En Arabie saoudite, les amateurs de conditionnement physique ont l’esprit d’entreprise

Un an après son lancement, dans la ville côtière de Djeddah, Loca Studios, l’entreprise de Sarah al-Turkistani, propose aux femmes une expérience de remise en forme totalement différente. (Fourni)
Un an après son lancement, dans la ville côtière de Djeddah, Loca Studios, l’entreprise de Sarah al-Turkistani, propose aux femmes une expérience de remise en forme totalement différente. (Fourni)
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Publié le Samedi 13 novembre 2021

En Arabie saoudite, les amateurs de conditionnement physique ont l’esprit d’entreprise

  • De nombreux jeunes proposent des approches entièrement nouvelles au concept de bien-être, en mettant davantage l’accent sur la santé mentale, les échanges sociaux et les activités créatives
  • Chez Loca Studio, le conditionnement physique se transforme en une activité sociale qui associe musique, danse et thérapies multisensorielles

DUBAÏ: Les professionnels de la santé vantent depuis longtemps les avantages de l’activité physique régulière pour renforcer le bien-être physique et mental ainsi que l’espérance de vie, ce qui permet également d’alléger le fardeau des maladies chroniques.

Grâce à la Vision 2030, le programme de réforme économique de l’Arabie saoudite, les jeunes Saoudiens peuvent désormais tirer profit des nouvelles possibilités offertes grâce au soutien de l’État pour lancer leurs propres entreprises dans le domaine du conditionnement physique, actuellement en plein essor.

De nombreux jeunes proposent des approches entièrement nouvelles du concept de bien-être en mettant l’accent sur la santé mentale, les échanges sociaux et les activités créatives plutôt que sur l’expérience solitaire, souvent excessivement masculine, de la traditionnelle salle de sport.

Sarah al-Turkistani est née et a grandi dans la ville de Taïf, dans la province de La Mecque, au sud-ouest du Royaume. Elle a constaté qu’il existe des femmes passionnées par le conditionnement physique; elles veulent retrouver la forme, mais se heurtent à une offre limitée en matière de salles de sport.

Un an après son lancement, dans la ville côtière de Djeddah, son entreprise, Loca Studios, propose aux femmes une expérience de remise en forme totalement différente, où la routine de l’entraînement régulier se transforme en une activité sociale qui associe musique, danse, thérapies multisensorielles. Elle offre même la possibilité de boire un café avec de nouveaux amis.

Sarah al-Turkistani, qui est née et a grandi dans la ville de Taïf, dans la province de La Mecque, au sud-ouest du Royaume, constate qu’il existe des femmes passionnées par le conditionnement physique. (Fourni)
Sarah al-Turkistani, qui est née et a grandi dans la ville de Taïf, dans la province de La Mecque, au sud-ouest du Royaume, constate qu’il existe des femmes passionnées par le conditionnement physique. (Fourni)

Al-Turkistani déclare ainsi à Arab News: «Grâce au sport, les gens peuvent réellement guérir leur corps des traumatismes physiques et émotionnels qu’il a subis.»

Titulaire d’un diplôme dans le domaine de la santé après avoir étudié au College of Clinical Pharmacy de Djeddah, elle décide d’adopter une approche globale du conditionnement physique qui reconnaît non seulement les avantages physiques de la perte de poids et de l’accroissement musculaire, mais aussi les avantages mentaux du sport.

Par ailleurs, ses études lui ont permis de comprendre les limites de l’utilisation des produits pharmaceutiques dans le traitement des maladies. «D’un côté, cela vous aide, mais de l’autre, cela endommage votre corps», affirme-t-elle.

Elle préfère donc défendre ardemment les modes de vie holistiques pour améliorer et maintenir la santé globale.

Après ses études, Al-Turkistani commence à travailler dans le domaine de l’approvisionnement en produits chimiques pharmaceutiques à l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah. Puis elle se tourne rapidement vers la pharmacie Nahdi, où elle met en place le département marketing de l’entreprise. C’est là qu’elle développe son sens des affaires et qu’elle approfondit sa compréhension du domaine de la santé holistique.

Lors de son séjour à la pharmacie Nahdi, elle participe à un projet conjoint avec le ministère saoudien de la Santé et le Joslin Diabetes Center (le plus grand centre de recherche sur le diabète du monde, NDLR), aux États-Unis. Elle publie une étude pour l’American Diabetes Association consacrée au pouvoir du bien-être et d’une alimentation saine dans le traitement des patients diabétiques.

«Ma mission est d’aider les gens à trouver d’autres solutions que les médicaments. J’ai trouvé dans les résultats de cette étude une grande source d’inspiration, ce qui m’a permis de me pencher encore plus sur le bien-être», précise Al-Turkistani.

Bientôt, l’entreprise accueille des musiciens de jazz qui se produisent dans le studio tandis que les clients participent à des cours d’art et à des séances d'entraînement, ou boivent un café ensemble. (Fourni)
Bientôt, l’entreprise accueille des musiciens de jazz qui se produisent dans le studio tandis que les clients participent à des cours d’art et à des séances d'entraînement, ou boivent un café ensemble. (Fourni)

La Journée mondiale du diabète, le 14 novembre, arrive à grands pas. Les professionnels de la santé du monde entier se saisissent de cette occasion pour encourager le public à adopter une alimentation plus équilibrée et à pratiquer une activité physique quotidienne modérée pour perdre du poids.

Grâce à son travail avec la pharmacie Nahdi, Al-Turkistani devient une spécialiste du diabète. C’est pendant cette période d’études qu’elle s’oriente vers le secteur du conditionnement physique. Cependant, l’expérience qui a vraiment révélé sa vocation d’entrepreneuse est son propre parcours de remise en forme.

