs d'État et de gouvernement d'Europe qui pourraient craindre une escalade".


Robert Francis Prevost devient Léon XIV, le premier pape américain

Le pape nouvellement élu Léon XIV, Robert François Prévost, arrive pour la première fois sur le balcon de la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, après que les cardinaux ont terminé le conclave, au Vatican, le 8 mai 2025. (AFP)
Le pape nouvellement élu Léon XIV, Robert François Prévost, arrive pour la première fois sur le balcon de la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre, après que les cardinaux ont terminé le conclave, au Vatican, le 8 mai 2025. (AFP)
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  • Pour la première fois de son histoire, l'Eglise catholique a élu un pape américain, Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi Léon XIV
  • Son premier message au balcon de la basilique Saint-Pierre a été un "appel de paix" à "tous les peuples" devant une foule en liesse

Cité du Vatican, Saint-Siège: Pour la première fois de son histoire, l'Eglise catholique a élu un pape américain, Robert Francis Prevost, 69 ans, devenu jeudi Léon XIV, dont le premier message au balcon de la basilique Saint-Pierre a été un "appel de paix" à "tous les peuples" devant une foule en liesse.

C'est le cardinal "protodiacre", le Français Dominique Mamberti, qui a prononcé la célèbre formule "Habemus papam" ("nous avons un pape") et a présenté le successeur de François, près de 24 heures après le début du conclave des cardinaux dans la chapelle Sixtine.

Dans la foulée, Léon XIV s'est adressé, très ému, aux plus de 1,4 milliard de catholiques: "Que la paix soit avec vous tous!", ont été ses premiers mots, dans un italien teinté d'accent américain. "Merci au pape François", décédé le 21 avril à 88 ans, a-t-il aussi lancé remerciant ses collègues cardinaux de l'avoir élu.

Fidèles et touristes massés sur la place Saint-Pierre ont salué par un tonnerre d'applaudissements son apparition tandis que les cloches sonnaient à toute volée, un peu plus d'une heure après que la fumée blanche fut sortie de la mince cheminée installée sur le toit de la chapelle Sixtine.

Vêtu d'une mozette rouge et d'une étole, des habits liturgiques que François avait abandonnés, Léon XIV a appelé à "construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix".

Une vidéo diffusée par le Vatican dans la soirée le montre sortant de la chapelle Sixtine après son élection, chaleureusement salué par les cardinaux, avant une prière dans la chapelle Pauline voisine.

Du Liban à l'Espagne en passant par l'Italie, l'UE ou Israël, les réactions internationales se sont multipliées dès l'annonce de son élection.

Donald Trump a félicité le nouveau pape, parlant d'un "grand honneur" pour les Etats-Unis tandis que le président français Emmanuel Macron a plaidé pour que le "nouveau pontificat soit porteur de paix et d'espérance".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui a souhaité de "réussir à promouvoir l'espoir" et le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a souhaité qu'il "poursuive l'héritage de François".

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit espérer que le Vatican continue à soutenir "moralement et spirituellement" Kiev, et Vladimir Poutine s'est dit certain qu'une coopération constructive se poursuivra entre la Russie et le Vatican.

- "Critères géopolitiques" -

Au Vatican la joie était grande chez les Américains présents place Saint-Pierre. "On ne s'attendait pas à ça, c'est une surprise complète et merveilleuse", affirme à l'AFP Kathy Hewitt, 58 ans, venue de Philadelphie, en agitant un petit drapeau américain.

"C'est l'Histoire, je n'ai pas de mots. Quand j'ai entendu qu'il était de Chicago... Je suis heureuse d'être ici", ajoute Gabrielle Estrada, une Américaine de 30 ans venue de San Antonio au Texas.

Robert Francis Prevost, homme d'écoute et de synthèse, classé parmi les cardinaux modérés et connaissant autant le terrain que les rouages du Vatican, était considéré comme l'un des candidats sérieux pour succéder au pape François, qui l'avait placé à la tête du puissant ministère chargé des nominations de évêques.

Les cardinaux ont donc opté pour la continuité, même si cet Américain, créé cardinal en 2023 par François qui a porté son ascension au Vatican, devrait mettre davantage les formes que son prédécesseur, qui avait bousculé le Saint-Siège avec son exercice du pouvoir personnel, voire cassant, froissant les plumes de la hiérarchie vaticane.

"C'est à la fois une opposition au gouvernement américain et la prise en considération des critères géopolitiques", a affirmé à l'AFP François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux.

