Opération séduction d'AlUla qui veut attirer des investisseurs pour sa première phase

Le patrimoine historique d’AlUla remonte à plusieurs milliers d’années, lorsque l’oasis était le foyer de la culture nabatéenne avant de devenir un carrefour commercial dans la péninsule Arabique.
Le patrimoine historique d’AlUla remonte à plusieurs milliers d’années, lorsque l’oasis était le foyer de la culture nabatéenne avant de devenir un carrefour commercial dans la péninsule Arabique.
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Publié le Vendredi 29 octobre 2021

Opération séduction d'AlUla qui veut attirer des investisseurs pour sa première phase

  • AlUla a signé un partenariat avec Aecom, le cabinet américain de conseil en infrastructure, pour accélérer l’exécution de la première phase du projet, aux côtés d’un consortium d’entreprises françaises
  • Selon le PDG, Amr al-Madani, il n’y a pas de conflit entre les ambitions du projet d’améliorer son patrimoine historique et l’essor commercial

RIYAD: AlUla, la destination culturelle et de loisirs qui devrait voir le jour au cœur de l’Arabie saoudite, cherche à attirer des investisseurs étrangers et privés pour financer la première phase ambitieuse du projet qui s’élève à quinze milliards de dollars (1 dollar = 0,86 euro), déclare le PDG, Amr al-Madani, à Arab News.

«L’équation est simple. Le programme inaugural devrait coûter quinze milliards de dollars. Il comprend des projets communautaires et sociaux tels que les écoles, les hôpitaux et les établissements d’enseignement. Nous nous engageons à financer le projet sur le long terme, mais nous avons déjà une excellente économie en place et bénéficions de plusieurs fonds. Nous avons l’intention de devenir un choix viable pour ces fonds», poursuit-il.

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Amr al-Madani. Photo fournie.

Le projet a jusqu’à présent été financé à hauteur de deux milliards de dollars par la Commission royale pour AlUla, mais la décision de solliciter des financements privés, auprès d’investisseurs saoudiens ou internationaux, marque un changement pour AlUla.

Le coût total est estimé entre vingt et trente milliards de dollars, selon M. Al-Madani.

Le PDG d’AlUla s’est exprimé en marge du forum Future Investment Initiative de 2021 à Riyad. Une grande partie de la conversation entre les principaux hommes d’affaires saoudiens et internationaux a porté sur la nécessité d’attirer les investissements étrangers directs au sein du Royaume.

 

EN BREF

Le projet a jusqu’à présent été financé à hauteur de deux milliards de dollars par la Commission royale pour AlUla, mais la décision de solliciter des financements privés, auprès d’investisseurs saoudiens ou internationaux, marque un changement pour AlUla.

Plus tôt dans la semaine, le plus gros fonds d’investissement du monde, le groupe BlackRock, dont les encours s’élèvent à dix mille milliards de dollars, a accepté d’aider le Fonds national de développement du Royaume à lever et à gérer des fonds à hauteur de cinquante-trois milliards de dollars pour financer de grands projets d’infrastructure au sein du Royaume, dans le cadre de la stratégie de diversification de l’initiative Vision 2030.

Lors du forum Future Investment Initiative, AlUla a signé un partenariat avec Aecom, le cabinet américain de conseil en infrastructure, pour accélérer l’exécution de la première phase du projet, aux côtés d’un consortium d’entreprises françaises.

«Nous sommes sur le point de faire d’AlUla une destination de voyage dans le temps et un lieu de culture à l’échelle mondiale. Les partenariats sont le moyen d’y parvenir. Nous avons retenu l’attention de certaines des entreprises les plus innovantes du monde, qui croient en nos valeurs et sont fermement convaincues de l’importance de la régénération des écosystèmes, du développement communautaire local et de l’exploitation judicieuse. Nous voulons uniquement collaborer avec des entreprises et des personnes qui adhèrent à notre vision.»

Le patrimoine historique d’AlUla remonte à plusieurs milliers d’années, lorsque l’oasis était le foyer de la culture nabatéenne avant de devenir un carrefour commercial dans la péninsule Arabique.

