A Kaboul, un salon de beauté dernière oasis de liberté pour les femmes

Pour le maquillage, plus il y en a mieux c'est (Photo, AFP).
Pour le maquillage, plus il y en a mieux c'est (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 20 octobre 2021

A Kaboul, un salon de beauté dernière oasis de liberté pour les femmes

  • Dans le brouhaha des sèche-cheveux et les effluves de laque et de vernis, une nuée de femmes s'agitent sous le regard bienveillant de Mohadessa, la patronne
  • Les patrouilles des talibans, à quelques mètres de là, semblent déjà appartenir à un autre monde

KABOUL: C'est l'un des derniers lieux de Kaboul où les femmes peuvent se réunir en dehors de chez elles, une bulle de liberté et même de frivolité où toutes les audaces sont encore permises. Malgré les menaces des talibans, Mohadessa a décidé de laisser ouvert son salon de beauté.

Les clientes, déposées en voiture, s'engouffrent par la devanture discrète dont toutes les affiches ont été recouvertes de peinture blanche.

Une fois le lourd rideau de velours mauve franchi, hijabs, abayas et niqabs sont remisés dans un coin.

Les patrouilles des talibans, à quelques mètres de là, semblent déjà appartenir à un autre monde.

Dans le brouhaha des sèche-cheveux et les effluves de laque et de vernis, une nuée de femmes, en leggings, débardeurs ou déjà en robes de soirée s'agitent sous le regard bienveillant de Mohadessa, la patronne. 

L'entrepreneuse de 32 ans, longue chevelure lissée et sourcils à la Kim Kardashian, n'a pas pu se résoudre à fermer boutique. Ni à laisser sur le carreau la vingtaine de filles qui travaillent pour elle.

"Nous ne voulons pas abandonner notre travail que nous aimons tant. Et la société afghane a plus que jamais besoin que les femmes travaillent. Beaucoup de nos employées font vivre leurs familles", explique-t-elle à l'AFP.

«Haram»

Sous le précédent régime des talibans (1996-2001), les salons de beauté étaient prohibés et pour avoir laissé apparaître de leurs burkas des ongles vernis, les femmes risquaient l'amputation des doigts.

Depuis leur retour au pouvoir mi-août, les fondamentalistes affirment s'être "modernisés". Ce qui n'a pas empêché certains talibans de déclarer à la télévision que le parfum ou le bruit des chaussures à talon étaient considérés "haram" (impurs).

Mais il règne deux mois plus tard un certain flou sur la teneur et l'application de leurs édits religieux.

Alors Mohadessa profite avec prudence de cet interstice, redoutant comme beaucoup, un durcissement soudain.

"Je peux vous le dire, chacune vient travailler dans la peur, surtout au moment d'ouvrir le salon". 

Ce matin là, veille de jour férié, elles sont une trentaine à se faire les plus belles avant une soirée de mariage, qui sera, comme c'était déjà le cas, strictement séparée entre hommes et femmes.

La soeur de l'une des mariées, Farkhunda, professeure d'anglais contemple le résultat. 

Satisfaite ? "C'est ma première vraie sortie depuis fin août", se réjouit-t-elle.

Sous une épaisse couche de fard à paupières l'un de ses yeux reste fixe.

"J'ai perdu mon oeil gauche dans une attaque des talibans contre mon école. Sur eux j'ai beaucoup à dire, mais aujourd'hui, c'est un jour de célébration, n'en parlons pas", coupe-t-elle.

«Ni bleue, ni noire»

Chaque mouvement du rideau de l'entrée met les femmes sur le qui-vive. 

Mais dans ce dernier lieu dédié, aucune de ces Afghanes ne renonce à l'expression la plus poussée de sa féminité.

Côté coiffure, les cheveux sont parés d'extensions et sculptés en chignons ultra-sophistiqués, sertis de bijoux clinquants.

Pour le maquillage, plus il y en a mieux c'est: fond de teint très couvrant, faux cils vertigineux, paillettes et brillants, bouche en coeur et fini poudré pour un effet poupée de porcelaine.

"Cette culture de la femme et de sa beauté, c'est pour nous un rempart à l'extrémisme, que se soit par la mode, le maquillage, la coiffure", explique Mohadessa.

