NATIONS-UNIES: Donald Trump a déclaré mardi aux dirigeants du monde qu’il n’a « jamais été plus optimiste » quant à l’avenir du Moyen-Orient.
Dans son allocution à l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain s’est vanté de ses réalisations de politique étrangère, notamment au niveau régional.
Il a affirmé que les Accords d’Abraham conclus entre Israël, les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn la semaine dernière étaient inédits et ont été réalisés grâce à une nouvelle approche adoptée par son administration.
« Nous avons franchi une étape importante avec deux accords de paix au Moyen-Orient, après des décennies sans progrès», a déclaré Trump dans son allocution par vidéo.
« Israël, les Émirats Arabes Unis et le Bahreïn ont tous conclu un accord de paix historique à la Maison Blanche, et beaucoup d’autres pays du Moyen-Orient suivront. Ils arrivent vite et ils savent que c’est formidable pour eux et pour le monde entier ».
Trump, candidat aux élections du 3 novembre, a déclaré au cours de sa présidence que les États-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire iranien et ont imposé des sanctions paralysantes au « principal État commanditaire de la terreur du monde ».
Il a mentionné que les États-Unis avaient « anéanti » l’EI et tué son chef Abou Bakr Al-Baghdadi. Il a indiqué que, sous sa direction, les forces américaines avaient également éliminé le général iranien Qassem Soleimani, qu'il a décrit comme «le plus grand terroriste du monde».
Trump s’est également attaqué à la Chine, l’accusant d’avoir propagé la pandémie de coronavirus dans le monde.
S'exprimant peu après Trump, le président chinois Xi Jinping a averti le monde de ne pas « politiser » la lutte contre le coronavirus.
Il a prononcé son discours lors de la première réunion virtuelle des dirigeants du monde organisée par l’ONU.
Parmi les intervenants de mardi figuraient le président turc Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine et le président français Emmanuel Macron.
Erdogan a utilisé son discours pour signaler la position de la Turquie sur la Méditerranée orientale, où son pays avait été accusé de mener de manière provocatrice des explorations d’énergie dans les eaux contestées.
Du Moyen-Orient, c’est le président Hassan Rouhani qui prendra virtuellement la parole alors que son pays subit une énorme pression de la part des États-Unis à cause de l’effondrement de l'accord sur le nucléaire.
Le roi jordanien Abdullah II et l’émir du Qatar prononceront également leurs allocutions.
Après la séance d'introduction de lundi marquant le 75ème anniversaire de l'ONU, le « débat général » est l'événement central de la réunion — les discours de chacun de ses 193 pays membres.
Ils servent traditionnellement de plateforme aux pays pour vanter leurs réalisations, rechercher un soutien, attiser les rivalités et exprimer des points de vue sur les priorités mondiales.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com