Selon M. Al-Madani, il n’y a pas de conflit entre les ambitions du projet de préserver et d’améliorer son patrimoine historique, et l’essor commercial qui placera le tourisme haut de gamme au cœur du développement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad: un sommet arabe pour répondre au projet de Trump sur Gaza

Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
Les dirigeants des pays du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte ont été accueillis par le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad vendredi. (X/@Badermasaker)
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  • La réunion a porté sur les efforts conjoints en faveur de la cause palestinienne et sur l'évolution de la situation à Gaza

RIYADH : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a accueilli vendredi à Riyad une réunion de dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe, de la Jordanie et de l'Égypte.

La réunion a porté sur les efforts conjoints pour soutenir la cause palestinienne et les développements à Gaza, ainsi que sur d'autres questions régionales et internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, le roi Abdallah de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, l'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, l'émir du Koweït, Cheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, et le prince héritier et premier ministre de Bahreïn, Salman bin Hamad Al-Khalifa, ont assisté à la réunion.

Les dirigeants se sont félicités de la tenue du sommet arabe d'urgence au Caire le 4 mars.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu dit que le Hamas a rendu à Israël le corps d'une femme de Gaza à la place de Shiri Bibas

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme. (AFP)
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  • Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée
  • Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré vendredi que le Hamas avait remis la veille le corps d'une "femme de Gaza" à la place de celui de l'otage israélienne Shiri Bibas, en violation de l'accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

"Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil", a dit M. Netanyahu dans un communiqué.

"Nous agirons avec détermination pour ramener Shiri à la maison ainsi que tous nos otages -- les vivants et les morts -- et nous veillerons à ce que le Hamas paie le prix fort pour cette violation cruelle et perverse de l'accord", a déclaré M. Netanyahu dans une déclaration vidéo, en fustigeant le mouvement islamiste palestinien.

Le Hamas a restitué vendredi les dépouilles de quatre otages, après avoir indiqué qu'il s'agissait des corps de Shiri Bibas et de ses deux garçonnets âgés de quatre ans et neuf mois au moment de leur enlèvement, ainsi que celui d'une personne âgée.

Si l'identité des fils Bibas et de l'otage âgé de 83 ans au moment de son enlèvement a été confirmée par les analyses de l'institut médico-légal de Tel-Aviv, le quatrième corps n'était pas celui de Shiri Bibas, selon des responsables israéliens, citant les conclusions de l'institut médico-légal.

Un porte-parole de l'armée a indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que les médecins légistes avaient conclu que le corps présenté par le Hamas comme celui de Shiri Bibas n'était pas celui de la jeune femme.

M. Netanyahu a déclaré vendredi matin que le corps "d'une femme de Gaza" avait été placé dans un cercueil à la place de celui de Shiri Bibas.

"La cruauté des monstres du Hamas est sans limites. Ils ont non seulement enlevé le père, Yarden Bibas, la jeune mère, Shiri, et leurs deux petits enfants. Avec un cynisme inimaginable, ils n'ont pas rendu Shiri avec ses petits enfants, les petits anges, et ils ont placé le corps d'une femme de Gaza dans le cercueil."

La famille Bibas a été enlevée lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza.

Les images, filmées et diffusées par les commandos du Hamas lors de l'enlèvement de Shiri Bibas, 34 ans, et de ses fils Ariel alors âgé de quatre ans et Kfir de huit mois et demi, devant leur maison à la lisière de la bande de Gaza, ont fait le tour du monde.

Ils sont devenus le visage des otages, le symbole de l'effroi qui a saisi Israël le 7-Octobre.

Yarden Bibas, le père d'Ariel et Kfir, et l'époux de Shiri, a été libéré le 1er février lors d'un échange d'otages contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier à Gaza.

 


Le ministre saoudien des AE rencontre ses homologues en marge de la réunion du G20 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, participe à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à Johannesburg, jeudi. (SPA)
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  • Le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy
  • Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a rencontré séparément ses homologues du Royaume-Uni, de la Chine, de l'Australie et de la France à Johannesburg jeudi.

En marge d'une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qui se tient pour la première fois en Afrique, le prince Faisal a discuté des développements régionaux et internationaux avec le ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy.

Avec le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, le prince Faisal a discuté de l'intensification de la coordination sur les questions d'intérêt commun.

Le Prince Faisal et son homologue australienne Penny Wong ont passé en revue les moyens de renforcer et de développer les liens communs.

Le Prince Faisal a également discuté avec le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, des développements régionaux et des efforts déployés pour parvenir à la stabilité et à la paix dans la région.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com