L'Iran bat en retraite face aux inspecteurs nucléaires des Nations unies

Le réacteur nucléaire hydraulique d’Arak, au sud de la capitale iranienne, Téhéran, est visible sur cette photo publiée par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique le 23 décembre 2019. (Organisation iranienne de l'énergie atomique via AFP)
Le réacteur nucléaire hydraulique d’Arak, au sud de la capitale iranienne, Téhéran, est visible sur cette photo publiée par l'Organisation iranienne de l'énergie atomique le 23 décembre 2019. (Organisation iranienne de l'énergie atomique via AFP)
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Publié le Lundi 13 septembre 2021

L'Iran bat en retraite face aux inspecteurs nucléaires des Nations unies

  • En autorisant le maintien des caméras de surveillance sur les sites nucléaires, Téhéran évite une réprimande embarrassante
  • L'accord conclu dimanche dernier laisse à l'Iran davantage de temps pour se préparer à la réunion du conseil d'administration de l'AIEA

DJEDDAH: Dimanche dernier, l'Iran a battu en retraite dans sa confrontation avec l'Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) des Nations unies: il a autorisé la poursuite de la surveillance de ses sites nucléaires.

Cette décision intervient à l'issue de discussions menées à Téhéran entre Rafael Grossi, le directeur de l'AIEA, et Mohammed Eslami, le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OEAI) et responsable de la recherche nucléaire en Iran.

Les inspecteurs de l’AIEA peuvent donc désormais installer de nouvelles cartes mémoire dans les caméras de surveillance présentes sur les sites nucléaires iraniens et continuer à filmer dans ces lieux. Cette décision évite à l'Iran une réprimande potentiellement embarrassante lors de la prochaine réunion du conseil d'administration de l'AIEA, qui se tiendra cette semaine. Par ailleurs, Téhéran détient la totalité des enregistrements réalisés sur ses sites, tandis que, à Vienne, les négociations sur le retour des États-Unis et de l'Iran à l'accord sur le nucléaire de 2015 piétinent. L'Iran procède également à l'enrichissement d'uranium à un degré de pureté proche de celui qui est requis pour la fabrication d'armes, et son stock ne cesse de croître.

«Je suis heureux d’annoncer que nous sommes parvenus aujourd'hui à un résultat très productif en ce qui concerne le maintien en activité des équipements de l'agence présents ici», fait savoir M. Grossi au terme des discussions de dimanche. L'accord, poursuit-il, était «incontournable pour que nous soyons en mesure d’apporter les informations et les garanties nécessaires à l'AIEA et au monde entier selon lesquelles la situation est en ordre».

L'accord conclu dimanche dernier laisse à l'Iran davantage de temps pour se préparer à la réunion du conseil d'administration de l'AIEA, alors que les puissances occidentales préconisent de censurer Téhéran pour son manque de coopération avec les inspecteurs internationaux. M. Eslami a annoncé pour sa part que l'Iran participerait à la réunion et qu'il poursuivrait ses négociations avec l'agence.

Dans son rapport trimestriel confidentiel présenté la semaine dernière, l'AIEA a fait savoir aux pays membres que ses activités de contrôle et de vérification ont été «considérablement compromises» depuis le mois de février en raison du refus de l'Iran d'autoriser les inspecteurs à accéder à leurs équipements de contrôle.

Selon l'agence, les appareils de contrôle et de surveillance ne doivent pas être déposés pendant plus de trois mois sans être entretenus. Lors du présent mois, l'agence a été autorisée à consulter quatre caméras de surveillance installées sur un site; l'une d'entre elles a été détruite et une deuxième gravement endommagée, rapporte l'agence.

Du côté israélien, le Premier ministre, Naftali Bennett, a exhorté les puissances mondiales à ne pas «se laisser séduire par la supercherie de l'Iran, qui aboutira à de nouvelles concessions» relatives à l'impasse dans laquelle se trouvent les inspections des installations nucléaires.

«Vous devez insister pour que les sites soient inspectés; le plus important, c’est de fixer un délai», affirme M. Bennett. L'Iran «traîne les pieds, mais nous devons établir une date limite précise et dire: “On s'arrête là.”».

