La Nouvelle-Zélande restera fermée aux étrangers jusqu'à fin avril

La Nouvelle-Zélande a annoncé en début de semaine un changement de sa stratégie de lutte contre le Covid-19, en décidant de contenir le variant Delta plutôt que de l'éliminer. (Photo/AFP)
La Nouvelle-Zélande a annoncé en début de semaine un changement de sa stratégie de lutte contre le Covid-19, en décidant de contenir le variant Delta plutôt que de l'éliminer. (Photo/AFP)
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Publié le Mercredi 24 novembre 2021

La Nouvelle-Zélande restera fermée aux étrangers jusqu'à fin avril

  • La Nouvelle-Zélande a annoncé mercredi que ses frontières resteraient fermées aux voyageurs étrangers jusqu'à fin avril, au moment où l'archipel assouplit progressivement les mesures pour les arrivées internationales, jusqu'ici parmi les plus strictes au
  • Le ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, Chris Hipkins, a indiqué que les Néo-Zélandais bloqués en Australie pourraient rentrer à partir de mi-janvier, ceux en provenance du reste du monde devant attendre février

WELLINGTON : La Nouvelle-Zélande a annoncé mercredi que ses frontières resteraient fermées aux voyageurs étrangers jusqu'à fin avril, au moment où l'archipel assouplit progressivement les mesures pour les arrivées internationales, jusqu'ici parmi les plus strictes au monde.

Le ministre en charge de la lutte contre le Covid-19, Chris Hipkins, a indiqué que les Néo-Zélandais bloqués en Australie pourraient rentrer à partir de mi-janvier, ceux en provenance du reste du monde devant attendre février.

De leur côté, les étrangers pourront se rendre dans l'archipel à partie de fin avril, selon le plan de réouverture progressive dévoilé mercredi.

"Nous reconnaissons que la situation a été difficile, mais la fin des restrictions de voyage est désormais en vue", a déclaré M. Hipkins à la presse.

La Nouvelle-Zélande avait fermé ses frontières en mars 2020. Toutes les personnes en provenance de l'étranger devaient observer une quarantaine de deux semaines dans un hôtel. Cette période a récemment été réduite à sept jours.

Le ministre est allé plus loin mercredi en annonçant qu'avec l'ouverture progressive de ses frontières, à l'Australie puis au reste de la planète, les voyageurs devront s'isoler à domicile durant sept jours après avoir prouvé être entièrement vaccinés et négatifs au coronavirus.

Cette annonce intervient dans un contexte de pression croissance des Néo-Zélandais bloqués à l'étranger et frustrés de ne pas pouvoir réserver de chambre dans les hôtels de quarantaine, en nombre insuffisant.

La Nouvelle-Zélande a annoncé en début de semaine un changement de sa stratégie de lutte contre le Covid-19, en décidant de contenir le variant Delta plutôt que de l'éliminer.

La maladie n'a fait que 40 morts sur une population de cinq millions d'habitants mais les autorités ont admis que le variant Delta a changé la donne et qu'elles devaient abandonner leur objectif zéro Covid.

M. Hipkins a reconnu que beaucoup d'habitants souhaitaient une réouverture des frontières pour Noël mais il a estimé que ce n'était pas réaliste.

"La pandémie mondiale se poursuit, avec une augmentation du nombre de cas en Europe et dans d'autres parties du monde", a-t-il déclaré. "Nous devons donc faire attention à la réouverture de nos frontières, c'est ce que nous faisons et ce que nous avons toujours fait".

Le ministre a précisé qu'à partir du mois prochain, l'Inde, le Pakistan, l'Indonésie, les Fidji et le Brésil ne seraient plus classés parmi les pays à très haut risque, ce qui permettra à leurs ressortissants de se rendre en Nouvelle-Zélande à partir du 30 avril.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.