Pour le ministre saoudien des AE, l'UE est le deuxième partenaire commercial du Royaume

Le Premier ministre saoudien Faisal ben Farhane et le représentant de l'UE aux Affaires étrangères Josep Borrell s'expriment lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le Premier ministre saoudien Faisal ben Farhane et le représentant de l'UE aux Affaires étrangères Josep Borrell s'expriment lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le ministre saoudien, le prince Faisal ben Farhane s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le ministre saoudien, le prince Faisal ben Farhane s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le chef des Affaires étrangères de l'UE, Josep Borrell, s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le chef des Affaires étrangères de l'UE, Josep Borrell, s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

Pour le ministre saoudien des AE, l'UE est le deuxième partenaire commercial du Royaume

Le Premier ministre saoudien Faisal ben Farhane et le représentant de l'UE aux Affaires étrangères Josep Borrell s'expriment lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le ministre saoudien, le prince Faisal ben Farhane s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
Le chef des Affaires étrangères de l'UE, Josep Borrell, s'exprime lors d'une conférence de presse au ministère des Affaires étrangères à Riyad (Photo AN/Meshaal Al-Qadeer)
  • Borrell déclare que l'accord signé entre l'Arabie saoudite et l'UE prouve la solidité des relations
  • Le prince Faisal souligne que les négociations avec la partie iranienne en sont au stade exploratoire

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, confirme que l'UE est le deuxième partenaire commercial du Royaume et que la signature d'un mémorandum met en évidence la coopération entre les deux parties. 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères et le représentant de l'UE aux Affaires étrangères Josep Borrell ont tenu ces propos dimanche lors d'une conférence de presse à Riyad. 

« Les relations entre le Royaume et l'Union européenne sont profondes et historiques, et remontent à plus d'un demi-siècle », déclare le prince Faisal. 

Borrell précise que l'accord signé entre l'Arabie saoudite et l'UE prouve la solidité des relations entre les deux parties et que l'UE est le plus grand partenaire stratégique du Royaume. 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères indique que le Royaume et l'ONU ont tenu la première session sur les droits de l'homme, qui a, selon lui, donné des résultats positifs. Le prince Faisal a mis l'accent sur les problèmes régionaux et internationaux, notamment les pratiques et les menaces des milices yéménites et houthies, en particulier autour des aéroports saoudiens. 

Borrell souligne que l'ONU condamne l'attaque des milices houthies contre l'Arabie saoudite et œuvre diplomatiquement pour empêcher ces attaques. Il affirme que ce qui se passe au Yémen est une crise majeure qui affecte la région et confirme la capacité de l'Arabie saoudite à apporter des changements dans la région et dans le monde. 

« Nous apprécions les efforts de l'Arabie saoudite pour mettre fin au conflit au Yémen et protéger son territoire », dit Borrell. 

Concernant l’Iran, le prince Faisal déclare que les négociations avec la partie iranienne en sont au stade exploratoire et qu’il espère que l'Iran sera disposé à résoudre les problèmes majeurs. 

« Nous avons évoqué notre profonde inquiétude face aux transgressions de l'Iran dans le dossier nucléaire », dit-il. 

Borrell s’inquiète que l'Iran soit sur le point de devenir un État nucléaire et indique qu’il est chargé de faire avancer les négociations. 

Sa visite à Riyad fait partie d'un voyage régional dans les pays du CCG, dont les Émirats arabes unis et le Qatar. L'UE vise à faire progresser la coopération stratégique avec les États du Golfe sur le changement climatique, l'accès mondial aux vaccins et le soutien à « l'économie verte », a déclaré plus tôt le représentant de la politique étrangère du bloc à Arab News. 

Borrell déclare également qu'il convoquera un conseil de coopération conjoint au niveau ministériel au début de l'année prochaine pendant la présidence saoudienne du CCG. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Un nouveau programme pour renforcer les compétences technologiques des dirigeants saoudiens

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés. (SPA)
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  • Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique.
  • La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

RIYAD : d'après l'agence de presse saoudienne, la Tuwaiq Academy a lancé le programme Future Tech Leaders, un cours de six mois conçu pour améliorer les compétences techniques des professionnels occupant des postes de direction.

Parrainé par le Programme national de développement technologique et le ministère des Communications et des Technologies de l'information, ce programme est mené en partenariat avec l'université de Californie à Berkeley. 

Il utilise une approche d'apprentissage pratique pour doter les PDG et les responsables informatiques des compétences nécessaires pour suivre le rythme des technologies émergentes, d'après la SPA.

Le programme d'études couvre des domaines clés tels que l'intelligence artificielle, la science des données, la cybersécurité et la transformation numérique, des domaines de plus en plus demandés.

La Tuwaiq Academy cherche à développer un leadership national dans les technologies modernes grâce à des programmes professionnels et à des bootcamps.

Elle s'associe à des leaders mondiaux tels qu'Apple, Meta, Microsoft et l'université Stanford pour former des professionnels qualifiés dans divers secteurs.

L'académie propose également des programmes supplémentaires pour différents groupes d'âge, disponibles sur le site tuwaiq.edu.sa.

Cette initiative vise à combler l'écart entre l'évolution rapide des technologies modernes et les besoins du marché du travail.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


Au Caire, le président français déclare que le Hamas ne devait pas participer à la gouvernance de la ville de Gaza

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le président égyptien au palais présidentiel du Caire, le 7 avril 2025. (Photo Ludovic MARIN / POOL / AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza.
  • Il a exprimé son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

LE CAIRE : Lundi, au Caire, le président français Emmanuel Macron a affirmé que le mouvement islamiste palestinien Hamas « ne devait avoir aucune part » dans la gouvernance de la bande de Gaza, et a dit par ailleurs son opposition à « toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

Accompagné de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a réitéré son « plein soutien au plan de reconstruction pour Gaza » endossé par la Ligue arabe.

« Je salue ici le travail crucial de l'Égypte sur ce plan, qui offre une voie réaliste à la reconstruction de Gaza et qui doit aussi ouvrir la voie à une nouvelle gouvernance palestinienne dans l'enclave, dirigée par l'Autorité palestinienne », a-t-il ajouté.

« Le Hamas ne doit avoir aucune part à cette gouvernance, ne doit plus constituer une menace pour Israël », a-t-il poursuivi.

Le président français a également affirmé s'opposer « fermement aux déplacements de populations et à toute annexion de Gaza comme de la Cisjordanie ».

« Il s'agirait d'une violation du droit international, d'une menace grave pour la sécurité de toute la région, y compris celle d'Israël », a-t-il déclaré.


Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a mis l'accent sur la cause palestinienne lors de sa rencontre avec son homologue israélien

Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
Cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis (R) recevant son homologue israélien, Gideon Saar, à Abou Dhabi dimanche. (X : @OFMUAE)
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  • Le cheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan a souligné la nécessité de mettre fin à "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza".
  • Cette réunion intervient alors qu'Israël continue d'intensifier ses opérations à Gaza.

DUBAI/RIYADH : Le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a insisté dimanche sur la nécessité d'un cessez-le-feu dans le conflit de Gaza lors d'une réunion à Abou Dhabi avec son homologue israélien, a déclaré le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis dans un communiqué.

Le cheikh Abdullah bin Zayed Al-Nahyan, qui est également vice-premier ministre des Émirats arabes unis, et le ministre israélien des affaires étrangères Gideon Saar ont discuté de "l'aggravation de la crise humanitaire dans la bande de Gaza" et des efforts déployés pour parvenir à un cessez-le-feu, selon le communiqué publié sur le site Web du ministère.

Saeed Mubarak Al-Hajeri, ministre adjoint des Émirats arabes unis chargé des affaires économiques et commerciales, et Mohamed Mahmoud Al-Khaja, ambassadeur des Émirats arabes unis en Israël, ont assisté à la réunion.

Saar a écrit sur la plateforme X qu'il s'agissait de sa deuxième rencontre avec le cheikh Abdullah.

Les Émirats arabes unis et Israël ont établi des relations en 2020 dans le cadre des accords d'Abraham négociés par les États-Unis. Mais il y a eu peu de contacts bilatéraux depuis le début de la guerre de Gaza en octobre 2023, après les attaques du Hamas contre Israël.

"Le cheikh Abdullah a souligné la priorité d'œuvrer en faveur d'un cessez-le-feu et de la libération des otages, ainsi que l'importance d'éviter une nouvelle escalade du conflit dans la région", indique le communiqué.

Le cheikh Abdallah a également "réitéré le besoin urgent d'avancer un horizon politique sérieux pour la reprise des négociations afin de parvenir à une paix globale basée sur la solution des deux États", ajoute le communiqué.

"Il a réaffirmé la position fraternelle et historique de longue date des Émirats arabes unis en faveur du peuple palestinien, soulignant l'engagement inébranlable du pays à soutenir le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination.

Le ministre des affaires étrangères des Émirats arabes unis a en outre "souligné l'importance de mettre fin à l'extrémisme, aux tensions croissantes et à la violence dans la région".

La réunion a eu lieu alors qu'Israël continue de pilonner Gaza, détruisant des maisons et tuant davantage de civils lorsqu'il a repris son offensive militaire le mois dernier, après avoir ignoré une trêve que les États-Unis avaient aidé à négocier.

Selon le dernier décompte du ministère de la santé du territoire dirigé par le Hamas, plus de 1 330 personnes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a repris l'offensive.

Le nombre total de morts depuis le début de la guerre s'élève désormais à 50 695, selon le ministère.

La guerre a commencé lorsque des militants du Hamas ont attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant environ 1 200 personnes et en prenant 251 en otage. Cinquante-neuf otages sont toujours détenus à Gaza, dont 24 seraient encore en vie.

Parmi les dernières victimes du ciblage délibéré des civils par Israël figurent 15 médecins du Croissant-Rouge, dont les corps ont été retrouvés une semaine seulement après l'incident au cours duquel ils ont été tués. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com