Huit blessés dans une deuxième attaque de drones houthis sur l'aéroport d'Abha, en Arabie saoudite

Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Dommages causés par les attaques de drones sur l'aéroport d'Abha, le mardi 31 août. (SPA)
Cette photo d'archives prise le 12 juin 2019 montre l'entrée de l'aéroport d'Abha dans la station de montagne populaire d'Abha, dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite. (AFP)
Cette photo d'archives prise le 12 juin 2019 montre l'entrée de l'aéroport d'Abha dans la station de montagne populaire d'Abha, dans le sud-ouest de l'Arabie saoudite. (AFP)
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Publié le Mardi 31 août 2021

Huit blessés dans une deuxième attaque de drones houthis sur l'aéroport d'Abha, en Arabie saoudite

  • Les Forces de défense saoudiennes ont intercepté un missile balistique et deux drones armés ciblant Najran et l'aéroport international d'Abha
  • Youssef al-Othaimin, le secrétaire général de l’OCI: «Il s’agit d’un acte terroriste lâche et un crime de guerre».

DJEDDAH: La Coalition arabe au Yémen a annoncé que les forces saoudiennes avaient intercepté deux drones armés ciblant l'aéroport international d'Abha, ainsi qu’un missile balistique ciblant la ville de Najran, tous deux lancés par des milices houthies.

La coalition a précisé que des éclats d'obus avaient touché l'aéroport lorsque les drones ont été interceptés, blessant huit personnes et endommageant un avion de ligne, selon des informations préliminaires.

Il s'agit là de la deuxième attaque des Houthis contre l'aéroport international d'Abha en 24 heures. Une attaque qui constitue un crime de guerre.

La coalition a confirmé que ses dirigeants mettaient en œuvre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils et les biens à caractère civil, conformément au droit international humanitaire. Elle a également salué l'efficacité des forces de défense saoudiennes.

La coalition a enfin déclaré avoir mené une frappe aérienne sur le site de lancement des deux drones.

La chaîne d'information Al-Ekhbariya a publié sur son compte Twitter une séquence vidéo montrant l’instant où les forces saoudiennes ont intercepté le missile balistique et les drones se dirigeant vers Najran et l'aéroport international d'Abha.

Youssef al-Othaimin, le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), a condamné la tentative des milices terroristes houthies de cibler l'aéroport avec un drone armé, et a souligné que «mettre en danger la vie des passagers et des civils était un acte terroriste lâche et un crime de guerre».

Il a fermement condamné les actions des Houthis, et a salué l'efficacité des Forces de défense aériennes saoudiennes, qui ont intercepté et détruit le drone avant qu’il n’atteigne sa cible.

Al-Othaimin a réitéré le soutien de l'OCI à toutes les mesures prises par le Royaume pour faire face aux actions des milices terroristes houthies, et maintenir la sécurité et la stabilité de l'Arabie saoudite.

Une fois de plus, il a exhorté la communauté internationale à adopter une position ferme contre ce qu'il a qualifié de «menaces lâches» des milices houthies, afin de les empêcher d'utiliser des missiles balistiques et des drones armés pour cibler des civils et des biens à caractère civil dans le Royaume.

Les Houthis ont pris pour cible des civils et des biens à caractère civil à l'aéroport international d'Abha à plusieurs reprises au cours des dernières années:

14 février 2016
Un missile Qaher-1 cible l'aéroport international d'Abha, est intercepté et détruit par les Forces de défense aériennes.

11 avril 2018
Un drone ciblant l'aéroport est intercepté.

26 mai 2018
Une attaque terroriste par drone contre l'aéroport est déjouée.

12 juin 2019
Vingt-six civils sont blessés lorsqu'un missile frappe le hall des arrivées.

23 juin 2019
Un civil syrien est tué et 21 personnes de différentes nationalités sont blessées lors d'une attaque contre l'aéroport

La liste des blessés comprenait 13 Saoudiens, quatre Indiens, deux Égyptiens et deux Bangladais.

Dix-huit véhicules ont été endommagés, en plus d'autres dégâts matériels.

31 août 2020
L'aéroport a été visé par un drone armé intercepté par la coalition.

10 février 2021
Les milices houthies lancent une attaque terroriste visant l'aéroport, provoquant un incendie dans un avion civil, finalement maîtrisé.

31 août 2021
Deux attaques au moyen de deux drones armés sont menées le même jour.

Les Forces armées saoudiennes ont intercepté:

385 missiles balistiques

681 drones armés

79 navires de guerre

205 mines marines

96 912 missiles militaires

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.