Le chaleureux «kenavo» des Tri Yann à 50 ans de scène

Le groupe de musique folk-celtique française Tri Yann se produit lors de leur concert d'adieu à Nantes, dans l'ouest de la France, le 11 septembre 2021. (AFP)
Le groupe de musique folk-celtique française Tri Yann se produit lors de leur concert d'adieu à Nantes, dans l'ouest de la France, le 11 septembre 2021. (AFP)
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Publié le Dimanche 12 septembre 2021

Le chaleureux «kenavo» des Tri Yann à 50 ans de scène

  • Atteint par «un problème neurologique», le chanteur principal de Tri Yann, connu pour ses cheveux blonds décolorés en pétard, souffre de douleurs aux bras et aux jambes
  • Le mythique groupe de rock breton a fait ses adieux à 50 ans de scène après un concert de trois heures et quatre rappels

NANTES: "Les gens nous portaient. Ils étaient à la fois heureux et malheureux de nous voir partir et nous on était à la fois heureux et malheureux de leur dire au revoir", a confié samedi soir à l'AFP Jean-Paul Corbineau, l'un des trois membres de Tri Yann, à l'issue de son dernier concert à Nantes.


Le mythique groupe de rock breton a fait ses adieux à 50 ans de scène après un concert de trois heures et quatre rappels, sous les mercis, mettant fin à une carrière à la longévité exceptionnelle pour ce groupe qui a su donner une large audience à la musique bretonne.


Comme 2 000 personnes, Evelyne Rioué, enseignante de 61 ans qui les suit depuis 1975 est venue "leur dire merci pour toutes les émotions, les rêves qu'ils ont fait passer, pour toutes les notions d'égalité, de fraternité - de vraie fraternité - qu'ils ont su distiller au cours des ans", a-t-elle déclaré à l'AFP.


A 35 ans, Nolen Nicolas, infirmier, ressort aussi regonflé. "A chaque fois, c'est la même émotion et ce soir, c'est un peu plus sachant qu'on les reverra plus. Ils m'ont apporté tellement, ils ont apporté tellement au public que c'est dur de se dire qu'on les verra plus", reconnaît-il.


Les Trois Jean (qui sont en fait huit sur scène) avaient invité pour l'occasion d'anciens membres et amis, comme la chanteuse Bleunwenn, ou encore Nolwenn Leroy et Erik Orsenna.


"On finit dans la joie et une sorte de partage", sourit Jean Chocun, 72 ans, l'un des membres fondateurs. "On fait partie d'un chemin, d'une mouvance, de ce que les gens ont semé, on fait partie de ça. On a milité pour une reconnaissance de l'authenticité de la Bretagne, de l'ethnicité bretonne", a-t-il ajouté samedi soir. 


Initialement prévu le 28 mars 2020, et déjà complet depuis des mois, ce dernier concert avait été repoussé à de multiples reprises en raison de la crise sanitaire.


C'est Jean Chocun qui a convaincu ses comparses Jean-Paul Corbineau, 73 ans, et Jean-Louis Jossic, 74 ans, qu'il était temps de raccrocher. "Physiquement, il y a un moment où il faut être raisonnable", glisse-t-il.


Pour les dernières dates de ce "Kenavo Tour", Jean-Louis Jossic avait d'ailleurs peur "de faire la moitié du concert assis", selon M. Chocun. Atteint par "un problème neurologique", le chanteur principal de Tri Yann, connu pour ses cheveux blonds décolorés en pétard, souffre de douleurs aux bras et aux jambes.

Une tournée commencée en 1970 
Cet ultime spectacle marque la fin d'une tournée commencée en décembre 1970 à Plouharnel (Morbihan). Les trois jeunes hommes, qui ne s'appellent pas encore Tri Yann, chantent alors la "Pastourelle de Saint Julien Maraichine" devant une poignée d'amis.


Jean-Paul Corbineau est acheteur pour un supermarché à Nantes, Jean Chocun assistant administratif à la Compagnie Générale Transatlantique et Jean-Louis Jossic professeur d'histoire-géographie. Ils enchaînent les bals bretons et se font vite appeler les "Tri Yann an Naoned" (les "Trois Jean de Nantes" en breton).