«Le programme nucléaire iranien en est à son stade le plus avancé. Il est nécessaire de s’occuper de ce dossier.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Guerre à Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 44.249 morts

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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan de 44.249 morts
  • Au moins 14 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué

TERRITOIRES PALESTINIENS: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé mardi un nouveau bilan de 44.249 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 14 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.746 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Les frappes aériennes israéliennes s'intensifient au Liban; un accord de cessez-le-feu imminent?

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  • Selon le site d'information Axios, le projet d'accord de cessez-le-feu prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle l'armée israélienne se retirerait du Liban-Sud
  •  Elle sera remplacée par l'armée libanaise dans les zones proches de la frontière, et le Hezbollah déplacerait ses armes lourdes vers les zones situées au nord de la ligne Litani

BEYROUTH: Les attaques israéliennes contre des cibles au Liban se sont intensifiées lundi, alors que des rumeurs circulaient à Tel-Aviv et à Beyrouth sur la possibilité d'un accord de cessez-le-feu dans les deux jours à venir.

L'envoyé américain Amos Hochstein a mené des négociations complexes entre les autorités israéliennes et libanaises dans le but de mettre fin au conflit, qui a débuté le 23 septembre par des frappes aériennes israéliennes, suivies d'incursions terrestres dans les zones frontalières le premier octobre.

Depuis lors, Israël a assassiné de hauts dirigeants du Hezbollah, et le bilan confirmé des combats s'élève à environ 3 800 morts. Ce chiffre n'inclut pas les membres du Hezbollah tués sur le champ de bataille, dont le nombre est difficile à déterminer en raison des bombardements intenses dans les zones méridionales.

L'escalade de la guerre a également entraîné la destruction de milliers de bâtiments résidentiels et commerciaux dans des zones s'étendant du sud du pays à la banlieue sud de Beyrouth et au nord de la Békaa. Les tensions restent vives car la population vit dans la crainte de frappes aériennes intenses, les ambulances et les camions de pompiers sont mobilisés dans toutes les régions.

Le député Elias Bou Saab, vice-président du Parlement libanais, a déclaré: «Nous sommes optimistes quant à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et il y a de l'espoir. Mais rien n'est sûr avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. Ce qui pourrait faire pression sur lui, c'est le champ de bataille.»

L'agression israélienne s'intensifie chaque fois que les négociations de paix se rapprochent d'un accord, a-t-il ajouté, dans le but de faire pression sur les autorités libanaises.

«Nous insistons sur notre position concernant l'inclusion de la France dans le comité chargé de superviser la mise en œuvre du cessez-le-feu», a déclaré M. Bou Saab.

«Nous n'avons rien entendu sur la liberté de mouvement d'Israël au Liban et nous ne parlons toujours que de la résolution 1701 de l'ONU, sans ajouts et sans mécanisme de mise en œuvre.»

La résolution 1701 a été adoptée par le Conseil de sécurité en 2006 dans le but de résoudre le conflit qui opposait cette année-là Israël au Hezbollah. Elle appelle à la fin des hostilités, au retrait des forces israéliennes du Liban, au retrait du Hezbollah et des autres forces des parties du pays situées au sud du fleuve Litani, et au désarmement du Hezbollah et des autres groupes armés.

La chaîne d'information CNN a cité un porte-parole du Premier ministre israélien qui a déclaré que les pourparlers avançaient vers un cessez-le-feu. Une autre source régionale a déclaré à la chaîne: «L'accord est plus proche que jamais. Toutefois, il n'a pas encore été entièrement finalisé.»

L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Michael Herzog, a déclaré qu'un accord «pourrait être conclu dans quelques jours», mais qu'«il y a encore des points litigieux qui doivent être résolus».

L'Autorité israélienne de radiodiffusion a cité le ministre de l'Éducation du pays qui a déclaré que M. Hochstein avait le feu vert pour conclure un accord. Elle a ajouté qu'un accord avec le Liban avait été finalisé et que Netanyahou réfléchissait à «la manière de l'expliquer au public».

Lundi également, le diplomate Dan Shapiro, du ministère américain de la Défense, a tenu des réunions avec de hauts responsables israéliens qui se sont concentrées sur les membres d'un comité proposé pour surveiller le cessez-le-feu, en particulier la participation de la France, et sur les détails d'un mécanisme de surveillance qui serait dirigé par les États-Unis.

