Maroc: un parti «rejette» des accusations de corruption dans la campagne électorale/node/137591/monde-arabe
Maroc: un parti «rejette» des accusations de corruption dans la campagne électorale
Abdelaziz Akhenouch (au centre), président du Rassemblement national des indépendants (RNI), assiste à un meeting de campagne dans la Kasbah des Oudaya dans la capitale Rabat le 2 septembre 2021, avant les élections législatives du 8 septembre au Maroc. (Fadel Senna / AFP)
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Publié le Vendredi 03 septembre 2021
AFP
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Maroc: un parti «rejette» des accusations de corruption dans la campagne électorale
Jeudi, M. Ouahbi, le numéro un du PAM, principal parti de l'opposition, a accusé le RNI «d'inonder la scène politique avec de l'argent»
Un autre favori des élections, le Parti de la Justice et du Développement (PJD, islamiste modéré), au pouvoir, a aussi condamné «l'utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs»
Publié le Vendredi 03 septembre 2021
AFP
RABAT, Maroc : Le Rassemblement National des Indépendants (RNI), un des favoris du scrutin législatif prévu le 8 septembre au Maroc, a «rejeté catégoriquement» vendredi des accusations sur l'usage illégal d'argent durant la campagne électorale.
Le RNI «a reçu avec une grande indignation les dérives médiatiques dangereuses du secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM, libéral), M. Abdellatif Ouahbi» à son encontre, selon un communiqué publié vendredi.
Le RNI, qui appartient à la coalition gouvernementale, «rejette catégoriquement toute atteinte au bon déroulement du processus électoral de nature à entacher l'image du Royaume», ajoute le communiqué.
Jeudi, M. Ouahbi, le numéro un du PAM, principal parti de l'opposition, a accusé le RNI «d'inonder la scène politique avec de l'argent». Des reproches également formulés par le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS, centre-gauche), Nabil Benabdellah.
Un autre favori des élections, le Parti de la Justice et du Développement (PJD, islamiste modéré), au pouvoir, a aussi condamné «l'utilisation obscène de fonds pour attirer les électeurs», sans nommer aucun parti.
Le PJD, le PAM et le RNI sont les principales formations politiques à pouvoir prétendre diriger le prochain exécutif, dirigé depuis le Printemps arabe (2011) par les islamistes modérés, sans toutefois qu'ils contrôlent les ministères stratégiques.
Le RNI est piloté par l'homme d'affaires Aziz Akhannouch, une des plus grandes fortunes du royaume, ministre de l'Agriculture depuis 2007 et décrit comme proche du Palais royal.
Au lendemain des dernières législatives, ce parti a joué un rôle clé dans la formation du gouvernement où il dirige des portefeuilles importants comme l'économie et les finances ou l'industrie.
Deuxième force politique du pays, le PAM -- fondé par l'actuel conseiller royal, Fouad Ali El Himma, en 2008 avant qu'il n'en démissionne en 2011 --, a été le principal rival du PJD, notamment lors du dernier scrutin législatif en 2016.
La campagne électorale a démarré il y a une semaine. Une trentaine de partis sont mobilisés pour tenter de convaincre près de 18 millions de Marocains à se déplacer pour élire les 395 députés de la Chambre des représentants et plus de 31.000 élus communaux et régionaux.
L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. (SPA)
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Arab News Japan
Publié le 01 mai 2024
L’accord stratégique prévoit notamment des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles
Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites
Publié le Mercredi 01 mai 2024
Arab News Japan
01 mai 2024
DUBAÏ: La Commission saoudienne du patrimoine et l’université japonaise de Kanazawa vont collaborer à des travaux archéologiques sur deux sites préhistoriques.
L’accord de coopération scientifique qui a été conclu mardi porte sur des travaux de prospection à Jouf et à Tabouk. Il témoigne de l’engagement de la commission à étendre son travail de terrain et ses prospections archéologiques à l’ensemble du Royaume ainsi qu’à renforcer ses partenariats scientifiques avec des universités et des centres spécialisés dans le monde entier.
L’accord stratégique prévoit des études scientifiques sur le terrain, l’élargissement de la diffusion des résultats des prospections et des fouilles ainsi que l’attraction d’experts scientifiques de renom. Il se traduira également par un plus grand nombre de données et de rapports scientifiques qui permettront de repérer les modèles ruraux sur les deux sites.
La signature, qui a eu lieu à Riyad, s’est déroulée en présence de Jasser al-Harbash, président de la Commission saoudienne du patrimoine, et de Fumio Iwai, ambassadeur du Japon en Arabie saoudite.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
L’Autorité nationale de gestion des crises et des catastrophes (NCM) a déclaré que des rafales qui peuvent atteindre 40 km/h risquent de s’abattre sur la région jeudi.
Bien que le NCM prévoie des conditions moins sévères qu’en avril, elle a averti les habitants qu’ils devaient s’attendre à des pluies et à des orages au cours des deux prochains jours. Des chutes de grêle pourraient se produire dans les régions de l’est et s’étendre à certaines régions de l’intérieur et de l’ouest.
Vendredi et samedi, la nébulosité devrait diminuer, avec la possibilité de pluies légères à moyennes qui pourraient être plus fortes dans certaines régions du sud et de l’est.
