Privés d’aide étrangère, les nouveaux dirigeants talibans doivent mener une bataille économique des plus difficiles

En dépit de tous les dons étrangers, le produit intérieur brut par habitant s’élève seulement à 507 dollars par an, selon la Banque mondiale. (AFP)
En dépit de tous les dons étrangers, le produit intérieur brut par habitant s’élève seulement à 507 dollars par an, selon la Banque mondiale. (AFP)
Des Afghans attendent les clients dans un marché monétaire de Kaboul, le 19 mai 2015. (AFP)
Des Afghans attendent les clients dans un marché monétaire de Kaboul, le 19 mai 2015. (AFP)
Les changeurs afghans comptent les dollars au marché de Sarayee Shahzada, à Kaboul. (AFP)
Les changeurs afghans comptent les dollars au marché de Sarayee Shahzada, à Kaboul. (AFP)
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Publié le Mardi 24 août 2021

Privés d’aide étrangère, les nouveaux dirigeants talibans doivent mener une bataille économique des plus difficiles

  • La Chine et d’autres pays non occidentaux voient des avantages économiques et stratégiques en Afghanistan sous le règne des talibans
  • La manière dont ils géreront les défis urgents auxquels fait face l’économie afghane sera un test décisif pour évaluer leurs compétences

DUBAI : En Afghanistan, les nouveaux dirigeants talibans font actuellement face à une crise économique dans la mesure où les aides et autres sources financières étrangères se tarissent. Cependant, les économistes ne remettent pas en question leur aptitude à gérer l’économie du pays, estimée à 20 milliards de dollars (1 dollar = 0,85 euro), même si ce dernier fait figure de paria sur la scène financière internationale.

La préoccupation la plus grande concerne sans doute la stabilité de l’économie nationale et de la monnaie locale, l’afghani. Ajmal Ahmady, le gouverneur de la Banque centrale afghane, qui a fui le pays la semaine dernière au moment où les talibans arrivaient à Kaboul, affirme que l’Afghanistan traverse une crise économique dont les caractéristiques sont une dépréciation considérable de sa monnaie, des perspectives d’inflation rapide et une pénurie des produits importés de première nécessité. «La situation est vraiment très difficile», affirme-t-il aux médias.

La stabilité macroéconomique ne peut être maintenue à court terme. Toutefois, sur le moyen et long terme, si l’on s’achemine vers un règlement politique et que les liens sont rétablis avec les États-Unis, l’Europe et les pays du Golfe, la stabilité pourrait être progressivement instaurée», déclare à Arab News Nasser Saïdi, expert économique du Moyen-Orient.

Selon M. Saïdi, qui a occupé les postes de ministre de l’Économie et de vice-gouverneur de la Banque centrale du Liban, la Chine et d’autres pays non occidentaux voient des avantages économiques et stratégiques en Afghanistan sous le règne des talibans – si toutefois la stabilité est atteinte.

Cependant, le scénario actuel est le chaos économique. Avant même la prise de contrôle rapide du pays, symbolisée par la chute de Kaboul la semaine dernière, l’économie afghane était en crise – une véritable activité «zombie» reposant essentiellement sur les dons étrangers, sur les exportations illégales comme celle des stupéfiants et sur une administration rongée par la corruption et les pots-de-vin.

Au cours des deux décennies d’occupation occidentale, l’économie afghane a d’abord connu un essor rapide grâce aux dépenses américaines en matière d’infrastructures militaires et, dans une certaine mesure, civiles. Jusqu’en 2015, l’activité économique et le niveau de vie ont connu une amélioration rapide.

Au cours des cinq dernières années, on assiste à une stagnation car les aides internationales se font plus rares. En dépit de tous les dons étrangers, le produit intérieur brut par habitant s’élève à 507 dollars par an seulement, selon la Banque mondiale, ce qui place l’Afghanistan dans le bas du classement des richesses mondiales.

Les Afghans sont actuellement confrontés à la perspective immédiate d’un effondrement total.

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Au cours des deux décennies d’occupation occidentale, l’économie afghane a d’abord connu un essor rapide, grâce aux dépenses américaines en matière d’infrastructures militaires et, dans une certaine mesure, civiles. (AFP)

«Une grande partie des progrès économiques des vingt dernières années s’appuie sur le soutien extérieur. Le retour de l’Afghanistan au statut de paria mondial pourrait porter un coup dur à l’économie», explique Gareth Leather, un économiste asiatique de Capital Economics, un cabinet de conseil en recherche économique situé à Londres.

En attendant de voir quel type de gouvernement les talibans mettront en place, ces dons étrangers indispensables vont se tarir.

