Moscou reconnaît un tir contre un satellite dans l'espace

Une vision d'artiste montrant, d'une manière exagérée, les millions de débris et autres objets gravitant autour de la Terre. (Photo, AFP)
Une vision d'artiste montrant, d'une manière exagérée, les millions de débris et autres objets gravitant autour de la Terre. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 17 novembre 2021

Moscou reconnaît un tir contre un satellite dans l'espace

  • La Russie admet avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite par un tir d'essai de missile, tout en jugeant «hypocrites» les déclarations de Washington
  • L'incident relance les craintes de voir l'espace se transformer en un champ de bataille entre des puissances avides d'expérimenter de nouvelles technologies
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MOSCOU : La Russie a admis mardi avoir pulvérisé un de ses satellites en orbite par un tir d'essai de missile, tout en jugeant "hypocrites" les déclarations de Washington qui l'accuse d'avoir mis en danger l'équipage de la Station spatiale internationale (ISS).

Moscou a fait feu lundi de la Terre sur un vieux satellite soviétique à l'occasion d'un test qui, selon Washington, a généré un "nuage" de débris potentiellement dangereux pour la station orbitale et une foule de satellites.

Les sept occupants - quatre Américains, deux Russes et un Allemand - de l'ISS ont dû un temps se réfugier dans leurs vaisseaux amarrés à la station pour permettre si nécessaire leur évacuation, l'incident mettant en lumière les risques d'une militarisation du cosmos. 

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Après une journée de silence, le ministère russe de la Défense a finalement reconnu mardi avoir procédé "avec succès" à ce tir visant un satellite Tselina-D, inactif et en orbite depuis 1982, sans préciser l'arme employée.

Il a aussi dénoncé les accusations "hypocrites" de Washington quant au danger que représenteraient les débris. "Les Etats-Unis savent pertinemment que ces fragments (...) ne présenteront aucune menace", a-t-il soutenu dans un communiqué.

Ce tir d'essai a été effectué "en stricte conformité avec le droit international et n'a été dirigé contre personne", a ajouté le ministère russe des Affaires étrangères.

La veille, le patron de la Nasa, Bill Nelson, s'est pourtant dit "scandalisé" par une action "déstabilisatrice" faisant également peser des risques sur la station chinoise.

Selon le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, le champ de débris créé par le tir russe menacera les activités spatiales "pour des décennies".

"Les saccageurs de l'Espace ont une responsabilité accablante en générant des débris qui polluent et mettent nos astronautes et satellites en danger", a réagi la ministre française des Armées, Florence Parly.

Le gouvernement allemand a lui jugé "urgentes" des mesures pour "renforcer la sécurité et la confiance".

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Une vision d'artiste montrant, d'une manière exagérée, les millions de débris et autres objets gravitant autour de la Terre. (Photo, AFP)

 

L'incident a relancé les craintes de voir l'espace se transformer en un champ de bataille entre grandes puissances, avides d'expérimenter de nouvelles technologies militaires.

Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a dénoncé "un acte irresponsable", qui démontre en outre que la Russie met au point des armes capables de détruire dans l'espace des systèmes de communication et de navigation terrestres, ou d'alerte antimissiles.

Des tirs d'essai contre des satellites n'avaient été effectués jusqu'ici que par trois nations - Etats-Unis, Chine, Inde -, Moscou ayant sans cesse assuré lutter contre toute tentative de militariser l'espace.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé mardi les Américains d'ignorer "les propositions de la Russie et de la Chine en vue d'un accord international pour empêcher une course aux armements dans l'espace".

"En 2020, ils ont créé un commandement spatial et adopté une stratégie dont l'un des buts est d'instaurer une domination militaire dans le cosmos", a-t-il dit, accusant le Pentagone de préparer la mise sur orbite de systèmes antimissiles.

Selon l'expert militaire russe Pavel Felgenhauer, interrogé par l'AFP, Moscou n'a toutefois jamais caché disposer de systèmes pouvant atteindre l'espace depuis la Terre, citant notamment les systèmes de défense S-500 et S-550.

Détruire des satellites ou mener une offensive dans l'espace peut se révéler un atout militaire stratégique, mais le développement de telles capacités risque d'entraîner une course aux armements aux conséquences imprévisibles.

Le domaine spatial civil est l'un des ultimes secteurs où Américains et Russes, opposés dans de nombreux dossiers internationaux, entretiennent une coopération relativement apaisée.

Ces dernières années, des tensions sont néanmoins apparues, conséquences des dynamiques géopolitiques sur Terre, Moscou et Pékin disant vouloir approfondir leur collaboration spatiale face aux puissances occidentales.

Au milieu de ces tensions, l'agence spatiale russe (Roscosmos) a dit mardi toujours caresser l'espoir d'"efforts communs de toutes les puissances spatiales" pour "assurer une coexistence aussi sûre que possible" dans l'espace.

