A Rome, un G20 dans l'ombre de la COP26

Un G20 aux ambitions modérées se réunit ce week-end à Rome pour un sommet centré sur le climat, à la veille de la COP 26. (AFP).
Un G20 aux ambitions modérées se réunit ce week-end à Rome pour un sommet centré sur le climat, à la veille de la COP 26. (AFP).
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Publié le Jeudi 28 octobre 2021

A Rome, un G20 dans l'ombre de la COP26

  • Le chef du gouvernement italien Mario Draghi avait plaidé début octobre pour "un engagement du G20 sur la nécessité de limiter la hausse des températures à 1,5 degré"
  • Pour Antony Froggatt, chercheur à l'institut Chatham House, si le G20 ne s'engage pas sur ces deux points (1,5 degré et neutralité en 2050), "nous n'avons aucun espoir d'atteindre les objectifs" de l'accord de Paris

ROME: Un G20 aux ambitions modérées se réunit ce week-end à Rome pour un sommet centré sur le climat, la lutte contre le Covid et la relance économique, à la veille du rendez-vous crucial de la COP26.

La grand-messe annuelle des vingt pays les plus industrialisés de la planète - souvent critiquée pour être un club fermé de puissances économiques dont n'émerge aucune décision concrète - se tient à la veille de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à partir de dimanche à Glasgow en Ecosse (Royaume-Uni).

Le chef du gouvernement italien Mario Draghi avait plaidé début octobre pour "un engagement du G20 sur la nécessité de limiter la hausse des températures à 1,5 degré", l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris. Mais les pays du G20, qui représentent 80% des émissions mondiales, sont extrêmement disparates en termes de développement socio-économique, de mix énergétique et d'ambition climatique. Certains visent la neutralité carbone en 2050, d'autres en 2060.

Pour Antony Froggatt, chercheur à l'institut Chatham House, si le G20 ne s'engage pas sur ces deux points (1,5 degré et neutralité en 2050), "nous n'avons aucun espoir d'atteindre les objectifs" de l'accord de Paris.

Les leaders du G20 au coeur du quartier romain voulu par Mussolini

le nuage
Le nuage: un énorme cube de verre et d'acier emprisonnant une vaste structure fluide. (AFP).

 

Les chefs d'Etat et de gouvernement du G20 vont se réunir samedi et dimanche dans le quartier romain de l'Eur, né de toutes pièces par la volonté de Mussolini qui voulait y accueillir l'exposition universelle de 1942.


Destinée à fêter les 20 ans de la Marche sur Rome de 1922, qui marqua l'arrivée au pouvoir du fascisme, l'Exposition Universelle de Rome, dont l'acronyme donna son nom à ce quartier situé entre le centre historique et la ville littorale d'Ostie, n'eut jamais lieu à cause de la Seconde Guerre mondiale. 


Voulu par Benito Mussolini pour célébrer la gloire de son régime, l'Eur est typique de l'architecture de l'époque fasciste, avec ses espaces monumentaux rythmés par des perspectives emblématiques de l'architecture rationaliste. Le marbre blanc et le travertin, une roche sédimentaire calcaire extraite à Tivoli près de Rome, y règnent en maître.


Ce projet urbanistique était censé faire écho à la gloire de l'Empire romain, dont le fascisme se voulait l'héritier en se présentant comme "la troisième Rome", après la Rome antique et celle des papes.


"La troisième Rome s'étendra sur d'autres collines le long des rives du fleuve sacré (le Tibre, NDLR) jusqu'aux plages de la mer Tyrrhénienne", avait ainsi prophétisé Mussolini lors d'un discours au Capitole en 1925.

Le G20 dans le « Nuage »

Parmi ses édifices les plus emblématiques figure le Palais de la Civilisation italienne, surnommé affectueusement par les Romains "le Colisée carré" en raison de ses ouvertures semblables à celles du célèbre amphithéâtre. Cet édifice est aujourd'hui le siège de la maison romaine de couture Fendi.


La propagande fasciste s'affiche aussi au Palazzo Uffici dont l'entrée exhibe un bas-relief monumental sur l'Histoire de Rome commençant par Romulus et Remus et finissant avec Mussolini à cheval, le bras droit levé dans le salut fasciste.


L'Eur abrite de nombreux musées, des institutions publiques comme la Sécurité sociale italienne, ainsi que les sièges sociaux de grandes banques comme Unicredit ou de grandes sociétés comme le géant de l'énergie Eni.