Après de vaines tentatives pour s’inscrire dans une salle de sport et perdre du poids après sa grossesse, Al-Turkistani s’inscrit à un cours de Zumba à domicile organisé par son amie et future associée. «J’ai tout de suite adoré», confie-t-elle.

«J’ai adoré le fait de perdre du poids sans m’en rendre compte en dansant. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce cours. Mon esprit d’entreprise s’est demandé alors pourquoi il n’y existait rien de tel [sur un plan commercial] en Arabie saoudite, parce que cette activité a réellement changé ma vie. C’est à ce moment qu’un déclic s’est produit.»

Le Royaume commence à assouplir ses lois en matière de tutelle et à encourager les femmes et les jeunes à entrer dans le monde du travail et à créer leur propre entreprise. Al-Turkistani crée Loca Studios dans un immeuble de quatre étages et de 3 000 mètres carrés, au cœur de la ville de Djeddah.

Bien que l’espace soit beaucoup plus grand que prévu, un brainstorming avec son associée lui permet d’élaborer un projet encore plus ambitieux qui proposerait un conditionnement physique, la pratique de l’art et de la musique à une communauté holistique.

L’entreprise en était alors au stade expérimental.

Bientôt, elle accueille des musiciens de jazz qui se produisent dans le studio, tandis que les clients participent à des cours d’art et à des séances d'entraînement, ou boivent un café ensemble.

«La musique rend la pratique physique plus amusante. Nous avons organisé plusieurs événements. Ma sœur a joué de l’oud lors d’un cours de yoga; nous avons mis en place une activité qui stimule les sens des gens en harmonisant les couleurs d’une pièce avec la musique. L’idée est d’activer ses sens visuels grâce aux couleurs en mouvement. Ainsi, les gens ne ressentent pas de difficulté ou de douleur en faisant du sport», explique-t-elle.

Les jeunes Saoudiens peuvent désormais tirer profit des nouvelles possibilités offertes grâce au soutien de l’État pour lancer leurs propres entreprises dans le domaine du conditionnement physique, actuellement en plein essor. (AFP)
Les jeunes Saoudiens peuvent désormais tirer profit des nouvelles possibilités offertes grâce au soutien de l’État pour lancer leurs propres entreprises dans le domaine du conditionnement physique, actuellement en plein essor. (AFP)

L’expérience multisensorielle est renforcée par le parfum qui embaume chaque pièce et métamorphose totalement l’esthétique de la salle de sport et l’attrait de l’entraînement. «Cela produit un effet incroyable sur les gens», révèle Sarah al-Turkistani.

«Les gens s’inscrivent à la salle de sport, mais ils n’y vont pas. C’est très bon pour les affaires, mais très mauvais pour les inscrits. Dans notre cas, les gens paient les frais d’inscription, mais ils viennent tous les jours. Ils ne lâchent rien.»

Alors que Loca Studios célèbre son 1er anniversaire, Al-Turkistani souhaite ouvrir un deuxième studio à Riyad avant de s’étendre dans l’ensemble du Royaume.

Deux mille personnes sont actuellement abonnées à son site Internet. Au cours du seul mois de septembre, quelque trois cents clients ont rejoint le studio. Al-Turkistani est très fière de cette évolution.

En révolutionnant l’expérience de la salle de sport et en développant son entreprise, elle espère faire la différence – de manière modeste, mais concrète: 36 % des femmes saoudiennes sont considérées comme obèses, ce qui entraîne des problèmes de santé chroniques qui mettent les infrastructures médicales du pays à rude épreuve.

«Notre gouvernement prend enfin ce problème au sérieux. Le fait d’avoir autant de personnes malades dans les hôpitaux a une incidence sur l’économie.»

«Le point de vue humain est également pris en compte, et cela fait partie des choses qui me rendent vraiment heureuse, au même titre que l’initiative Vision 2030. Cette démarche me rend plus forte en tant que femme d’affaires: je sais que, quoi que je fasse, je disposerai du soutien du gouvernement et de tout le pays», souligne-t-elle.

Au moment où Loca Studios célébre son 1er anniversaire, Al-Turkistani exprime sa volonté d’ouvrir un deuxième studio à Riyad, avant de s’étendre dans l’ensemble du Royaume. (Fourni)
Au moment où Loca Studios célébre son 1er anniversaire, Al-Turkistani exprime sa volonté d’ouvrir un deuxième studio à Riyad, avant de s’étendre dans l’ensemble du Royaume. (Fourni)

De nombreux jeunes entrepreneurs saoudiens expriment la volonté d’avoir un impact sur leur communauté, de manière à améliorer la qualité de vie grâce au bien-être physique et mental. Ces efforts sont au cœur même de la transformation du Royaume.

«Il existe actuellement de nombreux entraîneurs saoudiens dans le secteur du conditionnement physique. Beaucoup d’entre eux sont des autodidactes. Ils sont certifiés, ce qui est remarquable. Il se passe désormais beaucoup de choses dans la société.»

Viscéralement attachée à la tendance du bien-être, Al-Turkistani prévoit d’ouvrir une Loca Academy afin de former d'autres personnes qui désireraient découvrir le domaine du conditionnement physique.

«Je suis certifiée pour dispenser un programme de formation sur la façon de se détendre qui est utilisé par l’armée américaine. Même s’il n’y a que cinq Saoudiens formés à cette discipline jusqu’à présent, je pense qu’elle va changer la vie des gens.»

«Le bonheur qui vient du monde extérieur – la danse, le plaisir, les entraînements –, tout cela est une bonne chose, mais les gens doivent d’abord guérir. Je suis vraiment fière que cela constitue une nouveauté en Arabie saoudite», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com