"Et c'est également, à la fois par le choix de son nom Léon XIV, et par son origine missionnaire, un lien qui est fait avec l'Amérique latine, où il vivait", a-t-il ajouté.

Léon XIV célèbrera vendredi à 11H00 (09H00 GMT) une messe avec les cardinaux dans la chapelle Sixtine, présidera la prière du Regina Coeli dimanche à 12H00 (10H00 GMT) et rencontrera lundi matin les journalistes au Vatican.

- Consensus -

Le 267e pape de l'Eglise catholique est le quatrième non italien de suite après le Polonais Jean-Paul II (1978-2005), l'Allemand Benoît XVI (2005-2013) et l'Argentin François (2013-2025).

Il a été élu au deuxième jour du conclave, qui s'annonçait très ouvert, du fait notamment des 133 cardinaux présents, un record. Il a réuni une majorité des deux tiers, soit au moins 89 voix. Mais le secret absolu entourant le conclave empêche de connaître les détails du scrutin.

Le natif de Chicago devra rapidement affronter des défis considérables pour une Eglise en perte de vitesse en Europe: finances, lutte contre la pédocriminalité, baisse des vocations...

Mais il devra aussi ressouder les différents courants d'une institution où cohabitent des sensibilités culturelles très diverses, entre une Europe sécularisée et des "périphéries" en croissance.

Il devra aussi apaiser une institution parfois bousculée par un pontificat de 12 ans ponctué de réformes qui ont fait l'objet de vives critiques internes.

Sa connaissance parfaite de l'ensemble de la Curie romaine (l'appareil administratif du Saint-Siège) devrait l'aider grandement dans sa tâche.


Commémorations du 8-Mai: Charles III mène l'hommage du Royaume-Uni

Le roi Charles III de Grande-Bretagne marche avec le doyen de Westminster David Hoyle alors qu'il arrive pour assister à un service d'action de grâce pour marquer le 80e anniversaire du VE Day, ou Jour de la Victoire en Europe, marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, à l'abbaye de Westminster à Londres, le 8 mai 2025. (AFP)
Le roi Charles III de Grande-Bretagne marche avec le doyen de Westminster David Hoyle alors qu'il arrive pour assister à un service d'action de grâce pour marquer le 80e anniversaire du VE Day, ou Jour de la Victoire en Europe, marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, à l'abbaye de Westminster à Londres, le 8 mai 2025. (AFP)
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  • Charles III a rendu hommage aux soldats britanniques morts durant la Seconde Guerre mondiale lors d'une cérémonie jeudi à l'abbaye de Westminster, à l'occasion du 80e anniversaire de la fin du conflit en Europe

LONDRES: Charles III a rendu hommage aux soldats britanniques morts durant la Seconde Guerre mondiale lors d'une cérémonie jeudi à l'abbaye de Westminster, à l'occasion du 80e anniversaire de la fin du conflit en Europe.

Le roi et la reine Camilla sont accompagnés notamment par le prince héritier William et son épouse Kate sans leurs trois enfants (George, Charlotte et Louis) qui avaient été présents lundi, au premier jour des commémorations au Royaume-Uni.

A 12H00 locale, (11H00 GMT) deux minutes de silence ont été observées lors de cette cérémonie --qui se déroule en présence du Premier ministre Keir Starmer et d'anciens combattants-- et partout dans le pays.

L'arrière-arrière-petit-fils de Winston Churchill, âgé de 10 ans, doit allumer une bougie de la paix.

"C'est vraiment super de pouvoir représenter ma famille et aussi la jeune génération afin qu'elle se souvienne de tous ceux qui ont participé à la Seconde Guerre mondiale", a déclaré jeudi matin le garçon à la chaine de radio BBC 4.

Le souverain de 76 ans et son fils William doivent déposer des couronnes de fleurs sur la tombe du soldat inconnu. Le roi le fera au nom de la nation et William au nom des anciens combattants.

À l'extérieur de l'abbaye, Camilla et Kate doivent déposer des fleurs au mémorial des victimes, en hommage aux morts de la guerre.

Un concert sur la place de Horse Guards Parade de Londres doit conclure la journée, marquant ainsi la fin des quatre jours d'événements pour le 80e anniversaire de la fin du conflit.

Cet anniversaire est l'une des dernières grandes commémorations de la Seconde Guerre mondiale à avoir lieu en présence d'un nombre substantiel de vétérans.

Lundi, un défilé militaire en fanfare et une apparition de la famille royale au balcon du palais de Buckingham avaient lancé les célébrations dans le pays.