Depuis sa création, le quartier a subi de nombreuses transformations et c'est d'ailleurs dans un bâtiment récent imaginé par le couple d'architectes italiens Massimiliano et Doriana Fuksas, un énorme cube de verre et d'acier emprisonnant une vaste structure fluide, que se réuniront les chefs d'Etat et de gouvernement.


Surnommé "le nuage", ce bâtiment spectaculaire construit sur trois niveaux, qui peut accueillir jusqu'à 8.000 congressistes, est né pour combler un vide dans les infrastructures susceptibles d'accueillir congrès ou conventions dans la capitale italienne, mais son histoire tourmentée illustre les aléas bureaucratiques et financiers souvent reprochés à l'Italie.


Alors que le couple Fuksas avait remporté en 2000 l'appel d'offres, la construction n'a débuté qu'en 2007 et a été régulièrement interrompue à cause d'une combinaison de soucis administratifs et financiers. Elle n'a finalement pu être achevée que grâce à la vente de quatre bâtiments publics du quartier datant de l'ère Mussolini. Le Nuage a pu finalement être inauguré en 2016.

Côté vaccins, pas d'annonce fracassante à attendre: la communauté internationale s'est engagée lors d'un sommet en mai à Rome à fournir plusieurs milliards de doses aux pays les plus pauvres en 2021 et 2022. L'enjeu est désormais de les distribuer et de vacciner les populations concernées dont les structures de santé sont souvent défaillantes ou inexistantes.


Si le G20 devrait néanmoins trouver un motif de satisfaction en entérinant la taxation minimale mondiale de 15% des multinationales après l'accord de 136 pays de l'OCDE, le plus dur reste à faire, chaque pays devant désormais traduire cet accord mondial dans sa propre législation.

Retour du multilatéralisme 

Mario Draghi veut le croire: le sommet "marque le retour du multilatéralisme, après les années sombres d'isolationnisme et d'isolement liées à la crise sanitaire". "Nous discuterons des enjeux les plus complexes de notre temps, avec l'objectif de trouver des solutions ambitieuses et partagées", a-t-il dit mercredi.


Le président Joe Biden s'efforcera de tourner la page de l'ère Trump et du repli américain dans la capitale italienne où il rencontrera dès vendredi le pape, puis M. Draghi, et enfin son homologue français, Emmanuel Macron, premier tête-à-tête entre les deux hommes après une grave crise à la mi-septembre avec la France autour d'un contrat de sous-marins.


Ce sera par ailleurs le dernier G20 de la chancelière allemande Angela Merkel, flanquée de son probable successeur, le social-démocrate Olaf Scholz, ministre des Finances du gouvernement sortant.


Trump renforce les restrictions sur les investissements chinois dans des secteurs jugés stratégiques

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ». (Photo AFP)
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  • Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine »
  • Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

WASHINGTON : Donald Trump a signé un mémo visant à freiner les investissements chinois dans des secteurs stratégiques américains, dont la technologie et les infrastructures critiques, une initiative fermement dénoncée samedi par Pékin qui la juge « discriminatoire ».

Ce mémo a pour objectif « de promouvoir les investissements étrangers tout en protégeant les intérêts de la sécurité nationale des États-Unis, en particulier contre les menaces posées par des adversaires étrangers tels que la Chine », a précisé vendredi soir la Maison-Blanche sur son site.

L'administration américaine accuse Pékin d'« exploiter de plus en plus les ressources américaines pour développer et moderniser ses dispositifs militaires, de renseignement et autres appareils de sécurité ».

La Maison-Blanche accuse également « certains adversaires étrangers », dont la Chine, d'investir dans des entreprises américaines afin « d'obtenir des technologies de pointe et de la propriété intellectuelle ».

Le nouvel exécutif américain compte solliciter la Commission aux investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS) afin « de restreindre les investissements chinois dans les secteurs stratégiques américains tels que la technologie, les infrastructures critiques, la santé, l'agriculture, l'énergie, les matières premières et autres », ajoute la Maison-Blanche.

Le CFIUS est un panel chargé d'évaluer les conséquences pour la sécurité nationale des États-Unis des rachats d'entreprises américaines par des groupes étrangers.

« Cette façon de faire des États-Unis élargit abusivement le concept de sécurité nationale, est discriminatoire et portera gravement atteinte à la confiance des entreprises chinoises désirant investir aux États-Unis », a dénoncé samedi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Dans un communiqué, il a exhorté Washington à « respecter les lois de l'économie de marché et à cesser de politiser et d'instrumentaliser les questions économiques et commerciales ».

« La Chine suivra de près l'évolution de la situation aux États-Unis et prendra les mesures nécessaires pour défendre ses droits et intérêts légitimes », a-t-il conclu.