"Je crois à la résistance", abonde Marwa (prénom modifié), petit bout de femme de 22 ans, venue se faire une coupe de cheveux mutine, qui dégage ses oreilles criblées de piercings.

"Nous ne sommes pas le peuple de la burqa, ni bleue, ni noire", martèle cette passionnée de mode, qui venait de finir ses études de stylisme en Inde.

"Nous avons en Afghanistan une mode si délicate, si belle, si colorée (...) maintenant nous ne sommes que des fantômes", se désole la jeune femme qui a dû arrêter son projet de première école de mode du pays.

«A l'iranienne»

Si la burqa est depuis longtemps omniprésente dans certaines provinces d'Afghanistan, à Kaboul, les femmes la portent peu.

La plupart revêtent désormais une longue abaya noire. Mais il est fréquent de croiser des jeunes femmes qui osent encore porter des tuniques plus courtes ou des manteaux colorés.

Quant au voile, il se porte encore fréquemment "à l'iranienne", le visage et le début de la chevelure découverts. 

Peu importe l'habit, poétise la jeune styliste, "ce qui donne toute sa beauté à une femme, c'est d'abord son sourire. Et quand il n'existe plus, il n'y a plus rien à faire".

Entre ces rares parenthèses enchantées au salon, Marwa, dit attendre "un miracle" pour reprendre ses projets. Farkhunda ne pense qu'à retourner enseigner.

Et Mohadessa craint pour sa vie. 

Sur son téléphone, elle montre à l'AFP une lettre de menace estampillée du ministère taliban pour la Promotion de la vertu et la répression du vice qu'elle dit avoir reçue au salon.

"A moins qu'ils ne viennent me menacer d'un couteau sous la gorge, je veux persévérer, nous restons ici", répond Mohadessa. 


Des pourparlers sont attendus entre Téhéran et Washington, sur fond de menaces américaines

Cette combinaison d'images créée le 09 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff après une réunion avec des responsables russes au palais de Diriyah, à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025 (G) ; et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Jeddah le 7 mars 2025. (Photo par EVELYN HOCKSTEIN et Amer HILABI / diverses sources / AFP)
Cette combinaison d'images créée le 09 avril 2025 montre l'envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff après une réunion avec des responsables russes au palais de Diriyah, à Riyad, en Arabie saoudite, le 18 février 2025 (G) ; et le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi s'adressant à l'AFP lors d'une interview au consulat iranien de Jeddah le 7 mars 2025. (Photo par EVELYN HOCKSTEIN et Amer HILABI / diverses sources / AFP)
Short Url

MASCATE, OMAN : Les États-Unis et l'Iran entament samedi à Mascate des discussions aux enjeux considérables sur le dossier du nucléaire iranien, après des menaces d'une opération militaire américaine en cas d'échec.

L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, doivent conduire ces discussions à huis clos à Mascate.

Il s'agira des premières négociations de ce niveau entre les deux pays ennemis depuis que les États-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer son programme nucléaire, en échange d'une levée des sanctions.

Leur durée et leur format restent incertains : la Maison Blanche affirme qu'il s'agira de négociations directes « dans une même pièce », tandis que l'Iran parle de discussions par l'intermédiaire des Omanais. 

Selon la télévision d'État iranienne, M. Araghchi s'est entretenu avec des responsables omanais à son arrivée à Mascate. Il est notamment accompagné de ses vice-ministres chargés des affaires politiques et juridiques.

Le président américain Donald Trump a adopté une politique de « pression maximale » à l'égard de l'Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier.

Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de guerre des mots entre les deux pays, qui n'ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans. 

M. Witkoff, qui était en visite vendredi en Russie, a déclaré au Wall Street Journal que la « ligne rouge » pour Washington était « la militarisation de la capacité nucléaire » de l'Iran.

« Notre position commence par le démantèlement de votre programme. C'est notre position aujourd'hui. Cela ne veut pas dire qu'à la marge nous n'allons pas trouver d'autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis », a-t-il dit en parlant du message qu'il livrerait aux Iraniens.

Mercredi, le président américain, qui ne cesse de menacer d'attaquer l'Iran, a encore fait monter la pression en déclarant qu'une intervention militaire contre ce pays était « tout à fait » possible en cas d'absence d'accord.

