Le cabinet saoudien assure le peuple afghan de son soutien et appelle à la stabilité

Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
Le Conseil des ministres d'Arabie saoudite tenant sa séance hebdomadaire présidée à distance par le roi Salmane à Neom. (Photo, SPA)
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Publié le Mercredi 18 août 2021

Le cabinet saoudien assure le peuple afghan de son soutien et appelle à la stabilité

  • Au cours de la réunion du cabinet, les ministres ont été informés des préparatifs pour augmenter la capacité des deux saintes mosquées à deux millions de pèlerins par mois
  • Le roi a fait part des détails de la lettre qu'il a envoyée à l'émir du Koweït, ainsi que de son appel téléphonique au président algérien dans lequel il a affirmé le soutien du Royaume aux efforts de lutte contre les incendies de forêt en Algérie

RIYAD: Les autorités saoudiennes ont déclaré mardi qu'elles suivaient de près les événements actuels en Afghanistan et ont exprimé l’espoir que la situation dans le pays se stabilise le plus rapidement possible.

Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet, présidée à distance par le roi Salmane à Neom, le Conseil des ministres a également affirmé son soutien au peuple afghan.

Au début de la séance, le roi a fait part aux ministres d'une lettre qu'il a envoyée à l'émir du Koweït Cheikh Nawaf al-Ahmed al-Jaber al-Sabah. Il a également fait part des détails de son appel téléphonique au président algérien Abdelmajid Tebboune, au cours duquel il a affirmé le soutien du Royaume à l'Algérie dans ses efforts pour lutter contre les incendies de forêt qui font rage dans un certain nombre de régions, ainsi que de ses directives concernant l’envoi d’urgence d’une aide humanitaire pour répondre aux besoins des personnes touchées par la catastrophe.

Le cabinet a examiné un certain nombre de rapports sur les développements régionaux et internationaux. Il a réitéré la position ferme du Royaume en faveur du peuple yéménite et de son gouvernement légitime. Il a également réaffirmé son soutien aux efforts régionaux et internationaux continus visant à parvenir à une solution politique globale à la crise au Yémen qui favorise la sécurité, la stabilité et le développement, et met un terme aux activités des milices houthies qui compromettent les efforts de paix.

Le ministre de l'Information par intérim, Majid al-Qasabi, a déclaré que le Conseil des ministres avait été informé des préparatifs pour commencer à recevoir les demandes internationales pour l’Omra, ainsi que pour l'augmentation de la capacité des deux saintes mosquées à 2 millions de pèlerins par mois, de même que des efforts pour assurer les plus hauts niveaux d’assistance aux pèlerins grâce à un système intégré qui utilise les dernières technologies pour protéger leur santé, leur sécurité et leur confort, compte tenu de la pandémie de la Covid-19.

Le cabinet a également discuté des développements régionaux et internationaux concernant la pandémie, et des dernières statistiques et indicateurs de la situation sanitaire dans le Royaume, notamment une diminution de la courbe épidémiologique, une baisse des cas critiques, ainsi qu’une demande croissante de vaccination. Plus de 32 millions de doses de vaccin ont été administrées dans le pays à ce jour.

Le conseil a autorisé le ministre des Affaires étrangères à discuter et à signer un projet de protocole d'accord avec la Russie concernant les consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Il a également appelé le Centre d'accréditation saoudien à discuter et à signer un accord avec un organisme d'accréditation au Royaume-Uni, et a approuvé un protocole d'accord de coopération dans le domaine de la pêche entre le gouvernement saoudien et le gouvernement mauricien.

Le cabinet a autorisé le ministre de l'Industrie et des Ressources minérales et le président du conseil d'administration de la Saudi Export-Import Bank à discuter avec les Britanniques d'un projet de protocole d'accord de coopération dans le domaine du crédit à l'exportation entre leurs gouvernements.

Il a également autorisé le ministre de l'Économie et de la Planification et le président du conseil d'administration de l'Autorité générale des statistiques à discuter d'un projet d'accord de coopération entre l'autorité et l'Office britannique des statistiques nationales.

Les ministres ont appelé les ministères de l'Intérieur, de la Justice, des Affaires municipales et rurales et du logement, ainsi que de l'environnement, de l'eau et de l'agriculture à prendre les mesures nécessaires pour protéger les cours d'eau, les vallées et les récifs, interdire les ventes de terres et la construction, supprimer les empiètements et s’assurer que toutes les règlementations, décisions et instructions soient mises en œuvre.

Ils ont approuvé les nominations du Dr Fahd al-Rabiah, du Dr Johan Carlson et du Dr John Norman Newton en tant que membres du conseil d'administration de la Public Health Authority (Autorité de santé publique). Ce sont des spécialistes qui ont l’expérience des responsabilités de l'autorité de santé publique. 