Férus de Bob Dylan ou d'Hugues Auffray, ils s'attachent à sortir la musique bretonne et celtique de son ghetto, pour "en faire quelque chose de plus populaire, de plus ouvert", selon les mots de Jean-Paul Corbineau, guitariste et chanteur, lors d'un entretien avec l'AFP en 2020.


Leur premier album est écoulé en quelques heures et, dès 1972, ils font l'Olympia, en première partie de Juliette Gréco, puis deviennent musiciens professionnels l'année suivante. 

Les Frères Jacques battus 
Après des albums plutôt acoustiques, mêlant reprises de chansons traditionnelles et compositions personnelles, Tri Yann amorce un virage plus rock qui reste l'un de ses signes distinctifs. 


Avec plus de 3 millions d'albums vendus, des concerts au Zénith, à Bercy, et même au Stade de France, la renommée des Tri Yann n'est plus à faire. Ils ont chanté en Allemagne, Suisse, Belgique, Tunisie, Géorgie, Louisiane ainsi qu'au Québec et au Pays de Galles. En France, ils ont battu le record de longévité des Frères Jacques. "Il n'y a que les Rolling Stones qu'on ne bat pas!", plaisante Jean Chocun.


Si la scène est terminée, le groupe a toujours des projets en cours, comme celui d'un album sur l'histoire de la Bretagne racontée à travers les chansons. Pour le reste, Jean Chocun va consacrer son temps libre à la pêche à pied, Jean-Louis Jossic entend publier ses contes et Jean-Paul Corbineau veut voyager en France et à l'étranger.


Le chef de la GEA saoudienne nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie aux MENA Effie Awards

Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards qui s'est tenue à Riyad. (Effie Awards MENA)
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  • La contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume honorée

RIYAD: Le chef de l'Autorité générale du divertissement d'Arabie saoudite a été nommé personnalité la plus influente de la dernière décennie lors de la cérémonie des MENA Effie Awards à Riyad, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

L'événement, qui s'est tenu jeudi dans le cadre du calendrier de la Saison de Riyad de cette année, a honoré la contribution de Turki Alalshikh au secteur du divertissement du Royaume et à son émergence en tant que plaque tournante mondiale pour les événements de classe mondiale, a ajouté la SPA.

Alalshikh a remercié les dirigeants de l'Arabie saoudite pour leur soutien dans son discours de remerciement, attribuant cette réussite aux "efforts de collaboration du peuple de la nation".

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Il a ajouté que cette reconnaissance était un clin d'œil à la stature mondiale croissante du Royaume dans le secteur du divertissement.

La 15e édition des MENA Effie Awards, qui se tenait pour la première fois en Arabie saoudite, a célébré l'innovation et l'excellence dans les secteurs du marketing et de la publicité dans l'ensemble du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Cette dernière consécration fait suite à la récente distinction d'Alalshikh comme l'une des 50 personnalités les plus influentes du monde de la boxe et des arts martiaux mixtes, décernée par le journal en ligne britannique The Independent au début de l'année.

Sous la direction d'Alalshikh, la GEA a transformé le secteur du divertissement du Royaume, la Saison de Riyad devenant un événement phare attirant des millions de visiteurs chaque année.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Des bijoux qui content l'Orient: Azza Fahmy s'installe à Riyad

Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
Azza Fahmy (au centre) et ses filles Fatma (à gauche) et Amina Ghaly. (Photo fournie)
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  • La PDG et la directrice artistique de la maison de joaillerie égyptienne fondée par leur mère s'expriment sur leur nouvelle boutique phare à Riyad
  • "Ma mère ressent une connexion profonde à chaque séjour en Arabie saoudite", révèle Amina Ghaly, directrice artistique de la maison de joaillerie Azza Fahmy

DUBAÏ: L'entrepreneuse et créatrice de bijoux égyptienne Azza Fahmy est reconnue pour ses créations qui transforment des récits culturels en œuvres d'art portables, touchant particulièrement ceux qui apprécient la profondeur et le sens dans chaque design.

Les pièces signature en or et argent de Fahmy ont longtemps séduit les grandes figures du divertissement égyptien, notamment la regrettée actrice et chanteuse Soad Hosny et la célèbre actrice Yousra.