Le patron de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a annoncé dans la soirée s'être entretenu au téléphone avec Bill Nelson. "On passe à autre chose, nous assurons la sécurité de nos équipages à l'ISS et faisons des projets communs", a-t-il résumé sur Twitter.

Pour l'ISS, un risque de collision aggravé

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PARIS : La destruction d'un satellite par les Russes a généré un nuage de débris près de la Station spatiale internationale (ISS), avec sept astronautes à bord. Didier Schmitt, responsable à l'Agence spatiale européenne (ESA), explique à l'AFP comment cet incident vient accroître le risque de collisions dans l'espace.

Question: Les astronautes séjournant dans l'ISS, 4 Américains, 2 Russes et un Allemand, ont-ils frôlé la catastrophe ?

Réponse: "C'est difficile à dire rétrospectivement. Mais ce qu'on sait c'est que désormais, d'après nos sources, le risque de collision serait cinq fois plus élevé dans les semaines, voire les mois qui viennent. Ces nouveaux débris évoluent dans la même orbite que la Station, soit environ 400 km d'altitude, à plus de 8 km par seconde (comme tous les déchets polluant l'orbite basse, NDLR)... c'est sept à huit fois plus rapide qu'une balle de fusil! Donc pour les éviter il faut les prédire très longtemps à l'avance: on peut alors faire monter ou descendre un peu l'ISS.

Mais pour cela, il faut une cartographie précise des objets en question, ce qui n'est pas le cas car c'est tout frais. On est un peu aveugles. Il est beaucoup trop tôt pour décider de réajuster ou non l'orbite de la Station - ça pourrait être pire encore. Les radars américains sont en train de faire les calculs pour savoir".

Q: En attendant, que peuvent faire les astronautes ? Ont-ils peur ?

"Hier (lundi), la seule chose à faire c'était de croiser les doigts et de les mettre à l'abri dans leurs capsules respectives. Certains objets sont passés à moins d'1 km ! Une fois que la Station avait fait un tour de la Terre et que le nuage était passé, ils ont pu la regagner. Pour des raisons de différences d'inclinaison par rapport à la Terre, l'ISS ne devrait pas repasser par la même zone que les débris dans l'immédiat.

Mais évidement que les astronautes ont eu peur ! Ils sont dans une boîte où le moindre trou est potentiellement explosif. Et ils ne contrôlent pas: c'est comme si on vous disait que chez vous il y a un risque potentiel d'effraction ou d'incendie, que pouvez-vous faire ?"

Q: Les débris sont-ils une menace croissante ? Comment s'en protéger ?

"Le grand danger des débris, c'est l'effet domino. Plus vous avez de débris, plus vous avez de possibilités d'impacter des satellites, donc d'en faire exploser d'autres et ainsi de suite. A cette vitesse, n'importe quel impact peut faire exploser une surface.

L'ISS a été construite dans les années 1990, il en y avait à l'époque beaucoup moins. Or bien que le risque de collision ait augmenté, la structure originelle du vaisseau n'a pas changé.

Les capsules arrimées à l'ISS sont beaucoup mieux protégées par plusieurs petites couches d'aluminium, ce qui atténue l'impact. Ces capsules étant par ailleurs plus petites que l'ISS (grande comme un terrain de football), le risque de collision est moindre.

En cas d'impact avec l'ISS, ça n'est pas forcément le scénario catastrophe du film "Gravity". La station est équipée de capteurs de pression: si une collision provoque un trou à un endroit, on peut isoler un des modules de la station en fermant les sas. Et réparer ensuite les fuites, comme les Russes l'avaient fait sur la station Mir.

Après, si les débris impactent un réservoir, là c'est grave et ça peut exploser. Mais ce serait vraiment un comble de malchance !

Il faut rappeler que pour un astronaute, le risque principal c'est le décollage et l'atterrissage. Une fois en orbite, le facteur de risque est réduit.

Pour autant, il ne faut pas ajouter du risque au risque. En attaquant le problème dès la conception des satellites, et en éliminant les dangers existants. C'est ce que fait l'ESA, dont les nouveaux satellites possèdent un système de désorbitation, et qui dispose d'un programme de nettoyage de l'espace, « CleanSpace », une sorte de satellite éboueur. Malheureusement, il n'existe pas de régulation au niveau international.


L'Otan en plein doute sur son avenir face à la tempête Trump

Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence et d'une réunion avec des étudiants de l'École d'économie de Varsovie (SGH), à Varsovie (Pologne), le 26 mars 2025. (Photo Wojtek RADWANSKI / AFP)
Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence et d'une réunion avec des étudiants de l'École d'économie de Varsovie (SGH), à Varsovie (Pologne), le 26 mars 2025. (Photo Wojtek RADWANSKI / AFP)
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  • Sous les coups de butoir de Donald Trump et de son équipe, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, vieille dame de plus de 75 ans, doit rapidement changer.
  • les États-Unis restent membres de l'OTAN, y compris pour la dissuasion nucléaire, mais se désengagent des forces conventionnelles, comme l'a évoqué le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. 