En retirant leurs troupes, les Américains ont suspendu l’accès à des réserves d’un montant de 9 milliards de dollars détenues dans leur pays au nom de la Banque centrale afghane. Le soutien financier a été principalement fourni par les États-Unis au cours de ces vingt ans de présence militaire, étant donné qu’ils ont dépensé trois mille milliards de dollars pour financer leur occupation. Ce sera un coup dur immédiat pour le nouveau régime.

Dans une lettre adressée à Janet Yellen, secrétaire au Trésor, le Congrès américain se montre clairement réticent devant l’idée de fournir un soutien financier à «un régime qui soutient des actes terroristes contre les États-Unis et leurs alliés».

De plus, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé qu’il suspendait l’accès de l’Afghanistan à ses facilités de prêt, précisant qu’un «manque de clarté au sein de la communauté internationale» l’avait poussé à bloquer le programme d’aide de 370 millions de dollars.

D’autres grandes institutions occidentales qui auraient pu investir en Afghanistan dans des circonstances différentes devraient également suivre les pas des États-Unis et du FMI.

Quel type de régime économique les talibans peuvent-ils donc mettre en place pour pallier le manque d’aides occidentales? Les nouveaux dirigeants disposent de quelques avantages.

D’abord, ils ont pris le contrôle d’une véritable économie, avec 38 millions d’habitants dont beaucoup aspirent à faire partie de la classe moyenne et à jouir des attributs d’une société de consommation, notamment dans les grandes villes. Reste à savoir dans quelle mesure les talibans répondront à ces aspirations.

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Des changeurs afghans comptent des piles d’afghani – la monnaie locale afghane – dans un marché monétaire de Kaboul. (AFP)

Par ailleurs, les talibans possèdent un peu d’expérience dans la gestion économique puisqu’ils ont dirigé de vastes régions du pays pendant plusieurs années. Ils ont même développé un système fiscal afin de se procurer les armes et les ressources nécessaires pour mener leur guerre contre Kaboul et les États-Unis.

«Ils contrôlent depuis un certain temps les routes commerciales vers d’autres pays, ce qui leur a permis de financer le mouvement taliban. Cependant, cela ne suffira pas à financer l’ensemble d’un gouvernement», souligne M. Saïdi.

Les taxes appliquées par les talibans sur des marchandises comme les cigarettes et les produits pétroliers représentent une part importante des revenus du groupe militant, estiment certains experts.

David Mansfield, spécialiste de l’Afghanistan à l’Overseas Development Institute, déclare au Financial Times: «Les impôts sur les marchandises légales constituent la première source de financement des talibans. Les drogues ne représentent pas une source de financement aussi importante que beaucoup le laissent entendre.»

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Ajmal Ahmady, le gouverneur de la Banque centrale afghane, qui a fui le pays la semaine dernière au moment où les talibans arrivaient à Kaboul, affirme que l’Afghanistan traverse une crise économique dont les caractéristiques sont une dépréciation considérable de sa monnaie, des perspectives d’inflation rapide et une pénurie des produits importés de première nécessité. (AFP)

Néanmoins, la culture de l’opium – également taxée par les talibans – demeure une importante source de revenus pour le pays. Elle n’a cessé de se développer pendant l’occupation, malgré des opérations américaines de lutte contre les stupéfiants qui ont coûté des milliards de dollars depuis l’invasion, en 2001.

Une enquête menée par l’ONU (Organisation des nations unies) montre que la récolte d’opium a augmenté de 37% en 2020. En outre, certains rapports font état d’une implication afghane dans les ingrédients de base pour la fabrication de produits à base de méthamphétamine destinés à l’exportation.

Zabihullah Mujahid, le porte-parole des talibans, a promis récemment que l’organisation ferait de l’Afghanistan «un pays sans stupéfiants» et a lancé un appel à l’aide internationale pour «relancer notre économie».

Si Mujahid veut mettre ses ambitions à exécution, il devra se rabattre sur les exportations traditionnelles afghanes. Trading Economics, un cabinet de conseil de New York, répertorie les exportations légales du pays: il s’agit de tapis et de moquettes, de fruits secs et de plantes médicinales. Aucun de ces biens ne peut être considéré comme générateur de richesses importantes dans l’économie mondiale moderne.

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Plus tôt au mois d’août, une délégation de talibans présidée par le chef de l’équipe de négociation, Anas Haqqani (à droite), a rencontré d’anciens responsables afghans, parmi lesquels Hamid Karzai (au centre à gauche), qui présida le pays. (AFP)

Cependant, les talibans disposent d’un atout de taille: les riches ressources minérales et minières du pays. Les économistes estiment leur valeur à 3 000 milliards de dollars, des réserves traditionnelles comme le cuivre et la bauxite aux minéraux de terre rares en passant par le lithium, autant de matériaux particulièrement précieux pour les technologies modernes des télécommunications et les sources d’énergies renouvelables.