Cette décision du président américain intervient alors que les deux plus grandes économies du monde sont déjà en proie à des tensions commerciales.

Début février, Donald Trump a imposé 10 % de droits de douane supplémentaires, en plus de ceux déjà existants, sur les produits en provenance de Chine. Toutefois, il a estimé mercredi qu'un accord commercial avec Pékin était « possible ».


Lucid dévoile le Lucid Air Sapphire unique en son genre lors de la réunion de la Saudi Cup

Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
Lucid a dévoilé son Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, conçu et fabriqué exclusivement pour le vainqueur de la course la plus riche du monde, la Saudi Cup 2025. (AN Photo/Huda Bashatah)
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  • ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. » a déclaré Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East.
  • Le véhicule sera offert au vainqueur de la Coupe d'Arabie saoudite.

RIYADH : Lucid a dévoilé sa Lucid Air Sapphire lavande unique en son genre, exclusivement conçue et construite pour le vainqueur de la course la plus lucrative du monde, la Saudi Cup 2025.

Faisal Sultan, vice-président de Lucid Middle East, a déclaré : « Présenté comme une récompense spéciale au vainqueur de la Saudi Cup, ce véhicule exclusif est plus qu'un simple symbole de triomphe ; il représente une célébration du leadership du Royaume en matière de durabilité, d'innovation et d'excellence mondiale. »

Lors de son discours, qui a eu lieu le premier jour de la Saudi Cup à l'hippodrome King Abdulaziz de Riyad, M. Sultan a ajouté : « J'ai également le privilège de présenter une création qui illustre l'apogée de ce que Lucid peut réaliser : Le premier Lucid Air Sapphire unique au monde ».

Le véhicule est doté d'une finition lavande, d'un système à trois moteurs et d'une dynamique de conduite offrant une puissance de 1 234 chevaux, ainsi que des freins en carbone-céramique.

M. Sultan a déclaré que le dévoilement de ce véhicule était le résultat du partenariat entre Lucid et la Saudi Cup.

Le vainqueur de la course de la Saudi Cup, qui aura lieu le 22 février, recevra 20 millions de dollars, ainsi que le véhicule.

M. Sultan a également dévoilé le dernier modèle de Lucid, le Lucid Gravity SUV, et a ajouté : « Les débuts du Lucid Gravity SUV à la Saudi Cup reflètent la vision commune de Lucid et son soutien à la vision audacieuse du Royaume pour l'avenir.

« Il est particulièrement approprié que ce véhicule révolutionnaire soit maintenant disponible dans ce pays, une nation qui se tient à la pointe de l'innovation et de la durabilité grâce à la Vision 2030. »

La Saudi Cup est un événement équestre de deux jours qui réunit certains des meilleurs jockeys du monde sur l'hippodrome King Abdulaziz, dont la cagnotte s'élève à plus de 38 millions de dollars.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Les banques saoudiennes enregistrent une hausse de 17% des prêts hypothécaires résidentiels

 La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
La Vision 2030 favorise le développement du logement et soutient les aspirations à l'accession à la propriété (Shutterstock).
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  •  Les données de la Banque centrale saoudienne montrent la plus forte émission depuis 2 ans
  •  L'accession à la propriété a atteint 63,74% en 2023, avec pour objectif d'atteindre 70% d'ici à 2030

RIYAD : Les banques saoudiennes ont émis 91,1 milliards de riyals saoudiens (24,28 milliards de dollars) de nouveaux prêts hypothécaires résidentiels aux particuliers en 2024, soit une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente, selon les données officielles.

Les chiffres de la Banque centrale saoudienne, également connue sous le nom de SAMA, montrent qu'il s'agit de l'émission annuelle de prêts hypothécaires la plus élevée depuis deux ans.

Le quatrième trimestre de 2024 a représenté 33% du total, ce qui coïncide probablement avec la baisse des taux d'intérêt. Cette tendance souligne la forte demande de financement immobilier dans le Royaume, ainsi que l'impact des changements de politique monétaire sur les coûts d'emprunt.

Le Royaume progresse régulièrement vers son objectif de 70% d'accession à la propriété d'ici à la fin de la décennie.

Selon les dernières données officielles du programme de logement - une initiative dans le cadre de Vision 2030 - la propriété familiale saoudienne atteindra 63,74% en 2023.

Alors que les initiatives de diversification économique continuent de stimuler le développement du logement et les aspirations à l'accession à la propriété, le paysage hypothécaire du Royaume devrait rester dynamique, influencé par les tendances mondiales et nationales.

