A Dubaï, les cyclistes s'accaparent le centre-ville le temps d'une journée

Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 05 novembre 2021

A Dubaï, les cyclistes s'accaparent le centre-ville le temps d'une journée

Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
Des passionnés de vélo roulent sur la piste cyclable d'al-Qudra dans le désert de Dubaï, le 30 octobre 2021 (Photo, AFP)
  • «Tu sors de la ville et tu vois cette Dame Nature, ce désert magnifique. C'est très paisible, puis tu commences à apercevoir des oiseaux et des oryx (sorte d'antilopes)», raconte Asma al-Janahi
  • Dubaï organise sa deuxième «Dubai ride» et l'immense artère de Cheikh Zayed, au pied des gratte-ciel, va être transformée en gigantesque piste cyclable

DUBAÏ: En plein centre-ville de Dubaï, les vélos vont remplacer vendredi les immenses embouteillages de voitures sur l'iconique artère-autoroute de Cheikh Zayed, à l'occasion d'un évènement désormais annuel qui séduit de plus en plus aux Emirats, où le cyclisme a la cote.  

Sur la piste cyclable d'al-Qudra, inaugurée en plein désert à une cinquantaine de kilomètres de l'hyper centre, Asma al-Janahi, 28 ans, profite comme des milliers d'autres chaque weekend des 80 km de circuit réservés aux amateurs de la petite reine.  

« C'est comme une séance de méditation », affirme cette mordue de triathlon dans un paysage lunaire et dépourvu de voitures.  

« Tu sors de la ville et tu vois cette Dame Nature, ce désert magnifique. C'est très paisible, puis tu commences à apercevoir des oiseaux et des oryx (sorte d'antilopes) », raconte-t-elle.  

Comme elle, ils sont nombreux à chercher à s'éloigner du centre-ville de Dubaï pour échapper au rythme effréné de la vie urbaine, où les voitures sont reines et où humidité et chaleur découragent.  

Mais vendredi, Dubaï organise sa deuxième « Dubai ride » et l'immense artère de Cheikh Zayed, au pied des gratte-ciel, va être transformée en gigantesque piste cyclable. L'évènement, un circuit d'une petite quinzaine de kilomètres, avait rassemblé plus de 20.000 cyclistes l'année dernière pour la première édition.  

Les autorités ont bien compris le nouvel engouement autour de la pratique, porté par les expatriés qui représentent 90% de la population du pays. De nouvelles pistes cyclables ne cessent d'apparaître à Dubaï et à Abou Dhabi, où le circuit de Formule 1 est réservé plusieurs fois par semaine aux cyclistes.   

Pour Wolfgang Hohmann, un Allemand qui a ouvert il y a 20 ans à Dubaï un magasin de vélo avec son épouse, il s'agit d'«un rêve devenu réalité » .  

Avant, « nous n'avions pas de pistes dédiées » et aujourd'hui « il y a une équipe professionnelle qui gagne la course la plus importante du monde », affirme-t-il en référence à UAE Team Emirates, l'équipe locale qui a remporté grâce au Slovène Tadej Pogacar les deux dernières éditions du Tour de France.  

Le pays organise également tous les ans depuis 2019 son Tour des Emirats, une course professionnelle par étapes inscrite dans le calendrier « World Tour » --le plus haut niveau-- de la Fédération internationale de cyclisme.  

Pour Yousif Mirza, premier cycliste émirati à avoir participé aux Jeux olympiques (à Rio en 2016), le cyclisme dans ce pays « évolue aussi rapidement que les roues sur un vélo ».  

« Chaque année, les progrès sont visibles », affirme le coureur. 


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).