Arabie saoudite: De nouveaux secrets dans les profondeurs de la mer Rouge

Les chercheurs ont observé deux fois un calmar géant et ont découvert le bassin saumâtre en eau profonde le plus septentrional du monde.
Les chercheurs ont observé deux fois un calmar géant et ont découvert le bassin saumâtre en eau profonde le plus septentrional du monde.
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Publié le Vendredi 15 octobre 2021

Arabie saoudite: De nouveaux secrets dans les profondeurs de la mer Rouge

Les chercheurs ont observé deux fois un calmar géant et ont découvert le bassin saumâtre en eau profonde le plus septentrional du monde.
  • En octobre, un équipage de 30 personnes est monté à bord du OceanXplorer1, un navire d’exploration, de recherche et de communication sophistiqué pour des explorations en mer Rouge
  • L’expédition de recherche de six semaines a permis de découvrir huit espèces non documentées et un pinacle océanique de 635 m de haut

DJEDDAH: Depuis l’époque biblique, les êtres humains sont fascinés par les eaux de la mer Rouge. Même aujourd’hui, nous continuons à explorer ses profondeurs afin de découvrir ses mystères et ses secrets et en apprendre davantage sur son environnement marin unique. Le projet de recherche le plus récent, une expédition de six semaines dans les eaux du nord-est de la mer, a révélé quelques surprises étonnantes. 

En octobre, un équipage de 30 personnes est monté à bord du OceanXplorer1, un navire d’exploration, de recherche et de communication considéré comme le plus avancé de son genre. Le projet a rassemblé des scientifiques, océanographes et chercheurs de renom, notamment des experts du projet de mégalopole Neom, du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, de l’université du roi Fahd du pétrole et des mines, de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah et de National Geographic. 

L’équipage a passé près de 960 heures à cartographier plus de 1 500 km2 de fonds marins. Ses découvertes contribueront à faire progresser les connaissances en biologie marine, mais ont également permis de révéler des informations nouvelles et inattendues qui pourraient changer notre compréhension du monde naturel. 

Paul Marshall, chef de l’environnement au sein de Neom, a été impressionné par les eaux vierges et la vie marine largement intacte au large des côtes de la mégalopole saoudienne. Il travaille depuis plus de trente ans sur des projets environnementaux marins, en particulier sur la restauration de récifs coralliens et l’innovation dans les pratiques de conservation. 

Il a avoué à Arab News qu’il s’est immédiatement rendu compte qu’il existait de nombreuses opportunités non découvertes en mer Rouge. Il estime que «le Royaume est le gardien d’une partie incroyable de l’environnement marin mondial». Menée en partenariat avec l’initiative d’exploration océanique OceanX et d’autres chercheurs, l’expédition en mer Rouge a débuté à un moment particulièrement difficile, en pleine pandémie mondiale. Mais la mission a aussi été confrontée à d’autres défis. 

Par exemple, les navires habités d’exploration en eaux profondes OceanXplorer peuvent opérer à des profondeurs allant jusqu’à 1 000 mètres, mais dans la plupart des régions du monde, la température de l’eau chute brutalement à ces profondeurs. Dans la mer Rouge, relativement peu profonde, la température ne descend qu’à environ 20oC, ce qui limite la profondeur à laquelle les submersibles peuvent opérer à environ 700 mètres.  

L’expédition a réservé son lot de surprises. L’équipe pense avoir repéré un grand calmar mystérieux à trois reprises à une profondeur d’environ 650 mètres près d’un ferry coulé qui pourrait être sa demeure. «Nous savons, grâce à sa proximité avec le navire, que nous avons vu un énorme calmar, d’environ six à huit mètres de long», raconte M. Marshall. «Il n’y a pas beaucoup de membres de cette espèce d’une telle taille, et personne n’a jamais vu de calmars géants en mer Rouge. Il pourrait s’agir du calmar géant, qui n’a été filmé sous l’eau que deux fois auparavant. Et si ce n’est pas lui, alors c’est une autre espèce inconnue dans cette région. C’est vraiment fascinant», s’enthousiasme-t-il. 

L’équipe a fait de nombreuses autres découvertes: un pinacle de 635 mètres de haut (élévations en forme de pilier), l’un des bassins saumâtres en eaux profondes les plus septentrionaux (avec une salinité beaucoup plus élevée que celle de l’océan environnant), une nouvelle fissure causée par le déplacement des plaques tectoniques, ou encore trois épaves de navires. L’équipe a également étudié les «super coraux», qui intriguent les scientifiques depuis longtemps. Ce terme désigne les espèces de corail qui semblent particulièrement résistantes aux changements environnementaux, comme ceux causés par le changement climatique. 

Amir Abdallah Eweida, directeur du programme de conservation marine à Neom, était le coordinateur et le scientifique en chef de l’expédition. Il a beaucoup travaillé dans le monde entier dans le domaine de la science de la conservation marine et des récifs coralliens. Il a étudié la gestion des effets de l’activité humaine, en particulier de la pollution, sur ces habitats vulnérables. 

L’habitat unique en mer Rouge au large des côtes de Neom rassemble certains des coraux les plus tolérants à la chaleur au monde. «L’un des graals de la science des coraux est de comprendre les facteurs évolutifs, biologiques et océanographiques qui leur donnent la capacité de tolérer les chaleurs extrêmes, en faisant des super coraux», explique M. Eweida. «Les récifs coralliens de la mer Rouge au large des côtes de Neom évoluent depuis des milliers d’années vers une tolérance et une résilience naturelles aux températures élevées. S’ils sont bien protégés, et grâce à leurs caractéristiques uniques, ils auront de grandes chances de survivre aux effets du changement climatique et au réchauffement des mers», assure-t-il. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.