Sa joaillerie s'est également forgé une impressionnante clientèle internationale, incluant des stars de premier plan comme les actrices Julia Roberts, Shailene Woodley, Naomi Watts et Vanessa Hudgens, ainsi que les chanteuses Joss Stone et Rihanna.

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L'intérieur de la boutique phare d'Azza Fahmy récemment inaugurée à Riyad. (Photo fournie)

La marque a également développé un lien particulièrement fort avec la clientèle saoudienne, qui apprécie son mélange de tradition et de modernité. Elle vient d'étendre sa présence avec l'ouverture d'une boutique phare à Riyad, répondant à une clientèle saoudienne croissante.

Les filles de Fahmy - Fatma Ghaly, PDG, et Amina Ghaly, directrice artistique - expliquent que cette nouvelle boutique est le fruit d'années de relations cultivées avec les clients saoudiens.

"L'ouverture de notre boutique phare à Riyad marque une étape importante pour Azza Fahmy", confie Fatma à Arab News. "Au fil des années, nous avons eu le privilège de développer des relations significatives avec notre clientèle saoudienne, via les plateformes en ligne, les expositions et les pop-ups, tout en constatant une demande croissante pour nos bijoux."

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Pour Amina, la boutique représente la continuation du lien privilégié que sa mère entretient depuis des décennies avec l'Arabie Saoudite, où elle puise souvent son inspiration dans la culture, l'architecture et les paysages.

"À chaque voyage, elle ressent une connexion profonde", explique Amina. "Il y a l'aspect architectural dont nous nous sommes inspirés, mais aussi la culture: pour notre collection 'Ahla Ma Ghanaho Al-Arab', nous nous sommes inspirés du chanteur et compositeur saoudien Abdul Majeed Abdullah. Notre inspiration a vraiment varié au fil des ans."

"Notre inspiration est multiple, tout dépend de ce qui sert le mieux la collection. Plus nous découvrons l'Arabie saoudite, plus elle nourrit notre créativité", précise la directrice artistique.

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Boucles d'oreilles Croissant Filigrane. (Photo fournie)

"L'ouverture d'une boutique à Riyad s'imposait naturellement", souligne Fatma Ghaly, alors que le marché du luxe saoudien privilégie de plus en plus les marques ancrées dans le patrimoine culturel.

"Notre boutique de Riyad est plus qu'un point de vente : c'est un écrin qui révèle notre savoir-faire et raconte l'histoire de chaque création", affirme la PDG.

Le luxe en Arabie saoudite a changé de visage. "Les clients privilégient désormais l'authenticité, l'histoire et le savoir-faire artisanal", observe Fatma Ghaly.

"Le client saoudien, déjà connaisseur et international, s'oriente davantage vers des marques comme la nôtre, porteuses d'héritage. Le luxe ici prend un nouveau sens, plus authentique, plus ancré dans la culture", note Fatma Ghaly.

La clientèle saoudienne plébiscite les bijoux porteurs de sens et d'identité, une quête qui fait écho aux créations narratives d'Azza Fahmy. 

Les deux sœurs se réjouissent particulièrement de séduire une nouvelle génération en quête d'alliance entre héritage et modernité.

"Notre style séduit cette clientèle dynamique car il marie modernité et tradition", explique Fatma Ghaly. "Nous innovons constamment, de la création à la fabrication, pour offrir des bijoux contemporains qui restent fidèles à nos racines."

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À l'intérieur de l'atelier d'Azza Fahmy. (Getty)

Amina souligne que le marché du luxe d'aujourd'hui est de plus en plus mondial, façonné davantage par des intérêts partagés que par des préférences régionales. "En tant que marques, nous ne devrions pas segmenter par région mais plutôt par caractère", affirme-t-elle. 

"Les goûts transcendent les frontières à l'ère numérique. Une cliente à Riyad peut partager les mêmes aspirations qu'une autre à Londres ou Tokyo. Ce qui compte aujourd'hui, c'est la sensibilité personnelle, pas la géographie", souligne la créatrice.

Cependant, Amina note qu'il existe une connexion régionale unique en ce qui concerne la calligraphie et la poésie arabes.

"Les femmes arabes ont une connexion immédiate avec nos pièces calligraphiées. Elles saisissent directement le sens, sans besoin de traduction", observe Amina Ghaly.

