Le monde réagit alors que les talibans envahissent l'Afghanistan

Des combattants talibans et des résidents locaux assis sur un véhicule humvee de l'armée nationale afghane (ANA) le long d'une route dans la province de Laghman le 15 août 2021. (Photo, AFP)
Des combattants talibans et des résidents locaux assis sur un véhicule humvee de l'armée nationale afghane (ANA) le long d'une route dans la province de Laghman le 15 août 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 16 août 2021

Le monde réagit alors que les talibans envahissent l'Afghanistan

  • La Russie oeuvre avec d'autres pays pour la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'Afghanistan
  • «Il n'y a rien que nos concurrents stratégiques aimeraient davantage que de nous voir embourbés en Afghanistan pour 5, 10 ou 20 ans de plus»

DUBAI : Le monde réagit face aux développements rapides en Afghanistan, après que les insurgés des talibans sont entrés à Kaboul et que le président Ashraf Ghani a quitté le pays dimanche, rapprochant ainsi les militants islamistes de la prise de contrôle du pays.

Etats-Unis

D’après le secrétaire d’État Anthony Blinken, les États-Unis évacuent les membres du personnel qui restent à l’ambassade américaine de Kaboul, alors que les talibans envahissent la capitale afghane. Cependant, il minimise la sortie précipitée des Américains, affirmant que «ce n’est visiblement pas Saïgon.»

«Nos gens se dirigent vers l’aéroport», a-t-il déclaré lors du journal télévisé «This Week» de la chaîne ABC. 

Blinken a également confirmé que les employés de l’ambassade américaine détruisaient des documents et autres pièces avant d’évacuer les lieux, insistant sur le fait que cela se faisait de manière délibérée et méthodique, en présence des forces américaines qui garantissaient la sécurité de tous.

L'ambassadeur russe à Kaboul va rencontrer les talibans mardi

L'ambassadeur de Russie à Kaboul va rencontrer les talibans mardi, a annoncé lundi l'émissaire du Kremlin pour l'Afghanistan, Zamir Kaboulov, précisant que Moscou allait décider de reconnaître ou non le nouveau pouvoir afghan en fonction de ses "agissements".


"L'ambassadeur russe (Dmitri Jirnov) est en contact avec les talibans, demain, il va rencontrer leur coordinateur pour la sécurité" pour évoquer notamment les questions liées à la sécurité de l'ambassade de Russie à Kaboul, a indiqué M. Kaboulov à la radio Echo de Moscou.


Les talibans "assurent déjà la sécurité du périmètre extérieur de l'ambassade russe. Demain, ils vont discuter des détails pour le long terme", a-t-il précisé.


Selon M. Kaboulov, la reconnaissance ou non par la Russie du nouveau pouvoir afghan "va dépendre de ses agissements".


"Nous allons regarder attentivement à quel point leur approche de la gouvernance du pays sera responsable (...). Et les autorités russes vont en tirer les conclusions nécessaires", poursuit le diplomate russe.


La vitesse à laquelle les talibans ont pris le pouvoir a été "une surprise" pour la Russie, a reconnu M. Kaboulov.


"Nous avons sur-estimé les forces armées de l'Afghanistan", a-t-il ajouté. "Et ils ont tout lâché dès le premier tir".

L’évacuation de l’ambassade américaine à Kaboul s’est faite à travers des hélicoptères qui ont décollé dimanche et ont envoyé des nuages de fumée noire dans le ciel de Kaboul, alors que les autorités américaines œuvraient à empêcher les talibans de mettre la main sur des documents délicats.

Cette scène se passe après que le président Joe Biden a accordé peu d’importance au fait que les talibans risquent de s’emparer du pays. Il envisageait encore moins que la guerre en Afghanistan se termine par des scènes pareilles à celles qui se sont produites au Vietnam, avec des hélicoptères militaires décollant des toits des ambassades.

Blinken a défendu la décision de Biden de mettre fin à la mission militaire américaine en Afghanistan qui dure depuis 20 ans, disant que les mains du président sont liées à cause d’un accord de retrait que Trump a conclu avec les talibans en 2020.

Si Biden avait annulé l’accord, «nous aurions été de nouveau en guerre contre les talibans» et contraints d’envoyer des dizaines de milliers de forces américaines en Afghanistan, dit Blinken.

Royaume-Uni

«Personne ne devrait reconnaître les talibans comme étant les gouverneurs d’Afghanistan», a annoncé le Premier ministre britannique Boris Johnson dimanche, en ajoutant qu’il était clair qu’il y aurait bientôt une nouvelle administration dans le pays. «Nous ne voulons que personne reconnaisse les talibans», a dit Johnson lors d’une entrevue, incitant les pays occidentaux à se réunir pour aider l’Afghanistan, à travers les Nations Unies et l’OTAN. «Nous avons besoin d’une position unie pour empêcher l’Afghanistan de redevenir un terrain propice à la terreur.»