BRUXELLES : Les tirs de barrage américains contre les pays européens de l'Otan ébranlent jusqu'aux fondements de l'Alliance atlantique, qui a cependant toutes les peines du monde à imaginer un avenir sans les États-Unis.

Sous les coups de butoir de Donald Trump et de son équipe, l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, vieille dame de plus de 75 ans, doit rapidement changer. Un diplomate interrogé sous couvert d'anonymat décrit l'agressivité de la nouvelle administration américaine comme un « traumatisme ».

Ce changement se fera-t-il avec ou sans les États-Unis ? La question agite les couloirs du siège de l'Alliance à Bruxelles.

« On connaît la direction : moins d'États-Unis et plus d'Europe », résume un diplomate sous couvert d'anonymat. Cependant, de nombreuses questions restent en suspens.

En deux mois, Donald Trump s'en est pris au Canada qu'il entend voir devenir le 51ᵉ État américain, et au Danemark, dont il revendique l'un des territoires, le Groenland. 

Plusieurs responsables américains, dont le vice-président J. D. Vance, n'ont pas caché leur mépris à l'égard des Européens, considérés comme des « profiteurs » et des passagers clandestins d'une alliance où, dénoncent-ils, ils ne paient pas leur dû.

Depuis le 20 janvier, date du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, « l'optimisme est de moins en moins de mise », confie un diplomate. « Les États-Unis n'ont pas encore pris de décisions concrètes, mais on dirait que chaque jour est porteur d'un nouveau coup contre les fondations de l'Alliance. »

- Transition « désordonnée » -

Pour Camille Grand, ancien secrétaire général adjoint de l'Otan et chercheur auprès de l'ECFR, trois scénarios sont possibles.

Celui de la transition ordonnée : les Américains se désengagent, mais en bon ordre, à la suite d'une négociation qui donne aux Européens le temps de se préparer. « Cela permet d'éviter les incertitudes », assure-t-il dans un entretien avec l'AFP.

Celui de la transition « désordonnée » : les États-Unis restent membres de l'OTAN, y compris pour la dissuasion nucléaire, mais se désengagent des forces conventionnelles, comme l'a évoqué le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. 

Le retrait se fait « en mode crise », avec des « menaces et des annonces désordonnées ». C'est « le scénario dominant » aujourd'hui, estime l'analyste.

Il y a aussi le scénario cauchemar pour nombre d'Alliés : le retrait « de facto ou de jure ». Les États-Unis se désintéresseront de la défense du continent européen.

Donald Trump exige que les Européens et les Canadiens consacrent au moins 5 % de leur PIB à cette défense, alors qu'ils sont à moins de 2 % pour l'Italie ou l'Espagne. La marche est très haute. Mais tous savent qu'il faudra « annoncer » quelque chose au sommet de l'OTAN en juin, selon un diplomate.

Le Secrétaire général de l'Alliance Mark Rutte a évoqué un chiffre entre 3,5 et 3,7 %. Ce sera difficile, mais c'est une question de priorités dans les dépenses nationales, ajoute-t-il. 

Personne ne sait si ce chiffre sera suffisant pour Donald Trump.

- "Cinq ans" -

En attendant, beaucoup à Bruxelles et dans les autres capitales européennes s'interrogent sur un "après" Etats-Unis.

"Nous avons toujours su que le moment viendrait où l'Amérique se retirerait en quelque sorte et où l'Europe devrait faire davantage", rappelle ainsi Jamie Shea, ancien porte-parole de l'Otan et expert auprès du think tank londonien Chatam House.

Et le calendrier est très serré. Les Européens ont "cinq ans" pour recréer une dissuasion face à la menace russe, juge ainsi Camille Grand. Un calcul basé sur le temps jugé nécessaire, selon plusieurs services de renseignement, pour que la Russie reconstitue son armée et soit en mesure de menacer un pays de l'Otan, explique-t-il. 

Selon cet expert français, les Européens en sont capables, même si un investissement substantiel sera nécessaire pour combler l'apport américain en termes de renseignement, de satellites ou de logistique. « Il n'y a pas de raison que 500 millions d'Européens ne puissent pas dissuader 140 millions de Russes », assure-t-il.

Plusieurs pays en doutent. « Les États-Unis restent indispensables pour une dissuasion crédible », estime ainsi un diplomate européen auprès de l'Otan.