L'augmentation des émissions de prêts hypothécaires résidentiels est le signe d'une confiance croissante dans le marché immobilier saoudien. Avec la baisse des taux d'intérêt et les efforts continus du gouvernement pour développer l'accession à la propriété, le secteur du logement du Royaume semble prêt pour une croissance soutenue dans les années à venir.

L'un des principaux facteurs influençant les taux hypothécaires en Arabie saoudite est le Saudi Interbank Offered Rate, ou SAIBOR, qui sert de référence pour les prêts à taux variable.

Le riyal saoudien étant rattaché au dollar américain, les fluctuations des taux d'intérêt dans le pays nord-américain ont un impact direct sur le SAIBOR et, par conséquent, sur les coûts d'emprunt dans le Royaume.

En septembre, la Réserve fédérale américaine a amorcé un changement de politique monétaire en réduisant les taux d'intérêt de 50 points de base. Cette mesure a été suivie de deux réductions supplémentaires de 25 points de base chacune en novembre et en décembre.

L'assouplissement de la politique monétaire américaine s'est traduit par une baisse des taux SAIBOR, ce qui a rendu le financement du logement plus accessible et a contribué à l'expansion notable des prêts résidentiels.

Bien que la récente baisse des taux hypothécaires ait alimenté la demande, les mouvements futurs du SAIBOR dépendront de multiples facteurs, notamment la trajectoire de la politique de la Réserve fédérale, les conditions économiques de l'Arabie saoudite et la liquidité du secteur bancaire.

Lors du troisième forum du Fonds d'investissement public pour le secteur privé, qui s'est tenu à Riyad ce mois-ci, le ministre saoudien des Affaires municipales et rurales et du Logement, Majid al-Hogail, a annoncé que 65 promoteurs locaux ont investi plus de 200 milliards de RS dans le secteur du logement, soulignant ainsi le rôle clé du secteur privé dans le développement urbain.

M. al-Hogail a souligné que la Vision 2030 est à l'origine d'une transformation du secteur immobilier en Arabie saoudite, avec des développements allant de logements abordables à des projets de luxe.

Il a également insisté sur la nécessité de redéfinir l'urbanisme pour l'adapter à la diversification économique et à la croissance rapide de la population urbaine du Royaume.

Selon le ministre, les secteurs des municipalités et du logement ont contribué pour plus de 16% au produit intérieur brut réel de l'Arabie saoudite en 2024, tandis que les secteurs de l'immobilier et de la construction ont attiré près de 16% du total des flux d'investissements étrangers.

Il a également noté que les transactions résidentielles à Riyad ont augmenté de 51,6% entre juillet 2023 et juillet 2024, totalisant 18 500 ventes d'une valeur de 26,6 milliards de RS, citant un rapport de la société de services immobiliers CBRE.

M. al-Hogail a également souligné la croissance remarquable du financement immobilier, indiquant que le portefeuille de financement immobilier du secteur bancaire est passé de 165 milliards de RS à plus de 850 milliards de RS.

Il a attribué cette croissance à un environnement d'investissement stimulant et favorable, qui, selon lui, a atteint un stade favorable pour les acteurs du secteur privé local et international.

Les banques saoudiennes adoptent de multiples stratégies pour améliorer les liquidités et soutenir la croissance des prêts immobiliers. L'une d'entre elles consiste à émettre des Sukuk et des obligations conventionnelles afin de renforcer leur base de capital et de s'assurer qu'elles disposent de fonds suffisants pour continuer à accorder des prêts hypothécaires.

En outre, la Saudi Real Estate Refinance Co. joue un rôle essentiel en achetant des hypothèques aux banques, libérant ainsi des liquidités pour de nouveaux prêts et améliorant la stabilité du marché.

Le soutien du gouvernement reste également un facteur crucial, les initiatives du ministère du logement et du fonds de développement de l'immobilier fournissant des garanties et des subventions qui réduisent les risques de prêt des banques et encouragent la poursuite de l'émission de prêts hypothécaires.

En outre, les banques saoudiennes diversifient leurs sources de financement en formant des partenariats avec des investisseurs mondiaux et des banques étrangères, attirant ainsi davantage de capitaux dans le secteur du financement immobilier.

La transformation numérique joue également un rôle croissant, les banques intégrant des solutions fintech, des évaluations de crédit automatisées et des plateformes hypothécaires numériques pour rationaliser le traitement des prêts, réduire les coûts opérationnels et améliorer l'accessibilité pour les emprunteurs.

Ces efforts combinés aident les banques à maintenir un flux régulier de liquidités tout en soutenant le secteur immobilier en pleine croissance du Royaume.