« S'il faut recourir à la force, nous le ferons. Israël y sera bien évidemment très impliqué, il en sera le chef de file », a averti M. Trump, un allié du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui agite régulièrement le spectre d'une attaque contre le programme nucléaire iranien, perçu comme une menace pour son pays. 

Après le retrait des États-Unis de l'accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son encontre, la République islamique d'Iran s'est démarquée du texte.

Elle a accru son niveau d'enrichissement de l'uranium jusqu'à 60 %, soit bien au-delà de la limite de 3,67 % imposée par l'accord, et se rapproche du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication d'une bombe atomique.

Selon Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, le premier point à l'agenda, « et l'un des plus importants », sera de définir le champ des discussions.

Selon lui, l'Iran pourrait « s'engager à prendre des mesures pour limiter son programme nucléaire » en échange d'un allègement des sanctions, « mais pas le démanteler entièrement ».

Pour Karim Bitar, enseignant à Sciences Po Paris, « les négociations ne se concentreront pas exclusivement (...) sur le programme nucléaire. L'accord devra inclure l'arrêt du soutien de l'Iran à ses alliés régionaux ».

Les conflits à Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l'Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois depuis des années de guerre par procuration.

Selon M. Bitar, « la seule et unique priorité est la survie du régime, et, idéalement, l'obtention d'un peu d'oxygène, c'est-à-dire un allègement des sanctions, afin de relancer l'économie, car le régime est devenu assez impopulaire ».


L'émissaire américain Witkoff est en Russie, selon le Kremlin

Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine. (AFP)
Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine. (AFP)
Short Url
  • Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine
  • "Oui, je confirme, il est en effet arrivé en Russie", a déclaré Dmitri Peskov, cité par l'agence russe Ria Novosti qui le questionnait sur des informations de presse faisant état de la venue du responsable américain

MOSCOU: Steve Witkoff, l'émissaire du président américain Donald Trump, est arrivé en Russie, a affirmé vendredi le porte-parole du Kremlin, en plein rapprochement russo-américain et tractations diplomatiques pour mettre fin au conflit en Ukraine.

"Oui, je confirme, il est en effet arrivé en Russie", a déclaré Dmitri Peskov, cité par l'agence russe Ria Novosti qui le questionnait sur des informations de presse faisant état de la venue du responsable américain.

Interrogé sur la possibilité d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine, M. Peskov a répondu: "si c'est le cas, nous le dirons".

La raison de la visite de Steve Witkoff n'a pas été communiquée.

Cet ami proche de Donald Trump a été impliqué dans des discussions autour du conflit en Ukraine, mais il est aussi l'émissaire du président au Moyen-Orient.

Il est attendu samedi au sultanat d'Oman pour des pourparlers inédits avec l'Iran, pays proche de Moscou mais avec lequel Washington n'a plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.

Ces discussions visent à négocier un nouvel accord sur le nucléaire iranien.

Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire. Téhéran rejette ces accusations.

La Russie est un proche partenaire de l'Iran, et le Kremlin s'était dit en avril favorable à des négociations directes entre Washington et Téhéran.

Trump "furieux" 

La visite de Steve Witkoff intervient également au lendemain d'un échange de prisonniers entre Washington et Moscou et d'un round de discussions sur le fonctionnement de leurs missions diplomatiques, pour la deuxième fois depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump en janvier.

Le président américain veut se rapprocher de la Russie, dont les Occidentaux se tiennent à l'écart depuis le début de l'attaque russe contre l'Ukraine en 2022.

Donald Trump cherche à mettre fin au plus vite à ce conflit qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts.

Cette détermination fait craindre à Kiev d'être contraint par son puissant allié à accepter d'âpres concessions. D'autant que le tempétueux Donald Trump envoie des signaux contradictoires.

Il a multiplié les piques à l'encontre du président ukrainien Volodymyr Zelensky, et critiqué l'aide que son pays a apportée à Kiev.

Mais Donald Trump a aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions si elle ne consentait pas à la paix.

Il a dit fin mars à la chaîne NBC être "très énervé" et "furieux" contre Vladimir Poutine, après que ce dernier eut évoqué l'idée d'une "administration transitoire" en Ukraine, impliquant le départ du pouvoir de Volodymyr Zelensky.