Le cabinet a également approuvé la formation d'un comité central pour la formation et les bourses des employés de la fonction publique, dans le cadre du ministère des Ressources humaines et du Développement social.

Les ministres ont examiné un certain nombre de sujets généraux inscrits à l’ordre du jour, notamment les rapports annuels de l'Agence de presse saoudienne, de l'Autorité générale des biens immobiliers de l'État, du Fonds national de développement, et du Fonds saoudien pour le développement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Explosion au port de Beyrouth: première comparution d'un ex-ministre

Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
Une photo montre une vue du port de Beyrouth, site d'une énorme explosion qui a dévasté la capitale libanaise trois ans plus tôt, le 22 juillet 2023. (AFP)
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  • Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020
  • En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques

BEYROUTH: Un ancien ministre de l'Intérieur a comparu jeudi pour la première fois devant le juge libanais chargé de l'enquête sur la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

En 2021, le juge Tarek Bitar avait été contraint de suspendre son enquête sur cette explosion qui a fait plus de 220 morts et plus de 6.500 blessés en raison de pressions politiques.

Une série d'actions en justice avaient en outre été intentées contre lui par des responsables politiques et fonctionnaires cités dans l'enquête, notamment l'ancien ministre de l'Intérieur, Nohad al-Machnouk, soupçonné de "négligence et manquements".

Le juge a repris en février ses investigations, après l'élection de Joseph Aoun à la présidence de la République et la nomination d'un Premier ministre réformateur, Nawaf Salam, qui se sont tous deux engagés à garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire.

Selon la source judiciaire qui a requis l'anonymat, l'interrogatoire a porté sur un rapport que M. Machnouk avait reçu le 5 avril 2014, alors qu'il était ministre de l'Intérieur, concernant la "détention d’un navire dans les eaux territoriales libanaises, dont l’équipage avait demandé à être autorisé à reprendre la mer".

Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire a dévasté des pans entiers de la capitale libanaise.

La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium acheminées par navire, malgré des avertissements répétés aux plus hauts responsables.

Pointées du doigt pour négligence criminelle, les autorités libanaises, qui étaient au courant des dangers encourus, ont rejeté toute enquête internationale.

L'enquête avait notamment été suspendue après les accusations de partialité du juge proférées par le Hezbollah, désormais très affaibli par sa dernière guerre contre Israël fin 2024. Le parti qui dominait la vie politique libanaise avait demandé le renvoi de M. Bitar.

Deux juges de la direction des enquêtes de Paris sont attendus à Beyrouth à la fin du mois, pour présenter à M. Bitar les éléments recueillis par la justice française, trois ressortissants français figurant parmi les victimes, selon une source judiciaire.

Le 11 avril, deux anciens hauts responsables de la sécurité avaient également comparu pour la première fois devant M. Bitar.


Cellule terroriste: Amman partage les détails de l’enquête avec Beyrouth

Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
Le roi Abdallah de Jordanie et le président libanais Joseph Aoun. (AFP)
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  • Beyrouth ne sait pas si des citoyens libanais sont impliqués dans un groupe de fabrication de missiles
  • Les services de renseignement de l'armée arrêtent deux Palestiniens pour contrebande d'armes à la frontière libano-syrienne

BEYROUTH: Le président libanais Joseph Aoun a été informé, mercredi, par le roi Abdallah de Jordanie des résultats de l'enquête sur une cellule de fabrication de missiles découverte en Jordanie. Deux membres de cette cellule avaient été envoyés au Liban pour y suivre une formation.

Selon son bureau de presse, M. Aoun a exprimé la «pleine disposition du Liban à la coordination et à la coopération» entre les deux pays et a chargé le ministre de la Justice Adel Nassar de travailler avec son homologue jordanien, en coopération avec les agences de sécurité et judiciaires, sur les enquêtes et l'échange d'informations.

Une source judiciaire a déclaré à Arab News que les services de renseignement de l'armée libanaise «suivaient de près l'affaire de la cellule terroriste et nous ne savons pas encore si des Libanais sont impliqués».

«Cette agence a demandé à la Jordanie de lui fournir des informations concernant les enquêtes, de s'appuyer sur les enquêtes libanaises et, dans le cas où une implication libanaise serait prouvée, l'affaire serait alors renvoyée à la justice libanaise», a déclaré cette personne.

Parallèlement, les services de renseignement de l'armée libanaise ont déclaré avoir arrêté deux Palestiniens dans la ville de Sidon, dans le sud du pays, pour «commerce et contrebande d'armes militaires à travers la frontière libano-syrienne, et ont saisi plusieurs armes et munitions militaires en leur possession».

Le commandement de l'armée a déclaré que les détenus faisaient l'objet d'une enquête sous la supervision du pouvoir judiciaire.

Les médias ont rapporté que les deux hommes étaient des membres de l'appareil de sécurité du mouvement Hamas à Sidon.

