L’UE avertit Erdogan: La Turquie doit cesser de harceler les pays voisins

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (Photo, Reuters).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan (Photo, Reuters).
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Publié le Jeudi 17 septembre 2020

L’UE avertit Erdogan: La Turquie doit cesser de harceler les pays voisins

  • Les leaders de l'UE s'en prennent à la Turquie du fait de son hostilité envers la Grèce et Chypre
  • Cet avertissement intervient après la déclaration par Ankara que son navire de forage Yavuz continuerait sa recherche de pétrole et de gaz au large de Chypre jusqu'au 12 octobre

DJEDDAH : Dans un contexte tendu sur les droits maritimes et énergétiques en Méditerranée orientale, les leaders européens ont adressé mercredi un avertissement clair au président turc Recep Tayyip Erdogan l’appelant à cesser de harceler les pays voisins.

Cet avertissement intervient après la déclaration par Ankara que son navire de forage Yavuz continuerait sa recherche de pétrole et de gaz au large de Chypre jusqu'au 12 octobre, malgré les demandes internationales de son retrait. La Turquie avait déjà provoqué l’ire de l'UE en envoyant des navires de recherche flanqués d’escortes navales pour exploiter les eaux territoriales grecques.

Le Yavuz sera accompagné de trois autres navires turcs. Ankara déconseille « fortement » à tout autre vaisseau d’ « entrer » dans la zone. « La Turquie est un voisin important et elle le sera toujours, mais bien que nous soyons proches géographiquement, la distance entre nous semble s'accroître », a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Il est vrai que la Turquie se trouve dans une région instable. Et c’est aussi exact qu’elle accueille des millions de réfugiés, pour lesquels nous les soutenons avec des sommes considérables. Mais rien de tout cela ne justifie les tentatives d’intimidation de ses voisins », a ajouté von der Leyen.

Chypre, de son côté, presse le reste de l’UE d’imposer de nouvelles sanctions à Ankara pour le forage, ce que confirme le chef du Conseil européen, Charles Michel, qui a affirmé mercredi que l’UE défendrait les droits de l’île. Michel se trouve à Chypre avant une réunion d'urgence des dirigeants de l'UE la semaine prochaine, qui traitera des actions turques en Méditerranée orientale, avec de possibles sanctions.

« L'Union européenne est solidaire de Chypre alors qu'elle fait face à une situation grave », a déclaré Michel. « Je pense que nous devons être très fermes lorsqu'il s'agit de défendre les droits de tous les États membres, y compris ceux de Chypre.»

Le président chypriote Nicos Anastasiades a déclaré que la visite du dirigeant européen avait eu lieu à un moment « extrêmement inquiétant ». « La Turquie continue de violer nos zones maritimes avec ces forages illégaux.» Selon lui, l’UE devrait se montrer prête à prendre des mesures pour protéger les droits de ses membres.

« Le respect de la souveraineté de tous les États membres doit rester une règle que personne ne peut ignorer ou mépriser », a déclaré Anastasiades. « Dès que des actions illégales sont entreprises contre des États membres, la réaction de l’UE devrait être immédiate. »

Chypre était prête à engager des pourparlers avec la Turquie pour résoudre ses différends, mais elle ne répondrait pas à l'intimidation, a déclaré Anastasiades. « Nicosie a toujours été prête au dialogue, mais pour que cela soit efficace, il doit être clairement défini sur la base du droit international, sans chantage ni menaces », a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur www.ArabNews.com


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.