Pas de cessez-le-feu 

Steve Witkoff a lui fait l'éloge de Vladimir Poutine. Il avait estimé dans une interview, le mois dernier, que le président russe n'était pas "un mauvais type".

L'émissaire américain l'a déjà rencontré à deux reprises. En mars, il s'était rendu en Russie pour discuter d'une proposition américaine d'un cessez-le-feu inconditionnel en Ukraine.

Mais Vladimir Poutine n'avait pas été convaincu, et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par l'Ukraine, ne s'est pas concrétisée.

Donald Trump a seulement réussi à obtenir de son homologue russe un moratoire des frappes sur les infrastructures énergétiques, que l'Ukraine comme la Russie s'accusent depuis de violer.

Washington avait aussi annoncé fin mars une trêve limitée en mer Noire, aux contours flous.

Lundi, le Kremlin, accusé par Kiev et des capitales occidentales de faire traîner les discussions, avait estimé que de nombreuses questions restaient à régler en vue de conclure un accord de cessez-le-feu global avec l'Ukraine.

Le directeur du Service de renseignement extérieur russe (SVR), Sergueï Narychkine, a, lui, affirmé vendredi que les discussions entre Moscou et Washington allaient se poursuivre concernant "différentes thématiques", notamment celle de potentiels échanges de prisonniers.


Droits de douane: des démocrates soupçonnent Trump de possible délit d'initié

Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%. (AFP)
Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%. (AFP)
Short Url
  • Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président américain a écrit mercredi sur TruthSocial, quelques minutes après l'ouverture de Wall Street, "C'EST LE MOMENT D'ACHETER"
  • Quelques heures plus tard, il annonçait une suspension pour 90 jours des droits de douane supplémentaires à l'encontre de dizaines de pays, à l'exception de la Chine, provoquant un rebond boursier historique

WASHINGTON: Donald Trump a-t-il commis un délit d'initié ? Plusieurs élus démocrates ont émis des soupçons, estimant que le président américain avait peut-être, en encourageant à acheter des actions juste avant son revirement spectaculaire sur les droits de douane, illégalement manipulé les marchés.

"Les proches de Donald Trump profitent-ils illégalement de ces énormes fluctuations du marché boursier par le biais de délits d'initiés ?", a interrogé le sénateur démocrate de Californie Adam Schiff sur son compte X mercredi.  "Le Congrès doit savoir", a-t-il ajouté, appelant à une enquête parlementaire.

"Le président des États-Unis participe littéralement à la plus grande manipulation de marché au monde", ont affirmé de leur côté les élus démocrates de la commission des services financiers de la Chambre des représentants, également sur X.

Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président américain a écrit mercredi sur TruthSocial, quelques minutes après l'ouverture de Wall Street, "C'EST LE MOMENT D'ACHETER".

Quelques heures plus tard, il annonçait une suspension pour 90 jours des droits de douane supplémentaires à l'encontre de dizaines de pays, à l'exception de la Chine, provoquant un rebond boursier historique.

Après plusieurs jours d'effondrement, l'indice Dow Jones a fini mercredi en hausse de 7,87%, sa plus forte progression depuis 2008, et l'indice Nasdaq de 12,16%, du jamais-vu depuis 2001.

Un spécialiste en éthique a lui aussi estimé qu'il y avait matière à enquête.

"Les présidents ne sont pas des conseillers en investissement", a écrit sur X Richard Painter, professeur en droit et ancien avocat chargé de l'éthique à la Maison Blanche sous George W. Bush. "Ce scénario pourrait exposer le président à des accusations de manipulation du marché", a-t-il déclaré sur la chaîne NBC.

La Maison Blanche a assuré que Donald Trump ne voulait que "rassurer".

"Il est de la responsabilité du président des États-Unis de rassurer les marchés et les Américains sur leur sécurité économique face à l'alarmisme permanent des médias", a déclaré au Washington Post Kush Desai, porte-parole de la Maison Blanche.

Donald Trump a signé son post sur Truth des lettres "DJT", qui représentent à la fois ses initiales et l’abréviation en bourse de son entreprise de médias, Trump Media & Technology Group. L'action de la société a clôturé la journée avec une hausse de 21,67%.