Dubaï Expo 2020: des millions de visiteurs attendus

Après la cérémonie d'ouverture, qui sera tiendra jeudi en présence des membres de la famille régnante, l'Expo 2020 promet de dévoiler merveilles architecturales et innovations technologiques dans ses nombreux pavillons, représentant plus de 190 pays. (AFP)
Après la cérémonie d'ouverture, qui sera tiendra jeudi en présence des membres de la famille régnante, l'Expo 2020 promet de dévoiler merveilles architecturales et innovations technologiques dans ses nombreux pavillons, représentant plus de 190 pays. (AFP)
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Publié le Lundi 04 octobre 2021

Dubaï Expo 2020: des millions de visiteurs attendus

  • Expo 2020 sera dévoilé au grand jour vendredi au milieu du désert, à la périphérie de Dubaï
  • La première exposition universelle avait été tenue à Londres en 1851 au Crystal Palace, une structure construite pour l'occasion

DUBAI: Dubaï s'apprête à accueillir des millions de visiteurs à partir de vendredi, jour de lancement de la première exposition universelle organisée au Moyen-Orient, plus grand événement à l'échelle mondiale depuis le début de la pandémie de Covid-19.


Reportée l'année dernière en raison la crise sanitaire, Expo 2020, dont le site est totalement resté inaccessible au public, sera dévoilé au grand jour vendredi au milieu du désert, à la périphérie de Dubaï, ville des Emirats arabes unis déjà connue pour ses grattes-ciels et son goût du luxe.


Après la cérémonie d'ouverture, qui sera tiendra jeudi en présence des membres de la famille royale, l'Expo 2020 promet de dévoiler merveilles architecturales et innovations technologiques dans ses nombreux pavillons, représentant plus de 190 pays.


La première exposition universelle avait été tenue à Londres en 1851 au Crystal Palace, une structure construite pour l'occasion. Et à Paris, l'exposition de 1889 avait dévoilé la Tour Eiffel.

Les expositions universelles: origine, histoire, expos phares

Organisées sous l'égide du Bureau international des expositions (BIE), les expositions universelles attirent tous les cinq ans des millions de visiteurs, dans une grande ville, autour d'un thème "d'actualité".


Retour sur l'origine, l'histoire et l'organisation de ces grands rassemblements internationaux:

Ancêtre parisien 

L'ancêtre des expositions universelles s'est tenu à Paris en 1798: "l'exposition des produits de l'industrie française" avait pour but d'offrir aux visiteurs un "panorama" du savoir-faire et des connaissances techniques nationales, à l'aube de la révolution industrielle. Ce rendez-vous parisien se tiendra, de façon irrégulière, jusqu'en 1849.

Palais de cristal londonien 

L'Angleterre reprend l'idée française mais en invitant des exposants de tous pays: une "Grande exposition des travaux de l'industrie de toutes les nations" se déroule à Londres en 1851, marquant la naissance des expositions universelles.


Le clou de l’événement est un immense palais de cristal, construit en un temps record. Edifié dans le Hyde Park au coeur de Londres, Crystal Palace accueille près de 14.000 exposants, pour moitié venus de 40 pays. Ce monument, reconstruit dans le sud de Londres, sera détruit par un incendie en 1936.

Riposte parisienne 

L'événement londonien est un succès considérable avec six millions d'entrées. Parmi les visiteurs, Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, décide de créer à son tour une expo universelle. 


En 1855, l'exposition universelle de Paris se tient dans un immense bâtiment, le palais de l'Industrie et des Beaux-arts, près des Champs-Elysées, qui sera démoli à la fin du siècle pour laisser place aux Grand et Petit Palais. 

Des dizaines de millions de visiteurs 

Dès lors, l'habitude est prise de ces grands rendez-vous internationaux où la foule se presse pour admirer les fastes et extravagances techniques: 32 millions de personnes à l'expo parisienne de 1889, 51 millions à celle de 1900. 


Le record d'affluence des temps modernes est détenu par l'expo de Shanghai en 2010 avec 73 millions de visiteurs.

Actes de propagande 

Ces expositions sont à la fois symbole d'une modernité triomphante et actes de propagande. L'expo universelle parisienne de 1867 célèbre les victoires de Napoléon III, celle de 1889, boycottée par plusieurs pays, commémore la Révolution française.


L'expo universelle de Paris en 1937 reste dans les mémoires comme lieu de confrontation visuelle entre le IIIe Reich et l'Union soviétique dont les deux pavillons se font face au pied du Trocadéro. Le pavillon espagnol expose Guernica, immense toile de Pablo Picasso dénonçant les violences franquistes. 

Monuments phares

Les expo universelles ont laissé nombre de monuments devenus attractions touristiques ou espaces d'exposition. La Tour Eiffel était, en 1889, le clou de l'expo universelle de Paris.


A Paris toujours, les Grand et Petit Palais, les Palais de Chaillot et de Tokyo sont des héritages d'expos universelles.


Avec ses grosses boules d'acier, l'Atomium, construit à Bruxelles pour l'expo universelle de 1958, est devenu le symbole de la capitale belge.


Convention internationale 

Depuis 1928, c'est une convention internationale et un organisme commun, le Bureau international des expositions (BIE, basé à Paris) qui règlementent les expositions universelles.


Le choix des villes hôtes de cet événement auquel participent 170 pays est l'objet d'un vote à l'Assemblée générale du BIE.


Depuis 2000, des expos internationales se tiennent tous les cinq ans. La pandémie de Covid-19 a contraint Dubaï (Emirats arabes unis) à reporter d'un an l'édition 2020. L'édition 2025 est prévue à Osaka au Japon.

«Promouvoir le progrès»

Une exposition universelle doit être organisée autour d'un thème "d'actualité correspondant aux attentes de la société contemporaine", selon les statuts du BIE. 


Les thématiques abordées visent "à améliorer les connaissances, à répondre aux aspirations humaines et sociales et à promouvoir le progrès", comme "nourrir la planète" (Milan en 2015), "meilleure ville, meilleure vie" (Shanghai en 2010) ou "sagesse de la nature" (Aichi au Japon en 2005).

L'Expo 2020 promet aussi d'être l'événement le plus grand jamais vu dans le Moyen-Orient, à un an de la Coupe du monde qui se tiendra dans le riche pays voisin, le Qatar. Dubaï espère accueillir 25 millions de visiteurs pour son exposition universelle de six mois.


Alors que les autorités japonaises avaient banni le public pour ses Jeux olympiques de Tokyo, Dubaï ouvre grand ses portes aux touristes étrangers qui devront porter des masques et respecter une distanciation sociale. Les visiteurs devront avoir été vaccinés ou disposer d'un test PCR négatif.


Les Emirats figurent parmi les pays ayant vacciné le plus rapidement leur population, avec près de 20 millions de doses administrées pour une population d'environ 10 millions d'habitants. Dimanche, 300 cas ont été enregistrés, moins de la moitié par rapport à deux semaines plus tôt.


Avec la grandiloquence propre à l'émirat de Dubaï, son dirigeant, le cheikh Mohammed ben Rachid Al-Maktoum a promis l'exposition universelle "la plus exceptionnelle de l'histoire".


"Notre engagement à l'excellence fait de nous un contributeur important pour la construction de l'avenir de notre planète", a-t-il déclaré, selon des médias locaux.

Ketchup, téléphone ou grande roue : des innovations dévoilées aux expos universelles

DUBAI: Après un an d'attente pour cause de pandémie, les Emirats arabes unis s’apprêtent enfin à accueillir la semaine prochaine l'Exposition universelle 2020 à Dubaï.


L'Expo 2020, qui se déroule sur six mois, devrait permettre de découvrir de nombreuses innovations, comme c'est habituellement le cas à l'occasion des expos universelles.


Voici cinq créations dévoilées lors de précédentes expositions universelles.

La Tour Eiffel 
Sans doute la plus connue, l'Exposition universelle de Paris de 1889 dévoila la Tour Eiffel, créée par l'ingénieur et industriel Gustave Eiffel.


Celle qui s'appuie sur quelque 18 000 pièces de fer devait au départ être une structure temporaire, mais elle fut préservée et a servi d'antenne radio géante.


Mesurant 324 mètres de hauteur, la Tour Eiffel était la structure la plus haute du monde jusqu'en 1929. Aujourd'hui, c'est Burj Khalifa de Dubaï, qui, à 828 mètres, porte le titre de plus haut bâtiment du monde.


Mais la Tour Eiffel, devenue symbole de la ville de Paris, continue à attirer des millions de visiteurs chaque année.

Téléphone 
C'est à l'Exposition universelle de 1876 en Philadelphie, aux Etats-Unis, qu'Alexandre Graham Bell dévoile son téléphone au public.


Près de 100 ans plus tard, en 1970 lors de l'Exposition à Osaka au Japon, un prototype de téléphone sans fil fait sensation.


C'est cette même technologie qui est à l'origine des premiers téléphones portables.

Ketchup 
"Catsup" et non pas ketchup: c'est le nom donné par son fabriquant américain Heinz à la sauce rouge lors de son grand début à l'Exposition universelle de Philadelphie en 1876.


Mais ce n'est qu'en 1893, lors de l'Exposition universelle de Chicago, que le ketchup décolle: transformant désavantage en atout, les inventeurs du ketchup, peu gâtés avec un kiosque mal placé, ont leurré les passants grâce à des petites breloques gratuites en forme de cornichons.


Au total, plus d'un million de breloques ont été distribuées lors de l'Exposition.


Parmi les produits alimentaires présentés ou rendus célèbres par les Expositions universelles: les cônes à glace, les hamburgers, les hot dogs, le beurre de cacahuète, la barbe à papa et le club sandwich.

Grande roue 
En 1893 à Chicago aux Etats-Unis, George Washington Gale Ferris dressa sa "Ferris wheel", haute de 80 mètres, pour concurrencer la Tour Eiffel.


Avec 36 voitures, pouvant chacune accueillir 60 personnes, la roue avait une capacité totale de 2.000 personnes.


C'était l'attraction la plus populaire de cette exposition, qui avait aussi accueilli le "Midway Plaisance", une allée longue de 1,6 kilomètre dédiée au divertissement, précurseur des parcs d’attraction.


Contrairement à la Tour Eiffel, la grande roue de Chicago ne s'est pas faite éternelle: elle a été démantelée puis remise sur pied en 1904 pour l'Exposition de Saint-Louis (Missouri) aux Etats-Unis. Deux ans plus tard, elle a été démolie et ses pièces envoyées à la ferraille.

Rayon X 
La machine à Rayon X, aujourd'hui présente dans quasi tous les hôpitaux et aéroports du monde, a été dévoilée pour la première fois lors de l'exposition de Saint-Louis en 1904.


L'Allemand Wilhelm Roentgen a découvert la technologie "par accident" en 1895, trouvaille pour laquelle il obtint en 1901 le premier Nobel de physique.


La technologie fut ensuite développée aux Etats-Unis, où de nombreuses sociétés ont commencé à fabriquer des machines à Rayon X au début du XXe siècle.

Robot panda 
L'Expo 2020 est l'une des grandes ambitions de Dubaï, qui enchaîne les records pour attirer les regards et les touristes, comme avec sa plus haute tour du monde, Burj Khalifa, haute de 828 mètres.


"Avec l'Expo 2020, est-ce que Burj Khalifa deviendra la nouvelle Tour Eiffel?", s'interroge le journal anglophone émirati The National.


"L'essence des expositions universelles a toujours été de livrer un spectacle mondial et les Emirats sont bien placés pour faire cela", peut-on lire dans une tribune de ce journal.


Grâce au délai offert par la pandémie, les Emirats pourront fêter le 2 décembre, en pleine Expo 2020, le 50e anniversaire de la création de cette fédération de sept émirats, dont font partie Dubaï et la capitale Abou Dhabi.


Alors que des travailleurs s'activent pour boucler le site à temps, Dubaï s'apprête à accueillir hommes et femmes politiques, leaders du monde des affaires et célébrités.


Parmi les attractions attendues: les Harlem Globetrotters et un robot panda chinois. Les amateurs de voyages futuristes pourront visiter une cabine Hyperloop tandis que les passionnés d'histoire auront l'occasion de voir un ancien sarcophage dans le pavillon égyptien.


La Chine se vante d'avoir un des plus grands pavillons, en forme d'ampoule, alors que le Maroc a construit le sien en terre faisant valoir des raisons environnementales. Les Néerlandais, eux, auront une pyramide recouverte de plantes comestibles et irriguée par de l'eau de pluie solaire.


La plupart des Etats européens participent à l'événement, en dépit de l'appel du Parlement européen à le boycotter, "afin de montrer leur rejet des violations des droits humains aux Emirats", selon une résolution votée à la mi-septembre.


En dépit de leurs campagnes de charme internationales Emirats sont régulièrement critiqués par les ONG notamment pour les atteintes à liberté d'expression ou les conditions des travailleurs étrangers, comme ceux déployés en masse pour construire le site de l'Expo 2020.


En Tunisie, un décret présidentiel contre les « fausses informations» menace les libertés

Le président tunisien Kais Saied s'adresse aux journalistes après avoir voté aux élections locales de 2023 dans la localité de Mnihla, dans la province de l'Ariana, à la périphérie de Tunis, le 24 décembre 2023. (Photo, AFP)
Le président tunisien Kais Saied s'adresse aux journalistes après avoir voté aux élections locales de 2023 dans la localité de Mnihla, dans la province de l'Ariana, à la périphérie de Tunis, le 24 décembre 2023. (Photo, AFP)
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  • En un an et demi, plus de 60 personnes parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied ont fait l'objet de poursuites au nom du décret 54
  • La liberté d'expression était considérée comme le principal acquis de la Révolution de 2011 qui a fait chuter le dictateur Zine El Abidine Ben Ali

TUNIS: La multiplication des poursuites judiciaires en Tunisie contre des journalistes et personnalités publiques depuis la publication d'un décret visant à combattre ce que le gouvernement considère comme de "fausses informations" est devenu une "menace" pour la liberté d'expression encourageant "l'autocensure", déplorent des ONG et des professionnels des médias.

Le 13 septembre 2022, le président Kais Saied a promulgué le "décret 54" qui punit de jusqu'à cinq ans de prison quiconque utilise les réseaux d'information et de communication pour "rédiger, produire, diffuser (ou) répandre de fausses nouvelles (...) dans le but de porter atteinte aux droits d'autrui ou de porter préjudice à la sécurité publique".

La même peine peut être appliquée en cas de diffusion "de nouvelles ou de faux documents (...) visant à diffamer d'autres personnes, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement". Le temps de détention double "si la personne visée est un agent public", selon le décret controversé.

En un an et demi, plus de 60 personnes parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied ont fait l'objet de poursuites au nom du décret 54, affirme à l'AFP le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar.

En dépit de ses objectifs officiels, ce "décret-loi n'a par exemple jamais été appliqué aux cas de cyberattaques", note-t-il.

Pour le célèbre chroniqueur radio Haythem Mekki, le texte vise "à faire taire les voix indésirables au pouvoir, ce qui explique les multiples poursuites lancées contre des personnes qui n'ont fait que critiquer les autorités".

Objet lui-même d'une enquête sur la base du décret 54 pour une publication sur l'état de la morgue de l'hôpital de Sfax (centre), ce journaliste estime que le texte a "réussi à intimider les milieux médiatiques et gravement affecté la liberté d'expression".