Le Wisconsin, théâtre d'une première défaite électorale pour Trump et Musk

 Donald Trump et Elon Musk. (Photo AFP)
Donald Trump et Elon Musk. (Photo AFP)
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  • Le président américain Donald Trump a essuyé mardi son premier revers électoral avec l'élection d'une juge démocrate dans le Wisconsin,
  • En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l'escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias

WASHINGTON : Le président américain Donald Trump a essuyé mardi son premier revers électoral avec l'élection d'une juge démocrate dans le Wisconsin, un scrutin habituellement d'ampleur locale, marqué cette fois-ci par la forte implication d'Elon Musk.

Selon les projections de plusieurs médias américains, Susan Crawford, soutenue par les démocrates, a remporté un siège pour dix ans à la Cour suprême de cet État de la région des Grands Lacs.

Elle faisait face à Brad Schimel, soutenu par Donald Trump et par le multimilliardaire Elon Musk, et dont la victoire aurait fait basculer la haute instance du Wisconsin du côté conservateur.

En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l'escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias.

Mardi soir, le président a mis à profit sa plateforme Truth Social pour se féliciter des deux « larges » victoires de son camp en Floride, mettant en avant son « soutien » aux candidats.

Il n'a en revanche pas commenté le résultat pour la Cour suprême du Wisconsin, préférant y retenir l'adoption, par un référendum organisé le même jour, d'une mesure obligeant les électeurs à présenter une pièce d'identité avec photo afin de pouvoir voter.

« C'est une grande victoire pour les républicains, peut-être la plus grande de la soirée », a-t-il écrit.

« Le plus important » 

Elon Musk n'a pas non plus réagi à la défaite de Brad Schimel, et a plutôt salué l'issue du référendum local. « C'était le plus important », a-t-il affirmé sur son réseau social X.

Le patron de Tesla et Space X s'inquiétait d'un potentiel rééquilibrage par la Cour suprême locale dans le découpage des circonscriptions électorales, en faveur des démocrates. État pivot, le Wisconsin avait été remporté par Donald Trump à la présidentielle de novembre.

« C'est l'une de ces situations étranges où une petite élection en apparence pourrait déterminer le destin de la civilisation occidentale », avait lancé Elon Musk mardi.

Le président républicain avait, lui, publié lundi sur Truth Social un message de soutien à Brad Schimel. Il s'en était surtout pris à Susan Crawford, qui serait, selon lui, « un désastre pour le Wisconsin et pour les États-Unis d'Amérique ».

Un peu plus de deux mois après le début de son mandat, les enquêtes d'opinion indiquent une baisse relative de la popularité de Donald Trump. Ces élections dans le Wisconsin et en Floride étaient les premières véritables épreuves auxquelles il faisait face dans les urnes depuis novembre.

Campagne onéreuse 

Mardi, le trumpiste Randy Fine a bien remporté le siège en jeu à la Chambre des représentants face au démocrate Josh Weil, mais avec une avance bien plus mince qu'il y a quelques mois.

Ces résultats ont « de quoi donner des sueurs froides à mes collègues républicains », a déclaré sur la chaîne MSNBC Hakeem Jeffries, responsable de la minorité démocrate à la Chambre des représentants. Cela fait écho à la difficulté de l'opposition à se faire entendre depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Dans le Wisconsin, les deux camps avaient sorti l'artillerie lourde pour une élection qui, d'ordinaire, passe inaperçue dans le reste du pays.

Selon le Centre Brennan de l'université de New York, c'est « le scrutin judiciaire le plus coûteux de l'histoire américaine », avec plus de 98 millions de dollars déversés dans la campagne, dont 53 millions en faveur du candidat conservateur.

Elon Musk n'est pas étranger à cela.

« Il a dépensé plus de 25 millions de dollars pour essayer de m'empêcher de siéger à la Cour suprême du Wisconsin », a lancé dimanche Susan Crawford lors d'un rassemblement.

Son équipe de campagne avait récemment accusé Elon Musk de vouloir « acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin afin d'obtenir une décision favorable » dans des poursuites engagées par Tesla, son entreprise de véhicules électriques, contre les autorités du Wisconsin.


Amnesty International demande à la Hongrie d'arrêter M. Netanyahou

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le Premier ministre israélien doit se rendre cette semaine dans un pays membre de la Cour pénale internationale
  • Cette visite " ne doit pas devenir un indicateur de l'avenir des droits humains en Europe "

LONDRES : Amnesty International a demandé à la Hongrie d'arrêter le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à la suite d'informations selon lesquelles il se rendra dans cet État membre de l'UE mercredi à l'invitation de son homologue hongrois Viktor Orban.

M. Netanyahou fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en novembre par la Cour pénale internationale en raison de la conduite d'Israël à Gaza.

M. Orban, proche allié de M. Netanyahu, a déclaré qu'il n'exécuterait pas le mandat. En tant qu'État membre, la Hongrie est tenue d'exécuter tout mandat d'arrêt délivré par la CPI.