Les grandes entreprises technologiques ouvrent des académies de formation à Riyad

Mercredi, l’Arabie saoudite a fait part d’une série d’initiatives technologiques visant à développer les compétences numériques de 100 000 jeunes Saoudiens d’ici à 2030. Photo fournie.
Mercredi, l’Arabie saoudite a fait part d’une série d’initiatives technologiques visant à développer les compétences numériques de 100 000 jeunes Saoudiens d’ici à 2030. Photo fournie.
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Publié le Vendredi 27 août 2021

Les grandes entreprises technologiques ouvrent des académies de formation à Riyad

  • Des entreprises technologiques comme Microsoft, Apple, Google, IBM, Oracle, Cisco et Amazon aideront à la mise en place des centres d’innovation et au renforcement des capacités numériques au sein du Royaume
  • Dans le cadre d’une série de décisions de «saoudisation» prises par le ministère des Ressources humaines et du Développement social dans divers secteurs, 20 000 emplois devraient être créés d’ici à la fin de 2022

RIYAD: Les plus grandes entreprises technologiques mondiales signent des accords pour mettre en place des académies et des programmes de formation à Riyad. Il s’agit d’une «réalisation historique» qui transformerait l’Arabie saoudite en un pôle technologique de premier plan, affirment les experts.

«Grâce à cette nouvelle initiative, l’Arabie saoudite pourrait devenir l’un des cinq meilleurs pays du monde, ce qui est remarquable», déclare Mohammed Khurram Khan, professeur de cybersécurité à l’université du Roi-Saoud, lors d’un entretien accordé à Arab News.

«Il convient de signaler que de tels programmes transformeront l’Arabie saoudite en pôle technologique de premier plan à l’échelle internationale, soutenant ainsi les objectifs ambitieux du projet Vision 2030.»

Mercredi, l’Arabie saoudite a fait part d’une série d’initiatives technologiques visant à développer les compétences numériques de 100 000 jeunes Saoudiens d’ici à 2030. Ces initiatives ont été introduites lors de l’événement technologique «Launch», coorganisé par la Fédération saoudienne pour la cybersécurité, la programmation et les drones, le ministère des Communications et des Technologies de l’information et l’Autorité saoudienne des données et de l’intelligence artificielle.

Des entreprises technologiques mondiales comme Microsoft, Apple, Google, IBM, Oracle, Cisco et Amazon aideront à la mise en place des centres d’innovation et au renforcement des capacités numériques au sein du Royaume. L’Apple Academy sera la première à être lancée.

 «L’événement “Launch” a pour objectif de transformer l’Arabie saoudite en une économie du savoir», précise M. Khan.

«L’initiative s’articule autour d’un grand nombre de programmes comprenant la mise en place d’académies de formation, de bootcamps et de hackathons, en plus de fournir un soutien entrepreneurial aux talents locaux pour stimuler la culture des start-up dans le pays.»

Les formations et les programmes de renforcement des compétences sont proposés par les géants mondiaux de la technologie. Ils permettront d’améliorer les compétences des talents locaux en matière de programmation, insiste M. Khan, tout en favorisant l’esprit d’entreprise et l’innovation.

«Ces initiatives permettront également de consolider la cybersécurité, le développement de l’intelligence artificielle, des drones et de l’écosystème de développement des jeux au sein du Royaume, pour mettre ce dernier sur un pied d’égalité avec d’autres pays développés», ajoute-t-il.

Lors de l’événement «Launch», le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information, Abdallah al-Sawaha, a présenté la première puce intelligente fabriquée en Arabie saoudite, qui sera utilisée dans des applications militaires, civiles et commerciales.

De plus, le ministère en question a mis en place le National Technology Development Program, qui a pour ambition de faire de l’Arabie saoudite le plus grand pays technologique du monde. Le fonds de capital-risque sino-saoudien eWTP Arabia Capital, qui vise à soutenir les start-up technologiques au sein du Royaume, a également été dévoilé lors de l’événement «Launch».

Par ailleurs, l’initiative Tuwaïq 1 000 a été lancée. Elle a pour objectif de créer quarante campus de formation pour 10 000 talents techniques à travers l’Arabie saoudite.

«La signature des accords avec les grandes entreprises technologiques permettra de renforcer les compétences numériques et les centres d’innovation nationaux en matière de programmation», précise Ossama Ghanem al-Obaidi, conseiller et professeur de droit à l’Institut d’administration publique de Riyad.

«Ces accords favoriseront la confiance entre les entreprises techniques et start-up d’une part et les institutions financières de l’autre.»

Selon Al-Obaidi, former les jeunes Saoudiens à la cybersécurité, à la programmation, à l’intelligence artificielle et aux jeux vidéo au sein des académies permettra de soutenir les talents locaux – et plus particulièrement les femmes – et offrira de nouvelles possibilités aux investisseurs.

«Les personnes diplômées de ces académies disposeront des compétences et de la formation nécessaires sur le marché du travail», poursuit Al-Obaidi. «Plus de Saoudiens seront donc embauchés, ce qui aura une incidence positive sur l’économie du pays, sa diversification, le transfert de connaissances et la participation accrue des femmes au marché du travail.»

Pendant ce temps, le porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement social, Saad al-Hammad, estime que la décision de «localiser le secteur des communications et des technologies de l’information, ainsi que les métiers de service à la clientèle» aura un impact considérable sur le pays.

Dans le cadre d’une série de décisions de «saoudisation» prises par le ministère dans divers secteurs, 20 000 emplois devraient être créés d’ici à la fin de 2022. Al-Hammad souligne que cette décision a jusqu’à présent généré 8 000 emplois dans le secteur privé.

La décision a été prise en collaboration avec d’autres organismes gouvernementaux comme le ministère des Communications et des Technologies de l’information, la Commission des communications et des technologies de l’information et l’Autorité nationale de cybersécurité.

«Le ministère des Ressources humaines et du Développement social vise à limiter l’externalisation de tels services en dehors du Royaume, conclut Al-Obaidi. Il veut soutenir l’économie saoudienne, augmenter les possibilités d’emploi, protéger les données et les informations et améliorer l’expérience client.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com