"On n'ose quasiment plus critiquer le président, ni en faire un objet de satire alors qu'à un moment on avait des guignols (des marionnettes humoristiques, ndlr) pour tous les responsables de l'Etat", constate-t-il. "La chape de plomb est là et pèse lourd", déplore M. Mekki.

La liberté d'expression était considérée comme le principal acquis de la Révolution de 2011 qui a fait chuter le dictateur Zine El Abidine Ben Ali. Mais depuis le coup de force en juillet 2021 du président Saied, par lequel il s'est octroyé tous les pouvoirs, plusieurs ONG et l'opposition ont déploré un recul des droits et libertés.

"Climat de peur" 

Selon l'ONG américaine Human Rights Watch, le pouvoir tunisien utilise ce décret "pour étouffer et intimider un large éventail de critiques".

Pour le professeur en science de l'information, Sadok Hammami, "ce décret-loi n'est pas du tout une réponse à la désinformation ni aux +fake news+ puisqu'il vise plus particulièrement des personnalités publiques et politiques".

"Le climat actuel décourage les professionnels des médias et instaure une atmosphère de peur, de censure et d'autocensure", selon lui.

"Aujourd'hui, les gens craignent de s'exprimer pour ne pas subir les foudres du décret 54", confirme à l'AFP Hamza Belloumi, un animateur de télévision vedette.

Son émission hebdomadaire qui dévoile des affaires de corruption ou des sujets sociaux sensibles, s'appuyait sur les témoignages de personnes "qui avaient le courage de parler, mais sont beaucoup plus réticentes aujourd'hui". "Soit elles n'acceptent pas de parler, soit elles réclament des garanties d'anonymat", regrette-t-il, soulignant avoir "énormément réduit" le nombre de reportages.

Même si "l'idée du texte était motivée par une bonne volonté, son utilisation est mauvaise. Il est devenu un instrument pour museler la parole", ajoute-t-il.

Fin février, 40 députés ont déposé une demande au Parlement pour réviser le décret mais son examen est "entravé par le président" de la Chambre, accuse le président du SNJT.

L'avocat et militant politique Ayachi Hammami, poursuivi depuis janvier en vertu du décret après une intervention radiophonique sur la situation des magistrats, déplore "une instrumentalisation des lois pour frapper fort les voix opposantes, les écarter et faire peur aux Tunisiens".

"Il est temps de réviser ce décret surtout à l'approche de la présidentielle (prévue à l'automne, ndlr) qui exige le plus grand niveau de solidarité entre les acteurs médiatiques, politiques et socio-économiques", abonde le député indépendant Mohamed Ali.

 

 


Une offensive israélienne sur Rafah «pourrait conduire à un bain de sang» selon le chef de l'OMS

Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
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  • Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour «anéantir » selon lui les dernières brigades du Hamas
  • Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville

GENÈVE: Une offensive terrestre de l'armée israélienne sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, "pourrait conduire à un bain de sang", a mis en garde le chef de l'Organisation mondiale de la santé vendredi sur le réseau social X.

"L'OMS est profondément préoccupée par le fait qu'une opération militaire à grande échelle à Rafah, Gaza, pourrait conduire à un bain de sang et affaiblir davantage un système de santé déjà à genoux", écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, à propos de la ville où sont massés 1,2 million de Palestiniens venus y chercher refuge.

Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour "anéantir" selon lui les dernières brigades du Hamas, mouvement qu'il considère comme terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville.

Outre le coût en vies humaines, une offensive serait "un coup dur pour les opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza" car Rafah "est au coeur des opérations humanitaires", a averti vendredi le porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, à Genève.

Le 7 octobre, une attaque de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles à l'attaque du Hamas, l'armée israélienne a lancé une offensive de grande envergure -aérienne puis terrestre- dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 34.622 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

 

 


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
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  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com