Dix ans après la mort de Kadhafi, la Libye toujours en quête de stabilité

Tripoli le 30 août 2011, des milliers de Libyens se sont rassemblés sur la place pour célébrer le succès des combattants rebelles contre les forces du colonel Kadhafi. (AFP)
Tripoli le 30 août 2011, des milliers de Libyens se sont rassemblés sur la place pour célébrer le succès des combattants rebelles contre les forces du colonel Kadhafi. (AFP)
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Publié le Mardi 19 octobre 2021

Dix ans après la mort de Kadhafi, la Libye toujours en quête de stabilité

  • La Libye, qui a sombré dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, tente de s'extraire d'une décennie de violences et de luttes pour le pouvoir
  • Le règne de Kadhafi a été surtout marqué par une implacable répression de toute velléité contestataire, mais les Libyens ont connu une certaine prospérité pendant ses années au pouvoir grâce à une formidable manne pétrolière

TRIPOLI: Dix ans après la mort de Mouammar Kadhafi, emporté par une révolte qui a plongé la Libye dans un chaos inextricable, le pays peine à achever sa transition vers la démocratie, des désaccords entre camps rivaux menaçant de saborder l'élection présidentielle de décembre. 


Il y a dix ans, le "Guide" Kadhafi était traqué jusque dans son fief de Syrte (nord), lynché par des combattants avant d'être exécuté le même jour et son corps exposé dans un marché.


Après 42 ans d'un règne autoritaire, le "chef de la révolution" qui renversa la monarchie était ainsi emporté par le vent du Printemps arabe. Une intervention internationale controversée, lancée en 2011 sous l'égide de l'Otan, avait contribué à sa chute. 


Mais loin de répondre aux aspirations des manifestants, l'intervention plonge le pays d'Afrique du Nord dans une spirale de violences et divisions internes, alimentées par les ingérences étrangères.

La Libye depuis la chute de Kadhafi: une décennie de chaos

La Libye, qui a sombré dans le chaos après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, tente de s'extraire d'une décennie de violences et de luttes pour le pouvoir.

Kadhafi tué 
Le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, est capturé puis tué près de Syrte, sa région d'origine, dans le nord de la Libye.


Confronté, dans le sillage du Printemps arabe, à un soulèvement transformé en un conflit armé, il était en fuite depuis août.


Le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, proclame la "libération" du pays.

Premier scrutin libre 
Le 7 juillet 2012, les Libyens élisent la première Assemblée nationale, un scrutin émaillé d'actes de sabotage et de violences dans l'Est. Un mois plus tard, le CNT remet ses pouvoirs au Congrès général national (CGN, Parlement).

Missions diplomatiques attaquées 
Après une attaque contre le consulat américain à Benghazi (est), qui a coûté la vie à l'ambassadeur américain Christopher Stevens, en septembre 2012, et un attentat contre l'ambassade de France à Tripoli (ouest), en avril 2013, la plupart des missions diplomatiques étrangères ferment.

Autorités rivales 
En juin 2014, à la suite de nouvelles élections, le Congrès général national, dominé par les islamistes et de plus en plus contesté, est remplacé par un Parlement contrôlé par les anti-islamistes.


Mais fin août, après des semaines de combats meurtriers, une coalition de milices, en majorité islamistes, s'empare de Tripoli. Elle réinstalle le CGN et un gouvernement.


Le gouvernement en place jusque-là et le Parlement tout juste élu s'exilent dans l'Est. Le pays se retrouve avec deux gouvernements et deux Parlements.

L'EI profite du chaos 
En décembre 2014, le groupe jihadiste Etat islamique (EI) s'implante en Libye. En juin 2015, il s'empare de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli. Il sera chassé de la ville fin 2016.

Accord de Skhirat 
Le 17 décembre 2015, des représentants de la société civile et des députés signent à Skhirat, au Maroc, un accord parrainé par l'ONU. Un Gouvernement d'union nationale (GNA) est proclamé.


Son chef Fayez al-Sarraj s'installe à Tripoli en mars 2016, mais dans l'Est, le cabinet parallèle et le Parlement rejettent le GNA.

Offensive de Haftar sur Tripoli 
Le 4 avril 2019, Khalifa Haftar, qui contrôle l'Est et une partie du sud du pays, ordonne à ses forces d'"avancer" en direction de Tripoli, siège du GNA.


En juin 2020, les forces progouvernementales, aidées par la Turquie, reprennent le contrôle de l'ensemble de l'Ouest, en chassant les combattants de Haftar, soutenu notamment par la Russie, l'Egypte et les Emirats arabes unis.

Cessez-le-feu 
Le 23 octobre 2020, les parties en conflit signent un cessez-le-feu sous l'égide de l'ONU.


Des délégués libyens réunis en Tunisie parviennent ensuite à un accord prévoyant "des élections nationales" le 24 décembre 2021.