Aucune agence de sécurité officielle n'a confirmé l'existence d'un lien entre les arrestations et la cellule jordanienne.

Mardi, l'agence de presse jordanienne a cité des responsables des services de renseignement qui ont déclaré qu'«une série de complots visant la sécurité nationale du pays ont été déjoués et 16 personnes soupçonnées de préparer des actes de chaos et de sabotage ont été arrêtées».

Les plans prévoyaient la production de missiles à l'aide de matériaux locaux et de composants importés. Des explosifs et des armes à feu ont été découverts, ainsi qu'un missile dissimulé prêt à être utilisé.

Les 16 suspects sont soupçonnés d'avoir participé à la mise au point de drones, d'avoir recruté et formé des individus au niveau national et d'en avoir envoyé d'autres à l'étranger pour qu'ils y poursuivent leur formation.

Selon les déclarations des suspects, deux membres de la cellule – Abdallah Hicham et Muath al-Ghanem – ont été envoyés au Liban pour coordonner leurs activités avec une figure importante de l'organisation et recevoir une formation.

En décembre, l'armée libanaise a lancé un processus de désarmement des factions palestiniennes situées à l'extérieur des camps de réfugiés palestiniens. Ces factions, fidèles à l'ancien régime syrien, étaient principalement basées dans la région de la Békaa, le long de la frontière avec la Syrie, et dans la région méridionale.

Le Premier ministre Nawaf Salam a exprimé «l'entière solidarité du Liban avec la Jordanie dans la lutte contre les complots qui menacent sa sécurité et sa stabilité» et sa «volonté de coopérer avec les autorités jordaniennes en cas de besoin concernant les informations selon lesquelles certaines personnes impliquées dans ces complots ont reçu une formation au Liban», selon son bureau de presse.

Lors du lancement du projet de réhabilitation de la route de l'aéroport de Beyrouth, M. Salam a déclaré que les questions de sécurité sur la route de l'aéroport étaient «en cours d'examen avec le ministre de la Défense Michel Menassa et le ministre de l'Intérieur Ahmed Hajjar».

Au cours des dernières 48 heures, la municipalité de Beyrouth a entrepris des efforts pour retirer des rues de la capitale les drapeaux des partis et les images des politiciens et des chefs de partis, en particulier ceux qui sont associés au Hezbollah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans de nouvelles frappes israéliennes sur le sud

Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
Le Liban a fait état de deux morts dans des frappes israéliennes distinctes sur le sud du pays mercredi, alors que l'armée israélienne a déclaré avoir tué un agent du Hezbollah, malgré le cessez-le-feu entre les deux parties. (X/@MajaletAzhar_)
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  • Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban

BEYROUTH: Deux personnes ont été tuées dans deux nouvelles frappes israéliennes sur le sud du Liban mercredi, a indiqué le ministère libanais de la Santé, l'armée israélienne disant avoir visé deux combattants du Hezbollah.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre, Israël continue de mener régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser le Hezbollah pro-iranien.

"La frappe menée par l'ennemi israélien à l'aide d'un drone sur une voiture (...) a fait un mort" dans la région de Wadi al-Hujair, a indiqué le ministère de la Santé, "un terroriste de la force al-Radwan du Hezbollah", selon l'armée israélienne.

Une deuxième frappe israélienne sur la localité de Hanine a "coûté la vie à un civil et en a blessé un autre", selon le ministère de la Santé libanais. D'après l'agence nationale d’information officielle Ani, la frappe visait une "moto".

L'armée israélienne a indiqué avoir visé "un terroriste du Hezbollah" dans ce secteur, sans préciser s'il avait été tué ou non.

Mardi, une attaque de drone israélien sur une voiture dans le secteur de Aïtaroun a fait deux morts, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, l'un des trois blessés, un adolescent âgé de 17 ans, étant décédé.

L'armée israélienne avait affirmé mardi avoir éliminé "un commandant appartenant à la division des opérations spéciales du Hezbollah" dans cette région du sud du Liban.

Le même jour, l'ONU a indiqué que 71 civils, y compris plusieurs femmes et enfants, avaient été tués par l'armée israélienne au Liban depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre à une guerre meurtrière entre Israël et le Hezbollah.

L'accord de cessez-le-feu prévoit que seuls les Casques bleus de l'ONU et l'armée libanaise soient déployés dans le sud du Liban, frontalier d'Israël.

Le Hezbollah, très affaibli par la guerre, doit pour sa part se retirer au nord du fleuve Litani, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et démanteler ses infrastructures militaires restantes dans le sud.

L'armée israélienne devait se retirer entièrement du sud du Liban mais elle s'est maintenue dans cinq points stratégiques.

Déclenchée en octobre 2023, la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a poussé le Hezbollah à ouvrir un front depuis le sud du Liban en soutien au mouvement palestinien.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte: les bombardements israéliens ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts.