«Moulin Rouge! The Musical» prend les devants aux Tony Awards

Publiée par Boneau/Bryan-Brown, cette photo montre les acteurs dans «Moulin Rouge! The Musical» (Matthew Murphy/Boneau/Bryan-Brown via AP)
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Publié le Lundi 27 septembre 2021

«Moulin Rouge! The Musical» prend les devants aux Tony Awards

  • Alex Timbers remporte le trophée pour meilleure mise en scène
  • Danny Burstein, le favori de Broadway, remporte le trophée de meilleur acteur dans un second rôle

NEW YORK: «Moulin Rouge! The Musical», une adaptation jukebox du film hyperactif paru en 2001 de Baz Luhrmann, a pris les devants tôt aux Tony Awards, remportant sept trophées à mi-parcours.

La cérémonie reportée suite à la pandémie a commencé par une performance énergétique de «You Can’t Stop The Beat», de la distribution originale de Broadway de «Hairspray!».

Le numéro a été joué devant un public masqué et reconnaissant dans un théâtre Winter Garden bondé. La présentatrice Audra McDonald a reçu une ovation à son arrivée sur scène. «Vous ne pouvez pas arrêter le rythme. Le cœur de New York!», a-t-elle déclaré.

«Moulin Rouge! The Musical» a remporté les prix pour meilleurs décors, costumes, lumières, son, orchestrations et un trophée de meilleur acteur dans un second rôle par le favori de Broadway, Danny Burstein. Sonya Tayeh a remporté le prix pour les meilleures chorégraphies pour ses débuts à Broadway. 

Alex Timbers a remporté le trophée pour meilleure mise en scène de comédie musicale pour «Moulin Rouge! The Musical».

Ce trophée représente le premier Tony de Timber. Le spectacle raconte les événements d’une boîte de nuit parisienne du début du siècle, mis à jour par des chansons comme «Single Ladies» et «Firework» aux côtés du grand succès «Lady Marmalade».

Timbers a été nommé à deux reprises auparavant, pour avoir mis en scène «Peter and the Starcatcher» en 2012 et pour avoir mis en scène et écrit «Bloody Bloody Andrew Jackson». Il a été consultant en mise en scène sur «American Utopia» de David Byrne, il a mis en scène «Rocky» et «The Pee-wee Herman Show» et mettra en scène «Beetlejuice» pour la deuxième fois au printemps prochain. 

Il a obtenu un Lucille Lortel Award pour avoir mis en scène la production hors-Broadway de «Here Lies Love» et a mis en scène le spectacle-même au National Theatre de Londres. Parmi les autres crédits hors-Broadway notables, se classent «Love's Labour's Lost» à Central Park et la reprise de «The Robber Bridegroom» par la Roundabout Theatre Company en 2016.

Pour le Tony, il a battu Phyllida Lloyd de «Tina – The Tina Turner Musical» et Diane Paulus de «Jagged Little Pill».

Burnstein, qui a remporté le prix de meilleur acteur dans un second rôle pour «Moulin Rouge! The Musical» a remercié la communauté de Broadway pour l’avoir soutenu après le décès de sa femme, Rebecca Luker. David Alan Grier a remporté le trophée de meilleur acteur dans un second rôle dans une pièce pour son rôle dans «A Soldier’s Play». «Aux autres nominés: dure compétition, j’ai gagné», a-t-il déclaré.

Lois Smith a remporté son premier Tony pour meilleure actrice dans un second rôle dans une pièce pour son rôle dans «The Inheritance». Lauren Patten a devancé ses covedettes de «Jagged Little Pill» en remportant le prix pour la meilleure actrice dans un second rôle dans une comédie musicale.

«A Christmas Carol» a remporté cinq prix techniques: décors de comédie musicale, costumes, lumières, son et partition. Aucun membre de la production n’était présent pour recevoir les trophées.

L’émission a été prolongée de ses trois heures habituelles à quatre heures, avec McDonald distribuant les Tonys les deux premières heures et Leslie Odom Jr. présentant une célébration «Broadway’s Back» durant la deuxième moitié, y compris la remise des trois trophées les plus importants – meilleure reprise d’une comédie musicale, meilleure pièce et meilleure comédie musicale.

Alors que d’autres industries du divertissement comme la télévision et les films ont trouvé des moyens de recommencer durant la pandémie, Broadway était incapable de faire de même à cause d’obstacles financiers et physiques. La levée de toutes les restrictions de capacité était cruciale pour toute réouverture, car l'économie de Broadway exige la pleine capacité des salles.