Gouvernement unifié 
Le 5 février 2021, 75 délégués libyens réunis sous les auspices de l'ONU en Suisse désignent l'ingénieur et homme d'affaires Abdelhamid Dbeibah comme Premier ministre de transition.


Mais de profondes divisions subsistent entre l'Ouest et l'Est, ce dernier étant toujours contrôlé par Haftar, alors qu'on dénombre quelque 20.000 mercenaires et combattants étrangers dans le pays.

Un scrutin hypothétique 
Le 4 octobre, le Parlement installé dans l'Est, adopte la loi gouvernant les législatives, un peu plus de trois semaines après la ratification du texte encadrant le volet présidentiel du scrutin, taillé sur mesure pour Khalifa Haftar. 


Le Haut Conseil d'Etat (HCE), instance faisant office de Sénat et basée à Tripoli, conteste les deux lois.


Le Parlement a modifié le calendrier du scrutin: la présidentielle est maintenue le 24 décembre mais les législatives se tiendront un mois plus tard.

Après des années d'affrontements entre camps ennemis, un gouvernement de transition a finalement été mis sur pied en mars, sous l'égide de l'ONU, pour mener le pays vers une élection présidentielle prévue le 24 décembre.


"La situation s'est nettement améliorée. Le cessez-le-feu convenu en octobre 2020 est toujours en vigueur et le gouvernement d'unité nationale (GNU) s'accroche en tant que seul gouvernement libyen", décrypte pour l'AFP le chercheur Hamish Kinnear, de l'institut Verisk Maplecroft.


"Mais la stabilité politique est de plus en plus précaire. Les six prochains mois nous diront si la période de calme ayant suivi le cessez-le-feu n'était qu'une opportunité pour les factions armées de panser leurs plaies, ou s'il s'agit de réels progrès vers une solution politique", poursuit-il. 

«Manque d'expérience»
Pour l'universitaire libyen Mahmoud Khalfallah, le scrutin à lui seul "ne suffit pas à apporter une solution définitive".


"Le pays manque d'expérience et la route vers le changement est longue", estime-t-il, en énumérant les conditions à même de pacifier le pays: "fin des ingérences, maturité des électeurs dans le choix de leurs représentants loin de tout tribalisme ou régionalisme, acceptation des résultats par tous". 


Et les divisions font toujours rage. En témoigne la récente polémique autour de la promulgation d'une loi régissant le scrutin présidentiel, taillée sur mesure pour permettre à l'homme fort de l'Est, le maréchal Khalifa Haftar, de se présenter. 


Le texte, ratifié par le Parlement siégeant à Tobrouk (est), a été rejeté par le Haut conseil d'Etat, l'équivalent d'un Sénat, basé à Tripoli (ouest). Le Parlement a également reporté d'un mois les législatives qui devaient se tenir le même jour.


En Tripolitaine, Haftar suscite une profonde animosité depuis qu'il a tenté, en vain, de conquérir militairement la capitale entre avril 2019 et juin 2020. Son portrait, frappé d'une croix rouge, couvre les façades de plusieurs bâtiments officiels. 


"Si les élections se déroulent sur la base décrite par la Chambre des représentants sans un soutien plus large des factions politiques à l'Ouest, cela pourrait provoquer une nouvelle division de la Libye en deux gouvernements concurrents", prévient M. Kinnear. 


"Le risque serait accru si Khalifa Haftar remportait la présidence, car il est une figure toxique pour les factions armées qui ont défendu Tripoli lors de son offensive ratée", poursuit-il.

Libye: Bani Walid, la ville nostalgique de Kadhafi

Un portrait de l'ex-dictateur Mouammar Kadhafi entouré de deux drapeaux verts de sa "Jamahiriya", ou "Etat des masses", accueille le visiteur à Bani Walid, dans l'ouest de la Libye. Dans cette ville située aux portes du désert, les habitants cultivent encore la nostalgie du "Guide", dix ans après sa mort. 


Des constructions cubiques inachevées se succèdent dans un paysage lunaire, dominé au loin par des collines rocailleuses. D'innombrables bâtiments sont couverts d'impacts de balles et d'obus. Partout, la ville porte les stigmates de la guerre.


Bani Walid, qui abrite quelque 100.000 habitants, est un fief de la puissante tribu des Werfalla, restée fidèle au dirigeant déchu en 2011, opposant une farouche résistance aux rebelles qui l'ont finalement conquise en octobre 2012. 


Sur une place publique balayée par le vent et la poussière, une fontaine asséchée se dresse face à un vieux char rouillé. Des restes d'obus et des tubes de mortiers s'amoncellent dans un amas de ferrailles. Un grand panneau constellé des portraits des "martyrs" de la ville domine ce mémorial.


"Mouammar restera à jamais dans nos coeurs!", lance un badaud en voyant les journalistes de l'AFP. Et il n'est pas le seul à éprouver de la nostalgie pour l'ancien dirigeant, capturé il y a dix ans par des combattants révolutionnaires avant d'être exécuté. 


"Mouammar Kadhafi est un symbole. Nous serons toujours ses partisans", clame le quinquagénaire Mohamed Dairi, chemise blanche sous un gilet traditionnel brodé.

«Conspiration»
Le temps semble figé à Bani Walid, vaste oasis au relief accidenté à 170 km au sud-est de Tripoli, comme si la révolte de 2011 n'avait jamais eu lieu. Le drapeau rouge, noir et vert de l'ancien Royaume de Libye, repris après la révolte, ne flotte nulle part. C'est l'étendard vert instauré par Kadhafi, symbole de sa "révolution verte", qui est hissé çà et là.


"Avant 2011, les Libyens étaient souverains et maîtres de leur destin. Ces dix dernières années, ils n'ont connu que bombardements, injustices, meurtres et enlèvements", lâche Mohamed Abi Hamra, la mine grave, une montre à l'effigie de Kadhafi au poignet.


"La révolution est par définition un changement pour le mieux. Ce qui s'est passé en 2011 n'était pas une révolution, mais une conspiration contre la Libye", juge-t-il.  


Pourquoi cet attachement au passé? "Il suffit de comparer 42 ans (de règne de Kadhafi, NDLR) au dix dernières années", élude l'indéfectible partisan du dirigeant déchu.


Si la Libye s'est enlisée dans le chaos après le soulèvement de 2011, elle pourrait clore ce chapitre mouvementé à la faveur d'un processus politique, initié en novembre sous l'égide de l'ONU et dont l'aboutissement doit être l'élection présidentielle du 24 décembre.


Mais Bani Walid ne semble pas prête à tourner la page, elle qui ne s'est rendue aux forces rebelles progouvernementales qu'après une résistance acharnée. "C'était une première dans l'histoire: un Etat avait décidé d'attaquer une de ses villes, ses propres habitants", se souvient avec amertume Mohamed Dairi.

«Fidèles»
L'ingénieur Fathi al-Ahmar partage les mêmes rancoeurs: "Si nous sommes restés attachés à l'ancien régime, c'est que les événements de février 2011 (date de début de la révolte, NDLR) n'ont apporté que guerres, désolations, divisions et atteintes à la souveraineté de notre pays".


Le régime Kadhafi "nous garantissait la sécurité, qui manque aujourd'hui cruellement en Libye", estime-t-il. 


Mouammar Kadhafi fut, des décennies durant, taxé par l'Occident d'être à la tête d'un Etat "terroriste". 


En interne, son règne fut marqué par de multiples exactions. Pour Ahmed Abouhriba, un journaliste de 30 ans à Bani Walid, le colonel "n'était pas un dictateur, mais le garant de l'unité (...) il veillait sur les Libyens comme le ferait un père". 


Cet inconditionnel de Kadhafi vante la stabilité, la prospérité économique et les chantiers lancés sous l'ancien régime, comme pour comparer avec le quotidien actuel des Libyens, rythmé par l'insécurité, les pénuries et l'inflation.


"Tous les projets se sont arrêtés après 2011. Comment suivre les nouveaux courants politiques alors qu'ils n'ont rien construit depuis?", interroge-t-il.


Si l'ex-dictateur n'est plus, son fils Seif al-Islam Kadhafi, dont le portrait se dresse aussi à Bani Walid, a laissé entendre qu'il pourrait se présenter à l'élection de décembre. "Nous sommes restés fidèles à notre Guide Mouammar Kadhafi, nous le serons pour Seif al-Islam", promet M. Abouhriba.

«Une vie meilleure»
Pour la communauté internationale, la priorité est la tenue d'élections, malgré les travers du processus politique.


"Nous sommes conscients qu'il y a eu des irrégularités, voire des faits de corruption, mais nous continuons à croire que la solution réside dans ces élections", confie un diplomate européen à Tripoli.


Les Libyens, eux, aspirent à "une vie meilleure et à la stabilité à travers ces élections", estime l'analyste libyen Ahmed el-Rachrach.


Le règne de Kadhafi a été surtout marqué par une implacable répression de toute velléité contestataire, mais les Libyens ont connu une certaine prospérité pendant ses années au pouvoir grâce à une formidable manne pétrolière. 


Dans les années 2000, le PIB par habitant était ainsi le plus élevé du continent. La guerre a ensuite changé la donne: coupures chroniques d'électricité, infrastructures endommagées, inflation... les Libyens ont subi de plein fouet les affres de l'instabilité.


A Tripoli, une décennie de chaos a "affecté la vie des Libyens psychologiquement et économiquement", lâche Issam el-Mejri, un entrepreneur qui espère voir le futur gouvernement "désarmer" les milices et "lutter contre l'inflation". 


"Nous sommes dans un cercle vicieux à cause d'un processus politique raté", s'exaspère Abdelfattah Benour, un fonctionnaire.


Faraj Najib, commerçant à Benghazi (est), berceau de la révolte, veut rester optimiste: "les élections sont une lueur d'espoir pour les Libyens qui se sont fortement appauvris".


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com