Arabie Saoudite : 10 à 30 % des rétablis de la Covid-19 souffrent du «Covid long»

47 732 tests PCR ont été réalisés au cours de la dernière journée, portant ce total à 27,7 millions. (AFP)
47 732 tests PCR ont été réalisés au cours de la dernière journée, portant ce total à 27,7 millions. (AFP)
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Publié le Lundi 06 septembre 2021

Arabie Saoudite : 10 à 30 % des rétablis de la Covid-19 souffrent du «Covid long»

  • Plus de 38 millions de doses de vaccin ont été administrées en Arabie saoudite, a raison de 206 422 par jour
  • Le ministère de l'intérieur a enregistré 23 280 violations en une semaine

DJEDDAH: Les autorités sanitaires saoudiennes exhortent les gens à se faire vacciner, car des études récentes ont montré qu'être doublement vacciné réduit de moitié le risque de «Covid long». De plus, le vaccin est certainement un facteur clé dans la prévention de nouvelles infections. 

Lors de la conférence de presse de dimanche, le porte-parole du ministère de la Santé, Dr Mohammed Al-Abd Al-Aly a declare que les autorites continuaient de suivre les patients rétablis ainsi que ceux qui souffrent des effets durables de la Covid-19, qui persistent pendant des semaines ou meme des mois apres le debut de l’infection. 

“Les études ont montré que 10 à 30% des personnes rétablies souffrent de symptômes durables liés au «Covid long». Les autorités sont appelées par conséquent, à obtenir le vaccin,” annonce le porte-parole. 

L'étude référence a été réalisée par des chercheurs affiliés au King’s College de Londres, analysant plus d’un million de participants entre décembre 2020 et juillet de cette année. L'étude a montré que 1.2 million d’adultes ont obtenu la première dose et plus de 970 en ont obtenu deux. 

Les résultats ont révélé que les chances de souffrir d’un long Covid étaient significativement plus faibles après deux doses. Plus encore, l'étude a prouvé que la double vaccination réduisait de 73% le risque d’hospitalisation pour de la Covid-19. 

Plus de 38 millions de doses de vaccin ont été administrées en Arabie saoudite, a raison de 206 422 par jour. Jusqu'à présent, 44% des 34,8 millions d’habitants du Royaume ont terminé leurs vaccinations.  

Le nombre quotidien de cas de coronavirus en Arabie Saoudite est d’environ 100, soit une baisse de 87,8% par rapport aux près de 1000 cas enregistrés le 5 août. 

120 nouvelles infections ont été signalées le dimanche, portant le nombre total de cas confirmés à 545 243. La dernière fois que le Royaume a enregistré de tels chiffres, c'était le 6 janvier, avec 118 cas. 

Parmi les cas de dimanche, 35 étaient à Riyad, 22 à la Mecque et 14 dans la Province Orientale. Baha n’a enregistré qu’une seule nouvelle infection. 

219 guérisons sont signalées, portant le total à 534 062. 2602 cas sont actifs dont 723 en soins intensifs. 7 personnes sont décédées au cours des dernières 24 heures, portant le nombre de morts a 8 579. 

47 732 tests PCR ont été effectués durant ces dernières 24 heures, portant ce total à 27,7 millions. 

Les autorités poursuivent leurs campagnes de surveillance pour s’assurer du respect des mesures de précaution imposées afin de freiner la propagation de la Covid-19.

Selon les chiffres du ministère de l'intérieur, 23 280 violations ont été enregistrées en une semaine. 

Les statistiques indiquent que la région de Riyad a enregistré le nombre le plus élevé avec 8805 violations, suivie de la Province Orientale (2405), Hail (2191), Médine (2125), la Mecque (1939), Qassim (1778), Jouf (1467), les Frontières du Nord (729), Tabuk (585), Asir (485), Jazan (329), Baha (245) et Najran (197). 

La municipalité de Djeddah a effectué 9890 visites d’inspection de centres commerciaux et d’installations en trois jours. Elle a identifié 94 violations. 

Les autorités ont fermé 68 centres commerciaux pour violation des protocoles.

La municipalité de la Province Orientale a également effectué 9 778 tournées d’inspection en une semaine dans les galeries marchandes, les centres commerciaux et les magasins. Elle a sanctionné 555 entreprises pour avoir ignoré les réglementations en matière de santé. 

Les violations comprenaient le non-respect de la distanciation sociale et du port du masque, la clémence dans la mesure de la température des clients, des problèmes de surpopulation et une incapacité à utiliser efficacement l’application Tawakalna. 

L’application a été lancée l'année dernière pour aider à suivre les cas de Covid-19 et a été mise à jour pour afficher des informations sur la vaccination, y compris le statut d’un individu, tel que vaccine ou infecté. Il fonctionne désormais comme un “passeport Covid-19.”

Les municipalités ont exhorté toutes les installations commerciales à se conformer aux règlements pour assurer la sécurité publique et empêcher la propagation de la maladie. 

Les autorités ont exhorté les membres du public à signaler toute atteinte présumée à la santé en téléphonant au numéro du centre d’appels 940 ou en contactant les autorités via l’application Balady. 

La pandémie de coronavirus a touché plus de 221 millions de personnes dans le monde dont 4 57 morts.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.