Comment la gastronomie danoise a atteint des sommets

Dans cette photo d'archive prise le 31 mai 2021, le personnel du restaurant danois de classe mondiale Noma travaille dans la cuisine à Copenhague. (Thibault Savary/AFP)
Dans cette photo d'archive prise le 31 mai 2021, le personnel du restaurant danois de classe mondiale Noma travaille dans la cuisine à Copenhague. (Thibault Savary/AFP)
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Publié le Dimanche 10 octobre 2021

Comment la gastronomie danoise a atteint des sommets

  • Le Noma et son chef-star René Redzepi et le Geranium, commandé par Rasmus Kofoed, ont décroché la première et la deuxième place du classement des 50 meilleurs restaurants du monde tenu par le magazine britannique Restaurant
  • La réussite de la cuisine danoise contemporaine est aussi facilitée par l'absence de grand héritage gastronomique, laissant grande ouverte la porte à l'inventivité

COPENHAGUE, Danemark : Deux premières places au classement des meilleurs restaurants du monde, des étoiles Michelin à foison... La haute cuisine danoise, encore inexistante il y a deux décennies, atteint des sommets au point de faire de Copenhague une nouvelle Mecque de la gastronomie.

Le Noma et son chef-star René Redzepi et le Geranium, commandé par Rasmus Kofoed, ont décroché la première et la deuxième place du classement fraîchement publié des 50 meilleurs restaurants du monde tenu par le magazine britannique Restaurant.

"Il y a 20 ans, ils n'étaient rien quand René Redzepi a commencé à réinventer la cuisine nordique, en se concentrant sur des mets locaux, éthiques", souligne Szilvia Gyimóthy, professeur de markteing à la Copenhagen Business School.

"C'était tout à fait unique et maintenant c'est lui qui fixe l'ordre du jour", juge la spécialiste.

Royaume de la patate balayé par les vents, coincé entre la mer du Nord et la Baltique, hyperdépendant de sa filière porcine, le Danemark n'a de prime abord rien pour rivaliser avec les pays du sud de l'Europe baignés de soleil dont les chefs ravissent les papilles depuis des siècles.

La réussite de la cuisine danoise contemporaine est aussi facilitée par l'absence de grand héritage gastronomique, laissant grande ouverte la porte à l'inventivité.

"Il y a beaucoup de restaurants dans le monde où les chefs se reposent sur ce qui a été fait, ils ne sont pas si créatifs. René Redzepi et Rasmus Kofoed, eux, ne sont jamais satisfaits. C'est très spécial d'avoir deux personnalités de ce genre dans un si petit pays", vante Bent Christensen, fondateur du guide gastronomique Den Danske Spiseguide lancé en 1978.

Pour lui, l'exception danoise tient autant à l'ébullition d'une jeune scène gastronomique, portée par la personnalité de deux grands chefs primés, qu'aux insoupçonnés avantages de la géographie locale.

"N'importe où au Danemark, vous êtes toujours à 40 kilomètres de la mer ou moins, c'est fantastique pour le poisson", s'émeut-il. "Et ce qu'il y a de bien avec notre climat, c'est qu'on a vraiment quatre saisons et les légumes peuvent mûrir lentement".

- «Noix du coco du Nord» -

Les cartes sont donc de saison et honorent les particularités locales, comme le chou baptisé la "noix de coco du Nord" par Redzepi et la réputation écolo du pays.

Geranium propose de plonger pendant trois heures au moins dans une interprétation de "l'univers de l'Automne", qui voit défiler topinambour, homard grillé argousier et canard. Le Noma vient lui de tourner la page de son menu d'été et d'une incroyable bougie de caramel au safran, la mèche de la bougie étant confectionnée en noix râpée trempée dans de l'huile essentielle de cardamome.

Dévôt de la fermentation, qui permet par exemple aux pommes de pin de devenir comestibles, et fidèle des produits locaux, René Redzepi réussit sans cesse à se réinventer, note Mme Gyimóthy.

"Il continue à s'engager dans le débat sur l'alimentation, le climat, les conditions de travail, la parité. Il utilise vraiment son rôle pour faire avancer un agenda sociétal fort", avance-t-elle.

Peu après avoir - enfin, disent des critiques - obtenu en septembre sa troisième étoile au Michelin Noma a raflé mardi la première place du top 50 mondial, détrônant le Mirazur du chef Mauro Colagreco, à Menton (sud-est de la France).