La comédie musicale «Jagged Little Pill» qui donne à réfléchir, plongeant dans l’album a succès de 1995 d’Alanis Morissette pour raconter l’histoire d’une famille américaine perdant le contrôle a commencé la soirée avec 15 nominations.

Elle était suivie de près par «Moulin Rouge!», une adaptation jukebox du film hyperactif paru en 2001 de Baz Luhrmann, racontant les évènements d’une boîte de nuit parisienne du début du siècle ayant obtenu 14 nominations.

«Slave Play», le travail révolutionnaire et stimulant de Jeremy O. Harris qui mélange race, sexe, désirs tabous et classe, a remporté une douzaine de nominations, ce qui en fait la pièce la plus nominée de l'histoire des Tonys.

D’autres spectacles à surveiller sont «The Inheritance» par Matthew Lopez, qui a obtenu 11 nominations. Il s’agit d’un spectacle de sept heures, divisé en deux parties, utilisant «Howards End» comme point de départ pour une pièce autour de la vie homosexuelle du début du 21ème siècle. Et «Tina – The Tina Turner Musical», qui raconte la biographie de l’icone rock avec des chansons comme «Let’s Stay Together» et «Proud Mary», a reçu 12 nominations. 

Les nominations de cette saison ont été sélectionnées à partir de seulement 18 pièces et comédies musicales admissibles de la saison 2019-2020, une fraction des 34 spectacles de la saison précédente. La plupart des années, 26 catégories compétitives existent. Cette année, il n’y en a que 25, avec plusieurs diminuées. Mais les initiés du théâtre pensent qu’une remise de prix est encore plus vitale maintenant.

«Je dirais que c’est plus important que jamais, d’une certaine manière», a déclaré James Corden, qui a présenté les Tonys en 2016. «S’il y a une année où nous devons les célébrer, c’est bien cette année, où la vie entière des gens vient d’être arrachée et remise à l’envers.»

Quelques courses intrigantes incluent la possibilité que Karen Olivo remporte le prix de meilleure actrice dans une comédie musicale, malgré l'abandon de son spectacle, «Moulin Rouge! The Musical», en frustration avec Broadway.

McDonald, six fois lauréate d'un Tony, n'est pas seulement présentatrice. Elle est en lice pour le prix de meilleure actrice dans une pièce qui, au cas où elle l’emporte, lui donnerait sept prix, battant son propre record pour le plus grand nombre de Tonys remportés par un artiste. Et quelque chose d’étrange devrait se produire pour empêcher Aaron Tveit de remporter le prix de meilleur acteur dans une comédie musicale; il est le seul nominé dans la catégorie. Le vote pour les nominés a eu lieu en mars.

La dernière cérémonie des Tony Awards a eu lieu en 2019. Le virus a contraint les théâtres de Broadway à fermer leurs portes brusquement le 12 mars 2020, éliminant tous les spectacles et brouillant la saison printanière. Plusieurs ont redémarré, y compris les soi-disant trois grands de «Wicked», «Hamilton» et «The Lion King».

«Jagged Little Pill» commence l’émission sur la défensive, poursuivie par deux controverses. 

Un ancien membre de l’équipe, Nora Schell, un.e acteur.ice noir.e non-binaire ayant fait ses débuts à Broadway dans le chœur en 2019, a posté un communiqué cette semaine sur les réseaux sociaux, décrivant les nombreuses instances lors du lancement du spectacle lors desquelles ellui a été «intimidé.e, contraint.e et forcé.e par plusieurs supérieurs hiérarchiques à reporter une chirurgie critique et nécessaire pour retirer des excroissances de mon vagin qui me rendaient anémique.»

Les réalisateurs de «Jagged Little Pill» – prétendant être «profondément troublés» par les allégations – ont engagé un détective privé, et l’union Association pour l’équité des acteurs a déclaré dimanche qu’elle commandait également «une enquête approfondie et indépendante» sur le lieu de travail du spectacle. 

Dans une autre controverse, les réalisateurs du spectacle se sont excusés auprès des fans pour avoir changé un personnage de genre non conforme à femme cisgenre après avoir déplacé le spectacle de Boston à Broadway.

Deux stars originales – Celia Rose Gooding et Antonio Cipriano – ont annoncé qu’ils quitteront le spectacle après la représentation du dimanche. Cipriano a cité «les préjudices que beaucoup de trans + non-binaires, et toutes les personnes marginalisées, membres de la distribution sur scène et hors de la distribution sur scène ont enduré.» Il a écrit qu’il assumait la responsabilité «de faire partie du préjudice causé.»


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com