Les agences gouvernementales se coordonnent avec l’Équipe d’évaluation conjointe des conditions météorologiques et tropicales afin de suivre l’évolution de la situation, selon un communiqué du NCM.
Les équipes évalueront l’impact potentiel des conditions météorologiques et mettront en œuvre des mesures proactives si nécessaire.
Le gouvernement de Dubaï a annoncé que toutes les écoles privées des EAU passeraient à l’enseignement à distance jeudi et vendredi par mesure de précaution.
Les autorités ont invité la population à faire preuve de prudence, à respecter les normes de sécurité et les lignes directrices, à s’abstenir de faire circuler des rumeurs et à ne se fier qu’aux sources d’information officielles.
L'Autorité saoudienne du tourisme inaugure son exposition au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta, en Indonésie, le 1er mai 2024. (Photo AN)
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Sheany Yasuko Lai
Publié le 01 mai 2024
Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023
L’exposition de l’Autorité saoudienne du tourisme à Jakarta se tiendra jusqu’au 5 mai
Publié le Mercredi 01 mai 2024
Sheany Yasuko Lai
01 mai 2024
JAKARTA: L’Autorité saoudienne du tourisme (STA) a inauguré mercredi sa première exposition en Indonésie. L’objectif est de présenter les destinations de culture et d’aventure du Royaume aux visiteurs du plus grand pays à majorité musulmane du monde.
Le secteur du tourisme est en plein essor depuis le lancement de la Vision 2030. Le Royaume se positionne en effet comme une destination et un marché touristique dynamique, diversifié et attirant tout au long de l’année, qui contribuera à hauteur de 10% au PIB d’ici à 2030.
Accueillis avec des dattes et du qahwa, le café arabe traditionnel, les Indonésiens se sont rendus en masse à l’exposition de la STA, inaugurée par Tawfiq al-Rabiah, ministre saoudien du Hajj et de l’Omra, et par Alhasan Aldabbagh, président de la STA pour les marchés d’Asie-Pacifique, au centre commercial Kota Kasablanka, dans le sud de Jakarta.
«L’Arabie saoudite et l’Indonésie sont de bons pays qui entretiennent des relations sociales et économiques depuis très longtemps. Nous recevons et nous accueillons de nombreux voyageurs indonésiens qui se rendent à l’Omra et au Hajj», a précisé M. Aldabbagh à la presse.
Plus d’1,5 million d’Indonésiens ont visité le Royaume en 2023, mais la plupart d’entre eux ont voyagé pour accomplir l’Omra et se sont concentrés sur les sites de pèlerinage. Les autorités saoudiennes espèrent donc qu’ils commenceront à explorer également la richesse de l’histoire et du patrimoine du pays.
M. Aldabbagh s’attendait à recevoir environ 10 000 visiteurs par jour à l’exposition de Jakarta, qui se tiendra jusqu’au 5 mai.
«Nous voulons que les gens découvrent toutes les attractions dont nous disposons en Arabie saoudite [...], qu’ils viennent en famille pour profiter du pays et le découvrir», a-t-il expliqué, donnant pour exemples Djeddah et AlUla.
Ville historique située sur la rive orientale de la mer Rouge, Djeddah est, depuis le viie siècle, un port important pour les routes commerciales de l’océan Indien, et constitue la porte d’entrée des pèlerins musulmans à La Mecque.
AlUla, autre site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, est une ancienne oasis au milieu du désert et l’un des berceaux culturels les plus importants de la péninsule Arabique.
Les anciens royaumes ont prospéré dans la vallée d’AlUla entre 800 et 100 avant J.-C. et ils ont été suivis par Hégra, une ville importante de la civilisation nabatéenne – premier site saoudien inscrit sur la liste du patrimoine mondial. Sa capitale, Pétra, est située dans l’actuelle Jordanie.
Le Salon du voyage saoudien, à Jakarta, a déjà suscité l’intérêt de visiteurs potentiels qui se sont dits étonnés par la variété des destinations qu’offre le Royaume.
«C’est une bonne chose pour nous d’obtenir davantage d’informations, car nous n’avons jamais connu cela auparavant; c’est rare. D’habitude, nous sommes informés par les agences de voyages, mais là, les informations viennent directement des autorités saoudiennes», a confié Yudi Prasetyo, un habitant de Jakarta.
Une autre visiteuse, Linda Wardani, explique qu’elle éprouve de la curiosité à l’idée d’explorer les sites anciens du Royaume, qu’elle ne connaissait jusqu’à présent que par les réseaux sociaux.
«Nous sommes curieux de découvrir AlUla, qui est vraiment magnifique», a-t-elle lancé. «Nous sommes encore plus curieux de découvrir d’autres destinations en Arabie saoudite, car, lorsqu’il s’agit de l’Omra, les destinations sont connues de tous. Par ailleurs, nous assistons à la croissance de l’Arabie saoudite et il y a d’autres sites touristiques à admirer.»
Halid Umar Bakadam, PDG de l’agence de voyages Dream Tour, a observé un intérêt croissant pour les voyages en Arabie saoudite qui ne sont pas liés à l’Omra. Son agence propose désormais des circuits étendus, qui permettent aux visiteurs de découvrir d’autres destinations dans le Royaume.
«Ils accueillent davantage de touristes», a-t-il précisé. «De nombreuses personnes manifestent de l’intérêt au sujet des nouvelles destinations.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com