Un titre qu'il avait déjà occupé à quatre reprises dans les années 2010.

Leurs appétissantes fantaisies restent réservées à un palais fortuné, le menu coûte 2.800 couronnes (380 euros), sans les boissons.

"Cela reste un produit très élitiste mais son succès se répercute sur la manière dont le Danois moyen pense sa nourriture", note Mme Gyimóthy.

Il contribue progressivement à un changement de mentalités et subrepticement on voit évoluer le panier du Danois lambda, estime la chercheuse.

L'impact est aussi évident sur le monde de la restauration.

"Les Danois avaient l'habitude de voyager pour la gastronomie, mais maintenant c'est l'inverse, les gens viennent au Danemark pour étudier", s'amuse M. Christensen.

Selon VisitDenmark, l'agence danoise de promotion du tourisme, 38% des touristes étrangers qui ont visité Copenhague en 2019 sont venus pour des raisons gastronomiques.


Christina Aguilera et Michael Bublé se succèdent sur la scène des Joy Awards de Riyad

Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
Christina Aguilera foule le tapis rouge des Joy Awards à Riyad, le 18 janvier. (Getty Images)
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  • Les Joy Awards sont le plus grand événement organisé en Arabie saoudite pour honorer les principaux artistes du monde arabe.
  • Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement.

RIYADH : Les Joy Awards annuels ont honoré les talents arabes lors d'une soirée de gala au Kingdom Arena de Riyad, samedi.

La cérémonie a débuté par un concert de Christina Aguilera, qui a interprété The Voice Within et son tube Genie in a Bottle.

Les icônes musicales Mohammed Abdo et Andrea Bocelli ont quant à eux offert une prestation alliant les sonorités du Golfe et de l'Italie.***

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)
Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de « My Way » de Frank Sinatra, en anglais et en arabe. (X, anciennement connu sous le nom de Twitter)

Le chanteur libanais Wael Kfoury et l'artiste canadien Michael Buble ont collaboré à une interprétation saisissante de My Way de Frank Sinatra, en anglais et en arabe.

Samedi, lors de la cérémonie, Amanda Seyfried, Morgan Freeman et Matthew McConaughey ont fait sensation sur le tapis lavande emblématique aux côtés de célébrités internationales et locales.

Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)
Morgan Freeman avec sa partenaire Lori McCreary aux Joy Awards. (Getty Images)

Pour rendre hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie en portant une robe blanc nacré avec des drapés noirs de la marque saoudienne Abadia.

« Je l'ai choisie parce que je voulais représenter les créateurs saoudiens et la mode, en particulier ici, à Riyad, qui est un centre de la mode saoudienne », a-t-elle déclaré.

En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)
En hommage à sa première visite dans le Royaume, l'actrice américaine Kate Siegel a assisté à la cérémonie vêtue d'une robe blanche nacrée aux drapés noirs de la marque saoudienne Abadia. (Getty Images)

L'actrice libanaise Nawal Kamel est arrivée dans une robe noire et cloutée d'argent conçue par sa styliste libanaise préférée, Joelle Nemnum.

« Je n'arrive pas à croire que je suis ici. Je suis très excitée à l'idée de rencontrer le peuple (saoudien) de près. Je connais beaucoup de gens du Liban, mais être ici et voir les gens du pays, qui sont si différents et si incroyables, c'est extraordinaire. Ils (les Saoudiens) sont si gentils et si accueillants - ils vous soutiennent vraiment et prennent soin de vous. Je suis tellement reconnaissante d'être ici et d'assister à la remise des Joy Awards », a-t-elle déclaré. 

Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).
Amanda Seyfried est arrivée dans une robe Valentino rouge vif (Getty Images).

Organisés au Kingdom Arena, les Joy Awards sont le plus grand événement d'Arabie saoudite qui distingue et récompense les principaux artistes du monde arabe. L'événement fait partie de la Saison de Riyad et est co-organisé par le groupe MBC.

Les lauréats ont été sélectionnés par le public via une application lancée par l'Autorité générale du divertissement. Les candidats étaient répartis en différentes catégories. Les nominés ont été soigneusement choisis par des comités spécialisés en fonction de leurs efforts et de leurs réalisations au cours de l'année écoulée.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 

 

 

 

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com