Selon un rapport, Washington aurait accepté de garantir à Israël qu'il soutiendrait toute action militaire en réponse aux menaces du Liban et qu'il mettrait fin à toute présence du Hezbollah le long de la frontière.

Selon le site d'information Axios, le projet d'accord de cessez-le-feu prévoit une période de transition de 60 jours au cours de laquelle l'armée israélienne se retirerait du Liban-Sud pour être remplacée par l'armée libanaise dans les zones proches de la frontière, et le Hezbollah déplacerait ses armes lourdes de la région frontalière vers les zones situées au nord de la ligne Litani.

Dans ce contexte de négociations de paix, les frappes aériennes israéliennes incessantes sur la banlieue sud de Beyrouth se sont intensifiées lundi, après 10 frappes la veille au soir. Les attaques ont visé Haret Hreik, Hadath, Ghobeiry, Bir al-Abed et Sfeir.

Des centaines de bâtiments ont été endommagés ou détruits, et lorsqu'Arab News s'est rendu dans les zones ciblées, les habitants ont déclaré «qu'il n'y avait jamais eu de bureaux du Hezbollah dans ces structures, ni aujourd'hui ni par le passé, et que les bâtiments étaient principalement destinés à des fins résidentielles».

Un avocat du nom d'Imad a déclaré que l'immeuble du quartier de Hadath dans lequel il vivait s'est effondré lorsqu'il a été touché par une frappe aérienne.

«C’est inconcevable qu'ils utilisent le Hezbollah comme prétexte pour détruire nos maisons, que nous avons achetées grâce à des prêts financiers pour abriter nos familles. Ils ont l'intention de nous anéantir tous», a-t-il déclaré.

L'armée israélienne a déclaré, lundi, qu'une frappe aérienne qui avait touché le quartier de Basta, dans le centre de Beyrouth, tôt samedi, avait «visé un centre de commandement affilié au Hezbollah».

Les efforts pour aider les blessés et récupérer les corps des morts se sont poursuivis sur les lieux de l'attaque jusqu'à dimanche soir. Le ministère libanais de la Santé a déclaré qu'au moins 29 personnes avaient été tuées et 67 blessées.

L'armée israélienne a également mené de nombreuses frappes aériennes dans le sud du Liban, visant principalement les villes de Tyr et de Nabatié. Dix personnes ont été tuées, dont une femme et un membre de l'armée libanaise, et 17 blessées lors de trois frappes aériennes sur Tyr.

Toujours à Tyr, un drone israélien a tué un motocycliste dans un parking près de la Banque centrale du Liban. Et trois civils ont été tués par une frappe aérienne dans la ville de Ghazieh, au sud de Sidon.

De la frontière sud aux rives nord du Litani, aucune zone n'a été épargnée par les frappes aériennes israéliennes, qui se sont étendues jusqu'à la ville de Baalbeck, au nord, et à la ville de Hermel, près de la frontière avec la Syrie.

À l'est, les opérations de va-et-vient entre l'armée israélienne et le Hezbollah se sont poursuivies, l'armée israélienne tentant de prendre le contrôle de la ville de Khiam. Ses forces ont progressé, soutenues par des chars Merkava, depuis la périphérie sud, sous le couvert de frappes aériennes et de bombardements d'artillerie, jusqu'au centre de la ville et vers Ebel al-Saqi et Jdidet Marjeyoun.

L'armée israélienne a également déployé des chars entre les oliveraies de la ville de Deir Mimas après une incursion dans la ville la semaine dernière. Elle a commencé à avancer vers le triangle Tal Nahas-Kfar Kila-Qlayaa. Ailleurs, le Hezbollah et les forces israéliennes se sont affrontés dans le secteur ouest du triangle Maroun al-Ras-Aïnata-Bint Jbeil.

Le Hezbollah a déclaré avoir pris pour cible des positions de l'armée israélienne à la périphérie des villes de Chamaa et de Biyada. Les forces israéliennes ont mené des opérations de démolition de maisons à Chamaa.

Le Hezbollah a également continué à lancer des attaques contre le nord d'Israël. Le groupe a déclaré que ses roquettes «ont atteint la base de Shraga, au nord de la ville d'Acre, et ont visé un rassemblement de l'armée israélienne dans la colonie de Meron».

