Le virus Ebola pourrait se réveiller chez un survivant après des années

Une campagne de vaccination organisée par l'OMS en Côte d'Ivoire le 17 août dernier. Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté. (Photo, AFP)
Une campagne de vaccination organisée par l'OMS en Côte d'Ivoire le 17 août dernier. Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 16 septembre 2021

Le virus Ebola pourrait se réveiller chez un survivant après des années

  • De nouvelles révélations de la revue Nature sur cette maladie particulièrement mortelle pour les personnes infectées
  • Avec un virus dormant chez certains survivants, la donne change en matière de santé publique, puisqu’il faudra assurer un suivi plus étroit des anciens patients

PARIS : Le virus Ebola peut-il se réveiller chez un survivant d'une précédente épidémie et provoquer une résurgence de la maladie des années plus tard? C'est ce que laisse penser l'examen de virus prélevés chez des malades cette année en Guinée.

"Nous montrons clairement que, même après près de cinq ans (...), de nouvelles épidémies pourraient provenir d'une transmission par des humains infectés lors d'une précédente épidémie", met en avant une étude publiée mercredi dans la revue Nature.

Les auteurs font cette hypothèse à partir de l'analyse de virus prélevés chez douze patients infectés lors de la dernière épidémie en date, cette année en Guinée.

Celle-ci, qui s'est achevée en juin, a fait six morts, un chiffre peu élevé au regard de cette maladie relativement peu contagieuse mais particulièrement mortelle pour les personnes infectées.

Par contraste, une épidémie avait été bien plus meurtrière quelques années plus tôt. La pire de l'histoire du virus, elle avait tué plus de 11000 personnes entre 2013 et 2016 en Guinée et dans les pays voisins.

Or, en cinq ans, le virus a très peu changé. C'est la conclusion obtenue par les chercheurs de trois laboratoires - deux en Guinée, un au Sénégal - qui ont séquencé les virus à l'origine de l'épidémie de 2021, une opération qui consiste à en dresser un portrait détaillé via leur génome.

C'est une surprise: on s'attendrait à ce que le virus ait beaucoup plus muté au fil des ans. Pour le comprendre, il faut revenir sur la manière dont apparaissent les épidémies de cette maladie.

Le virus circule parmi certaines espèces de chauve-souris, qui le transmettent à d'autres animaux comme les grands singes. Ces derniers, à leur tour, contaminent les êtres humains.

Les épidémiologistes considèrent majoritairement que c'est comme cela que naissent systématiquement les épidémies de maladie à virus Ebola. Mais l'étude publiée mercredi remet en cause cette vision.

Si l'épidémie de 2021 avait été provoquée par une transmission de l'animal à l'être humain, le virus aurait en effet probablement un visage bien différent par rapport aux cas de 2013-2016.

Il proviendrait dans ce cas d'une autre souche qui, au fil des contaminations entre animaux puis vers l'être humain, aurait sûrement développé des mutations différentes.

Les auteurs de l'étude avancent donc que le virus était resté présent dans l'organisme de patients infectés des années plus tôt. Il serait redevenu actif, déclenchant ainsi une nouvelle épidémie.

Tout n'est pas nouveau dans cette hypothèse. On savait déjà que le virus peut demeurer dans l'organisme. Ce qui apparaît inattendu, c'est qu'il puisse provoquer une nouvelle maladie aussi longtemps après l'infection d'origine.

"C'est un nouveau paradigme ; la possibilité d'avoir une transmission à partir d'un individu infecté pendant une épidémie précédente pouvant être le point de départ d'une nouvelle flambée", souligne auprès de l'AFP Alpha Keita, l'un des principaux auteurs.

Il n'y a pas de preuve absolue que ce soit le cas mais les données publiées mercredi penchent fortement dans cette direction. Et cette lecture est partagée par plusieurs chercheurs qui n'ont pas participé à l'étude.

Ce sont "des résultats impressionnants et importants", juge Trudie Lang, spécialiste de la santé mondiale à l'université d'Oxford, sollicitée par l'AFP via le Science Media Center britannique.

"Cette nouvelle épidémie semble bien avoir été une réapparition de la précédente et non un nouvel événement", appuie-t-elle.