«Je m’attends à la signature d’accords avec la Chine destinés à exploiter les ressources naturelles de l’Afghanistan. Dans cette hypothèse, la Chine tirera profit de la débâcle du retrait américain», ajoute M. Saïdi.

«Le financement ne se fera pas sous forme d’aides, mais il sera constitué d’investissements dans les infrastructures et l’exploitation des ressources naturelles. Si l’Afghanistan est lié à l’initiative chinoise de la “nouvelle route de la soie”, la situation économique pourrait s’améliorer considérablement», renchérit-il.

L’un des dirigeants du nouveau régime, le mollah Abdel Ghani Baradar, avait présidé une délégation de talibans à Pékin au mois de juillet dernier pour tenter de solliciter le soutien économique de la Chine avant la prise de pouvoir en Afghanistan.

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Des agriculteurs afghans récoltent de la sève d’opium dans un champ de Gereshk, dans la province du Helmand. L’Afghanistan est le plus grand producteur mondial d’opium. Des centaines de milliers d’emplois dépendant de la culture d’opium. (AFP)

D’autres pays pourraient également intervenir pour combler le vide laissé par le retrait des troupes occidentales. Le Pakistan, l’Iran et même la Russie sont déjà des partenaires commerciaux importants de l’Afghanistan et l’aspect déplaisant du nouveau régime ne serait pas de nature à les dissuader.

Les pays du golfe Arabique pourraient également prendre part au processus de reconstruction du pays. «Les pays du Golfe ne veulent pas d’un Afghanistan déstabilisé et ils pourraient être également intéressés par ses ressources naturelles», soutient M. Saïda, qui insiste sur le rôle de premier plan que joue déjà le Qatar en Afghanistan.

Les talibans affirment que leur organisation est aujourd’hui différente du mouvement des années 1990 et qu’ils ont tiré des leçons de cette époque. La manière dont ils géreront les défis urgents auxquels fait face l’économie afghane sera un test décisif pour évaluer leurs compétences.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump demande la gratuité des canaux de Panama et de Suez pour les navires américains

Cette photo diffusée par l'autorité du canal de Panama le 30 août 2024, montre le porte-conteneurs MSC Marie, de 366 mètres de long et 51 mètres de large, transitant dans le canal de Panama à Panama. (AFP)
Cette photo diffusée par l'autorité du canal de Panama le 30 août 2024, montre le porte-conteneurs MSC Marie, de 366 mètres de long et 51 mètres de large, transitant dans le canal de Panama à Panama. (AFP)
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  • Après avoir répété, depuis des mois, sa volonté de prendre le contrôle du canal de Panama, le président américain vise désormais le canal de Suez, un autre axe de transport stratégique pour le commerce mondial.
  • « J'ai demandé au secrétaire d'État Marco Rubio de se saisir » de ce dossier, a-t-il ajouté. 

WASHINGTON : Donald Trump a demandé samedi que le passage des navires américains soit rendu gratuit sur les canaux de Panama et de Suez, et a chargé son chef de la diplomatie, Marco Rubio, de se saisir immédiatement de ce dossier.

Après avoir répété, depuis des mois, sa volonté de prendre le contrôle du canal de Panama, le président américain vise désormais le canal de Suez, un autre axe de transport stratégique pour le commerce mondial.

« Les navires américains, à la fois militaires et commerciaux, devraient être autorisés à transiter gratuitement via les canaux de Panama et de Suez. Ces canaux n'existeraient pas sans les États-Unis d'Amérique », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

« J'ai demandé au secrétaire d'État Marco Rubio de se saisir » de ce dossier, a-t-il ajouté. 

Avant même de prendre ses fonctions le 20 janvier, Donald Trump avait fait monter la pression sur le Panama, menaçant de « reprendre » le canal construit par les États-Unis et inauguré en 1914, et resté sous souveraineté américaine jusqu'en 1999.

Le Panama avait récupéré le canal cette année-là, en vertu d'un accord conclu en 1977 avec le président Jimmy Carter. Les États-Unis et la Chine sont les deux principaux utilisateurs de ce lien stratégique, par lequel transite 5 % du commerce maritime mondial.

Début avril, Washington a obtenu l'autorisation du Panama de déployer des militaires américains autour de cette voie d'eau stratégique.

Le canal de Suez, contrôlé par l'Égypte depuis 1956, concentrait lui environ 10 % du commerce maritime mondial, jusqu'à ce que les rebelles houthis du Yémen commencent à lancer des attaques contre des navires, disant agir en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza.

Les États-Unis sont intervenus, avec d'autres pays, pour tenter de sécuriser cette route maritime.

Mais le trafic a chuté, réduisant drastiquement une source essentielle de devises étrangères pour Le Caire, plongé dans la pire crise économique de son histoire.


