Un groupe de défense des droits de l’homme appelle à l’autonomisation des filles

La Journée internationale de la fille, que l’ONU a décidé de célébrer chaque année le 11 octobre depuis 2012, reconnaît les droits des filles et les défis auxquels elles sont confrontées dans le monde entier. (Photo, Reuters)
La Journée internationale de la fille, que l’ONU a décidé de célébrer chaque année le 11 octobre depuis 2012, reconnaît les droits des filles et les défis auxquels elles sont confrontées dans le monde entier. (Photo, Reuters)
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Publié le Mardi 12 octobre 2021

Un groupe de défense des droits de l’homme appelle à l’autonomisation des filles

  • La Commission permanente indépendante des droits de l’homme estime que la pandémie de Covid-19 a entraîné une inégalité entre les sexes et exhorte les gouvernements à redoubler d’efforts
  • La communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts relatifs à la protection des filles de toutes formes de vulnérabilités dues au sexisme

DJEDDAH: La fermeture des écoles en raison de la pandémie de coronavirus a entraîné une inégalité entre les sexes, selon la Commission permanente indépendante des droits de l’homme (CPIDH) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), rapporte l’agence de presse saoudienne SPA.

La Journée internationale de la fille, que l’ONU a décidé de célébrer chaque année le 11 octobre depuis 2012, reconnaît les droits des filles et les défis auxquels elles sont confrontées dans le monde entier.

La CPIDH, organisme spécialisé doté du statut consultatif qui travaille également de manière indépendante dans le domaine des droits de l’homme, s’est jointe à d’autres agences et sociétés civiles pour célébrer cette journée sous le thème «Génération numérique. Notre génération». Elle a également exhorté la communauté internationale à intensifier ses efforts relatifs à la protection des filles de toutes formes de vulnérabilités dues au sexisme, notamment celles qui ont été exacerbées par la pandémie de Covid-19.

Un communiqué publié par la CPIDH indique que la pandémie a accéléré la mise en place de plates-formes numériques d’apprentissage, de création de revenus et de connexion. De plus, quelque 2,2 milliards de personnes du monde entier âgées de moins de 25 ans, à majorité des filles, continuent de vivre dans leurs foyers sans accès à Internet, ce qui empêche des millions d’enfants de retourner à l’école.

En outre, la fracture numérique entre les deux sexes en matière d’utilisation mondiale des services d’internet ne fait que s’aggraver, passant de 11% en 2013 à 17% en 2019, la plus importante marge, estimée à 43%, se trouvant dans les pays les moins avancés.

Selon la CPIDH, ces réalités ont une incidence négative directe sur l’équité dans le domaine du genre et la culture numérique, considérées comme facteurs essentiels qui servent à stimuler la croissance économique et la capacité concurrentielle des entreprises. Sans une prise correcte de cette problématique d’inégalité et d’exclusion, la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU restera une tâche vaine, a ajouté la Commission.

La CPIDH appelle les gouvernements à veiller à ce que les filles aient accès à l’éducation et aux services de santé et à ce que les efforts de relèvement occupent une place de choix dans leurs actions. La Commission affirme que si cela peut être réalisé, les filles contribueront à leur tour à la stabilité et à l’amélioration du bien-être socio-économique de leurs sociétés respectives de manière durable.

La Commission a apprécié les multiples mesures et initiatives prises par les pays de l’OCI et appelé ces derniers à redoubler d’efforts de manière à pouvoir satisfaire les engagements qu’ils ont contractés en vertu de la Charte de l’OCI, de son Programme d’action décennal-2025 et de son Plan d’action relatif à la promotion de la femme.

Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses 17 ODD adoptés par les dirigeants du monde en 2015 incarnent une feuille de route pour un progrès durable qui ne laisse personne de côté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.