Mais il reste désormais "de nombreuses incertitudes", souligne-telle. "Qu'est-ce qui fait que l'infection dormante va se transformer en infection à part entière, et comment gérer ces cas ?"

De fait, avec l'hypothèse d'un virus dormant chez certains survivants, la donne change en matière de santé publique. Il faudra certainement assurer un suivi plus étroit de ces anciens patients.

C'est pourquoi ces données provoquent une crainte chez les auteurs de l'étude comme d'autres chercheurs: que les survivants soient désormais stigmatisés comme des individus dangereux.

"Il sera important de ne pas encore alourdir le fardeau des survivants en leur faisant comprendre qu'ils peuvent éventuellement déclencher de nouvelles épidémies", prévient l'immunologue américain Robert Garry, dans un commentaire publié parallèlement par Nature.

Portrait d'un tueur redoutable

PARIS : Le virus Ebola est un tueur redoutable pour l'homme, responsable au total de plus de 15000 morts depuis 1976.

D'où vient le virus?

Le virus Ebola est identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC, à l'époque Zaïre). Ce virus de la famille des filoviridae (filovirus) doit son nom à une rivière du Nord du pays, près de laquelle la première épidémie a éclaté.

Cinq "sous-types" distincts de virus Ebola ont depuis été répertoriés: Zaïre, Soudan, Bundibugyo, Reston et Forêt de Taï. Les trois premiers sont à l'origine d'importantes épidémies sur le continent africain.

Comment se transmet-il?

Le virus circule parmi les chauve-souris mangeuses de fruits, considérées comme l'hôte naturel d'Ebola et qui ne développent pas la maladie.

D'autres mammifères comme les grands singes, les antilopes ou les porcs épics peuvent le véhiculer puis le transmettre à l'homme.

Lors d'une épidémie, Ebola se transmet entre humains par contacts directs et étroits. Une personne saine est contaminée par les "fluides corporels" d'un malade: sang, vomissures, matières fécales...

Contrairement à la grippe, ce virus ne se transmet pas par voie aérienne. Ebola est donc moins contagieux que de nombreuses maladies virales.

Mais ce virus est redoutable en raison de son taux de létalité très élevé: environ 50% et jusqu'à 90% pour certaines épidémies, selon l'OMS.

Selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature, il est possible que le virus Ebola reste dormant dans l'organisme de personnes survivantes avant de se réveiller plusieurs années plus tard, pouvant ainsi être à l'origine d'une nouvelle flambée.

Quels symptômes?

Après une période d'incubation de 2 à 21 jours (en moyenne autour de cinq jours), Ebola se manifeste par une brusque fièvre, avec une faiblesse intense, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête et de gorge et, dans certains cas, des hémorragies.

Des séquelles sont fréquemment observées chez les survivants: arthrite, problèmes de vue, inflammation de l’œil et troubles auditifs.

Quels traitements?

"Aucun traitement homologué n'a pour l'instant démontré sa capacité à neutraliser le virus", indique l'OMS, précisant que plusieurs sont à l'étude. Des traitements basés sur des anticorps monoclonaux "ont montré une certaine efficacité chez l'homme, et peuvent donc être utilisés en complément des traitements de support", précise l'Institut Pasteur.

Un premier vaccin, fabriqué par le groupe américain Merck Sharp and Dohme, s'est avéré très protecteur contre le virus dans le cadre d’un essai majeur mené en Guinée en 2015.

Ce vaccin, préqualifié en novembre 2019 par l'OMS pour homologation, a été utilisé à plus de 300000 doses dans une campagne de vaccination ciblée en RDC.

Un deuxième vaccin expérimental, du laboratoire américain Johnson&Johnson, a été introduit en octobre 2019 à titre préventif dans les zones où le virus est absent, et plus de 20000 personnes vaccinées.

La pire épidémie (2013-2016)

Partie du Sud de la Guinée en décembre 2013, l'épidémie la plus violente de l'histoire s'est propagée aux pays voisins de l'Afrique de l'Ouest.

