L'Arabie saoudite condamne les politiques belliqueuses de l'Iran 

Le Cabinet a passé en revue les résultats des réunions du groupe de travail États-Unis-CCG sur l'Iran, qui était présidé par le Royaume. (SPA)
Le Cabinet a passé en revue les résultats des réunions du groupe de travail États-Unis-CCG sur l'Iran, qui était présidé par le Royaume. (SPA)
Short Url
Publié le Mercredi 24 novembre 2021

L'Arabie saoudite condamne les politiques belliqueuses de l'Iran 

Le Cabinet a passé en revue les résultats des réunions du groupe de travail États-Unis-CCG sur l'Iran, qui était présidé par le Royaume. (SPA)
  • Le groupe de travail États-Unis-CCG sur l'Iran a appelé Téhéran à coopérer pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique et à s'engager dans l'accord nucléaire iranien
  • Le Royaume a appelé au renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes

RIYAD: L'Arabie saoudite a de nouveau condamné les politiques belliqueuses de l'Iran et déclaré qu'elle soutenait les efforts internationaux visant à empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. 

Ces propos ont été tenus par le ministre de l'Information par intérim, le Dr Majid Al-Qasabi, à la suite de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres présidée à distance par le roi Salmane à partir de Neom. 

Le Conseil des ministres a passé en revue les résultats des réunions du groupe de travail États-Unis-CCG (Conseil de coopération du Golfe) sur l'Iran qui était présidé par le Royaume, et a souligné la nécessité d'une volonté commune pour contribuer à la sécurité et à la stabilité de la région. 

Le groupe a appelé Téhéran à coopérer pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique et à s'engager dans l'accord nucléaire iranien. 

Au début de la réunion, les ministres ont été informés du contenu d'un appel téléphonique que le roi Salmane a reçu du prince héritier du Koweït, Cheikh Meshaal al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. Ils ont également été informés des réunions et des entretiens qui ont eu lieu au cours de la semaine dernière entre les responsables du Royaume et leurs homologues dans un certain nombre de pays, visant à développer leurs relations et à soutenir la paix et la sécurité internationales. 

Le Cabinet a discuté des décisions et des recommandations de la 18e session du Conseil de défense conjoint du Conseil de coopération du Golfe, et s'est félicité de l'ouverture du siège du Commandement militaire unifié dans la capitale, Riyad, dans le but d'améliorer le processus de travail de défense conjointe d’une manière qui contribue à la sécurité et à la stabilité régionales. 

Le Conseil a également réitéré la déclaration du Royaume lors d'une réunion spéciale des Nations unies sur «les menaces et les tendances du financement du terrorisme, et la mise en application de la résolution 2462 du Conseil de sécurité». 

Le Royaume a appelé au renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement des activités terroristes, ainsi que dans la prévention de toute forme de soutien aux entités et personnes qui y sont impliquées. 

Al-Qasabi a déclaré que les ministres se sont félicités de l'accord conclu par les différentes parties dans la phase de transition au Soudan concernant les travaux fixés pour la prochaine phase, la restauration des institutions de transition et la tenue d’élections dans les délais. Le Cabinet a également insisté sur la position du Royaume en faveur de l'instauration de la paix, du maintien de la sécurité et la stabilité, et du développement au Soudan. 

Le Cabinet a approuvé l’exemple d'orientation de la convention d'extradition entre le gouvernement saoudien et d'autres gouvernements, et a autorisé le ministre de l'Intérieur à signer des projets d'accords d'extradition avec les gouvernements d'autres pays. 

Le Cabinet a également autorisé le ministre des Communications et des Technologies de l'information à signer un projet de protocole de coopération avec le ministère indien de l'Électronique et des Technologies de l'information dans le domaine de la numérisation et de la production électronique. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.