Une « puissante » explosion dans un port iranien fait plus de 400 blessés

Un épais panache de fumée s'élève alors que des automobilistes conduisent leurs véhicules sur une autoroute près de la source d'une explosion au quai du port Shahid Rajaee au sud-ouest de Bandar Abbas dans la province iranienne d'Hormozgan, le 26 avril 2025. (Photo de Mohammad Rasole MORADI / IRNA / AFP)
Un épais panache de fumée s'élève alors que des automobilistes conduisent leurs véhicules sur une autoroute près de la source d'une explosion au quai du port Shahid Rajaee au sud-ouest de Bandar Abbas dans la province iranienne d'Hormozgan, le 26 avril 2025. (Photo de Mohammad Rasole MORADI / IRNA / AFP)
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  • Ce port, crucial pour le commerce, est situé à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran, près de la grande ville de Bandar Abbas, qui donne sur le détroit d'Ormuz.
  • « 406 personnes ont été blessées et ont été transférées vers des centres médicaux », a indiqué la télévision d'État.

TEHERAN : Une « puissante explosion » a fait  samedi plus de 400 blessés dans un important port du sud de l'Iran, ont rapporté les médias d'État, qui n'ont pas donné de précisions sur l'origine du sinistre dans l'immédiat.

« Une puissante explosion s'est produite sur un quai du port Shahid Rajaï », a déclaré à la télévision Esmaïl Malekizadeh, un responsable local de l'administration portuaire.

Ce port, crucial pour le commerce, est situé à plus d'un millier de kilomètres au sud de Téhéran, près de la grande ville de Bandar Abbas, qui donne sur le détroit d'Ormuz.

« 406 personnes ont été blessées et ont été transférées vers des centres médicaux », a indiqué la télévision d'État.

Selon l'agence de presse officielle Irna, Shahid Rajaï est le plus grand port commercial d'Iran. 

Plus de 70 % des marchandises iraniennes transitent par ce port qui borde le détroit d'Ormuz par lequel transite un cinquième de la production mondiale de pétrole.

« L'incident est dû à l'explosion de plusieurs conteneurs stockés dans la zone du quai du port Shahid Rajaï », a indiqué à la télévision d'État un responsable local des secours, Mehrdad Hassanzadeh.

Selon l'agence Isna, le premier vice-président, Mohammad Reza Aref, a ordonné l'ouverture d'une enquête pour déterminer la cause exacte de l'incident et l'étendue des dégâts. 

La télévision d'État a diffusé des images d'un important panache de fumée noire s'élevant dans le ciel depuis le port.

Une autre vidéo, relayée par l'agence Mehr, montre une explosion dans un hangar qui provoque un épais nuage de fumée et de poussière, filmée par une caméra de surveillance.

Selon l'agence de presse Fars, la détonation a été entendue à une cinquantaine de kilomètres à la ronde.

« L'onde de choc a été si forte que la plupart des bâtiments du port ont été gravement endommagés », a indiqué de son côté l'agence de presse Tasnim. 

Le nombre d'employés présents au moment de l'explosion n'est pas connu pour l'instant.

Samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran.

La compagnie nationale de distribution de pétrole a déclaré que les installations pétrolières n'avaient pas été endommagées et qu'elles « fonctionnaient actuellement normalement ».

Des explosions de cette magnitude sont rares en Iran, mais le pays a connu des incidents meurtriers ces derniers mois.

En septembre dernier, une explosion dans une mine de charbon avait ainsi fait plus de 50 morts.


Ukraine: Zelensky dit espérer "des résultats" après sa rencontre avec Trump

 Sur cette photo prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 26 avril 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) rencontre le président américain Donald Trump (à gauche) en marge des funérailles du pape François à la basilique Saint-Pierre au Vatican. (Photo by Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP)
Sur cette photo prise et diffusée par le service de presse présidentiel ukrainien le 26 avril 2025, le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) rencontre le président américain Donald Trump (à gauche) en marge des funérailles du pape François à la basilique Saint-Pierre au Vatican. (Photo by Handout / UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SERVICE / AFP)
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  • « Bonne réunion. Nous avons longuement discuté en tête-à-tête. J'espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés », a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux.

KIEV : Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi espérer « des résultats » après sa rencontre « symbolique » avec son homologue américain, Donald Trump, qui pousse fortement pour une cessation des hostilités entre Ukrainiens et Russes, après plus de trois ans d'invasion russe de l'Ukraine.

« Bonne réunion. Nous avons longuement discuté en tête-à-tête. J'espère que nous obtiendrons des résultats sur tous les points abordés », a-t-il indiqué sur les réseaux sociaux, réitérant sa demande d'un cessez-le-feu total et inconditionnel. « Cette réunion était très symbolique et pourrait devenir historique si nous parvenons à des résultats communs », a ajouté M. Zelensky.