Elle a coûté la vie à plus de 11300 personnes sur près de 29000 cas enregistrés, selon l'OMS qui a déclaré l'épidémie terminée en mars 2016. Les victimes étaient concentrées à plus de 99% au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.

Dixième et onzième épidémies en RDC

La dixième épidémie a démarré le 1er août 2018 dans la province du Nord-Kivu en RDC. L'OMS en a fait une urgence sanitaire de portée internationale en juillet 2019, quand elle menaçait les pays voisins.

Les autorités congolaises ont proclamé en juin 2020 la fin de cette épidémie, la deuxième plus grave en Afrique (avec quelque 2280 décès) après celle de 2013-2016.

Sans lien avec cette épidémie-là, une onzième épidémie de fièvre Ebola a démarré en juin 2020 dans la province congolaise de l'Equateur. La RDC en a annoncé la fin le 18 novembre (55 morts).

12e épidémie en RDC, 2e en Guinée

La RDC a annoncé le 7 février 2021 la résurgence de la maladie dans l'Est. Grâce à l'utilisation d'un vaccin, la fin de cette douzième épidémie sera déclarée moins de trois mois plus tard, le 3 mai (six décès).

Le 14 février, la Guinée annonçait la réapparition d'Ebola dans le Sud-Est du pays. Après le déploiement rapide de moyens, dont des vaccins, la fin officielle de cette deuxième épidémie est déclarée le 19 juin (12 décès).

Fausse alerte en Côte d'Ivoire

Le 14 août, les autorités ivoiriennes avaient annoncé la détection d'un cas à Abidjan, qui aurait été le premier depuis 1994 en Côte d'Ivoire. Il s'agissait d'une Guinéenne de 18 ans arrivée trois jours plus tôt de ce pays voisin.

Mais après de nouvelles analyses de l'Institut Pasteur de Lyon, l'OMS a annoncé fin août que la patiente n'avait en réalité pas eu la maladie et qu'il n'existait "aucune preuve" de la présence d'Ebola en Côte d'Ivoire.


Record de 281 travailleurs humanitaires tués dans le monde en 2024, selon l'ONU

 Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis. (AFP)
Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis. (AFP)
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  • L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database
  • "Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires

GENEVE: Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis.

L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database.

"Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinateur des situations d'urgence, Tom Fletcher, dans le communiqué.

Le Britannique souligne que "cette violence est inadmissible et dévastatrice pour les opérations d'aide".

"Les États et les parties au conflit doivent protéger les humanitaires, faire respecter le droit international, poursuivre les responsables et mettre un terme à cette ère d'impunité".

L'année 2023 avait déjà connu un nombre record, avec 280 travailleurs humanitaires tués dans 33 pays.

L'ONU souligne que la guerre à Gaza "fait grimper les chiffres". Il y a eu "au moins 333 travailleurs humanitaires qui ont été tués rien que dans la bande de Gaza" depuis le début de la guerre en octobre 2023, a indiqué le porte-parole de l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Nombre d'entre eux ont été tués dans l'exercice de leurs fonctions alors qu'ils fournissaient de l'aide humanitaire. La plupart travaillaient pour l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), dont 243 employés ont été tués depuis la guerre à Gaza, a indiqué M. Laerke.

Parmi les autres travailleurs humanitaires tués depuis le début de la guerre à Gaza figure notamment du personnel du Croissant-Rouge palestinien, a-t-il relevé.

Mais les menaces qui pèsent sur les travailleurs humanitaires ne se limitent pas à Gaza, indique l'ONU, soulignant que des "niveaux élevés" de violence, d'enlèvements, de harcèlement et de détention arbitraire ont été signalés, entre autres, en Afghanistan, en République démocratique du Congo, au Soudan du Sud, au Soudan, en Ukraine et au Yémen.

La majorité du personnel humanitaire tué sont des employés locaux travaillant avec des ONG, des agences de l'ONU et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

L'ONU explique que la violence à l'encontre du personnel humanitaire s'inscrit dans "une tendance plus large d'atteintes aux civils dans les zones de conflit", avec l'an dernier "plus de 33.000 civils morts enregistrés dans 14 conflits armés, soit une augmentation de 72% par rapport à 2022".

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.