La calligraphie arabe d'Azza Fahmy séduit bien au-delà du monde arabe, notamment à Londres, où les clients sont captivés par sa beauté mystérieuse.

"Lorsque nous abordions le marché britannique, nous avions la fausse impression - basée sur les études de marché de l'époque - qu'ils ne comprendraient pas et ne pourraient donc pas établir de connexion. Nous avons été très agréablement surpris d'apprendre que notre collection la plus performante dans notre boutique de Burlington Arcade à Londres est la collection de calligraphie", raconte Amina. "C'est parce qu'ils la portent comme leur petit secret. La cliente vient choisir quelque chose comme, par exemple, la bague d'éternité inspirée d'Oum Kalthoum, et elle la prend en se disant 'Je suis la seule à comprendre ce que ça dit.'"

La nouvelle adresse de Riyad accueille les plus belles pièces de la maison. "Le bracelet 'Scripts of Love', mariage d'émeraudes et de calligraphie, incarne parfaitement notre style", confie Amina Ghaly.

"Pierres précieuses, poésie et calligraphie se mêlent harmonieusement, chaque élément sublimant l'autre", explique la directrice artistique.

Elle a également mis en avant les délicates boucles d'oreilles "Croissant Filigrane" avec tanzanite - un design qui met en valeur l'expertise de la marque dans l'artisanat du filigrane.

La démarche d'Azza Fahmy, qui promeut l'entrepreneuriat féminin, s'inscrit naturellement dans la Vision 2030 saoudienne et sa volonté d'émanciper les femmes.

"Nos créations célèbrent à la fois l'héritage et l'individualité, deux valeurs chères aux Saoudiennes d'aujourd'hui", souligne Fatma Ghaly.

"L'entrepreneuriat féminin n'est pas un objectif pour nous, c'est notre essence même. Des postes de direction aux ateliers, les femmes sont le cœur de notre maison", affirme Fatma Ghaly.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les saveurs de l'Italie s'invitent à Djeddah

Organisé du 16 au 22 novembre à l'initiative des ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture, cet événement mondial célèbre l'excellence de la gastronomie italienne. (Photo AN)
Organisé du 16 au 22 novembre à l'initiative des ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture, cet événement mondial célèbre l'excellence de la gastronomie italienne. (Photo AN)
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  • Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde
  • Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays

DJEDDAH –  Une soirée aux accents italiens s'est tenue mercredi au Consulat général d'Italie à Djeddah, dans le cadre de la 9e Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde, un événement promu du 16 au 22 novembre. 

Cette semaine de la cuisine italienne, orchestrée par les ministères italiens des Affaires étrangères et de l'Agriculture du 16 au 22 novembre, fait rayonner la gastronomie du pays à travers le monde.

"Cette année, nous mettons à l'honneur le régime méditerranéen, ses traditions culinaires et son aspect santé", explique Leonardo Costa, consul général d'Italie à Djeddah. "Il ne s'agit pas simplement d'une liste d'aliments sains, mais d'un véritable art de vivre qui trouve un écho particulier dans l'hospitalité et la générosité saoudiennes."
L'événement, organisé au complexe Al-Basateen, a transformé les abords de la piscine en un véritable festival de street food italien. Des marques locales italiennes aux restaurants, en passant par les supermarchés, cafés et hôtels de Djeddah, tous étaient présents pour faire découvrir leurs spécialités à un public choisi: corps diplomatique, journalistes, expatriés italiens, invités saoudiens et passionnés de gastronomie.

De nombreux stands tenus par les sponsors - Danub, restaurant Lallo, hôtel Assila, Margherita KSA, Montana water by Sharbatly, Ferrero, Loacker et autres - ont présenté un large éventail de délices italiens, le tout rythmé par la musique du DJ Ahmed Can.

Parmi les participants, Mohammed Al-Zahrani, homme d'affaires saoudien devenu passionné de café italien lors de ses séjours à Catanzaro, capitale de la Calabre. Fondateur de Dell'Oro Store, il partage avec Arab News : "Je suis ravi de participer pour la première fois à la Semaine de la Cuisine Italienne et de faire découvrir notre café."

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com