Les services médicaux israéliens ont déclaré qu'une personne avait été blessée à Nahariya par la chute de fragments d'une roquette.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feu

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper. (AFP)
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  • Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre)
  • En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien

BEYROUTH: Nouveaux raids israéliens meurtriers au Liban, pressions pour un cessez-le-feuL'armée israélienne a intensifié lundi ses frappes meurtrières contre des fiefs du Hezbollah au Liban et livré des combats à ce mouvement pro-iranien dans le sud du pays, sur fond de pressions internationales accrues en vue d'un cessez-le-feu.

Le Hezbollah a lui tiré au moins 30 projectiles sur Israël, a indiqué l'armée au lendemain de 50 attaques aux roquettes et drones revendiquées par le mouvement libanais contre des régions israéliennes dont Tel-Aviv (centre), un record depuis qu'il a ouvert un front contre Israël le 8 octobre 2023 en soutien au Hamas, son allié palestinien.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur son sol à partir de la bande de Gaza voisine, Israël a juré de détruire ce mouvement et lancé une offensive dévastatrice contre le territoire palestinien, une guerre qui ne connaît pas de répit.

Après un an de violences transfrontalières et après avoir affaibli le Hamas à Gaza, Israël a déplacé le coeur de ses opérations au Liban en lançant une intense campagne de bombardements à partir du 23 septembre sur les fiefs du Hezbollah.

Lundi, l'armée israélienne a affirmé avoir frappé en une heure environ 25 cibles liées au Hezbollah dans la banlieue sud, le sud et l'est du Liban. Elle a appelé à évacuer des secteurs de la banlieue sud avant de frapper.

Au moins 12 personnes ont été tuées dans les raids dans la région de Tyr (sud), selon le ministère de la Santé.

En raison des frappes intenses ces derniers jours, les cours en présentiel dans Beyrouth et ses environs ont été suspendus lundi.

"Grosse erreur" 

Après un appel dimanche à Beyrouth du chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, à un "cessez-le-feu immédiat", l'ONU a lancé un appel similaire lundi.

Les médiations se font sur la base de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006.

La 1701 stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban, région frontalière du nord d'Israël.

Selon le site d'information américain Axios, les parties avancent vers un accord sur la base d'un projet américain prévoyant une trêve de 60 jours durant laquelle le Hezbollah et l'armée israélienne se retireraient du sud du Liban, pour laisser l'armée libanaise s'y déployer.

Il inclut la mise en place d'un comité international pour en surveiller l'application, selon Axios. Le site fait état d'assurances américaines de soutenir une action militaire israélienne en cas d'actions hostiles du Hezbollah.

Mais pour le ministre de la Sécurité nationale israélien et allié d'extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Itamar Ben Gvir, un cessez-le-feu serait "une grosse erreur".

Originaire du nord d'Israël, Dorit Sison, 51 ans, redoute aussi un règlement comme en 2006, qui a selon elle permis au Hezbollah de "se réarmer". Maintenant "ils ont des tunnels, des roquettes, toutes les munitions possibles", dit-elle.

Combats dans le sud du Liban 

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah et le Hamas, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il veut faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah, qui ont déplacé quelque 60.000 habitants du nord depuis plus d'un an.

Selon l'Ani, de "féroces" combats opposent le Hezbollah aux troupes israéliennes qui mènent depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban.

Les troupes ont dynamité des maisons dans la localité frontalière de Khiam, où elles ont avancé sous le couvert de l'aviation et de d’artillerie, a précisé l'agence.

Elle a rapporté des bombardements sur le château de Beaufort, une forteresse croisée en ruines utilisée comme base par l'armée israélienne pendant son occupation du sud du Liban de 1978 à 2000.

Selon le ministère de la Santé, au moins 3.754 personnes ont été tuées au Liban depuis octobre 2023, la plupart depuis septembre dernier.

Côté israélien, 82 militaires et 47 civils ont été tués en 13 mois.

Guerre à Gaza 

Sur le front sud d'Israël, dans la bande de Gaza assiégée, dévastée et menacée de famine selon l'ONU, l'armée israélienne poursuit ses frappes notamment dans le nord du territoire palestinien.

L'offensive d'envergure israélienne à Gaza a fait au moins 44.235 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité. Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées, dont 97 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 déclarées mortes par l'armée.