Émirats arabes unis 

Le ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis a annoncé dimanche qu’il facilitait l’évacuation des membres étrangers du personnel diplomatique à travers des aéroports dans les États arabes du Golfe. Il s’agit de personnes issues des États-Unis, de la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, le Canada, l’Égypte, l’Australie et l’Union européenne. 

Les Émirats arabes unis constituent un centre de transit aérien international .

Russie

L’agence de presse officielle de la Russie a rapporté dimanche que les talibans ont promis de garantir la sécurité de l’ambassade russe à Kaboul.

Tass (l’agence de presse) a cité un porte-parole du bureau politique des talibans, Suhail Shaheen, qui confirme que l’organisation entretient «de bonnes relations avec la Russie» et qu’elle possède «une politique pour garantir des conditions sûres pour le fonctionnement de l’ambassade russe et des autres ambassades.»

L’émissaire du Kremlin pour l’Afghanistan, Zamir Kabulov, a révélé dimanche qu’il n’y avait pas de plan pour évacuer l’ambassade russe à Kaboul. Il a même dit à l’agence de presse Interfax que l’ambassadeur russe ainsi que les employés «poursuivent calmement l’exécution de leurs fonctions». Les rapports sont parus alors que les Talibans entraient à Kaboul, après des bombardements qui ont duré une semaine, avant le retrait final des troupes américaines et de celles de l’OTAN. Les talibans ont déclaré qu’ils ne comptaient pas s’emparer de la ville par la force. 

Allemagne

Les médias allemands ont lancé un appel urgent à la chancelière Angela Merkel et au ministre des Affaires étrangères du pays pour établir un programme de visa en urgence afin d’aider les agents locaux qui travaillaient pour eux à quitter l’Afghanistan. 

De principaux journaux allemands, des diffuseurs publics et privés, ainsi que l’agence de presse dpa, ont averti dimanche dans une lettre ouverte que «les vies du personnel indépendant étaient en danger.»

Les organes de presse ont insisté sur le fait que la transmission des nouvelles à partir de l’Afghanistan durant ces 20 dernières années aurait été impossible sans les efforts remarquables et le courage des employés Afghans qui les ont soutenus sur le terrain, des journalistes locaux, des pigistes et des traducteurs.

«Nous sommes convaincus qu’il n’y a plus de temps à perdre. Le personnel qui veut quitter le pays court des risques de persécution, d’arrestation, de torture et de mort. C’est pourquoi nous vous demandons d’agir vite.»

Italie

Les médias italiens ont rapporté dimanche que la plupart des employés à l’ambassade italienne de Kaboul étaient transférés à l’aéroport de la capitale afghane, pour se préparer pour l’évacuation.

D’après l’agence Corriere della Sera, le transfert concerne environ 50 employés italiens et 30 employés afghans avec leurs familles, ainsi que la police paramilitaire Carabinieri qui protège l’ambassade.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé qu’il transférait les employés à l’aéroport, comme le faisaient également d’autres États, mais il n’a pas donné de chiffres exacts ni de dates précises. 

Le ministre de la Défense italien a dit que 228 Afghans avaient déjà été transférés en Italie avec leurs familles, qualifiant cet acte d’obligation morale, étant donné que ces employés ont travaillé auprès de l’Italie et ont subi des représailles par les talibans.
L’agence italienne LaPresse a également mentionné qu’un vol transportant des employés de l’ambassade italienne partirait de Kaboul dimanche soir.

Suède

La Suède va évacuer tous les employés de l’ambassade dimanche, rapporte la radio publique suédoise, citant des sources. 

Vatican – Le Pape François

Le Pape François a exprimé dimanche son «inquiétude» face au conflit en Afghanistan et a appelé au dialogue afin que la population meurtrie puisse vivre en paix.

«Je me joins à la préoccupation unanime quant à la situation en Afghanistan», a dit le pape lors de la prière hebdomadaire de l’Angélus, au Vatican. 

 «Je vous demande, tous, de prier avec moi le Seigneur pour que la clameur des armes cesse et que l’on trouve des solutions à travers le dialogue.»

«C’est le seul moyen pour que les hommes, femmes, vieillards et enfants – tous meurtris – rentrent chez eux, vivent en paix et en sécurité, dans le respect mutuel total.»


La Turquie cherche à renforcer son ancrage sur le continent africain

Cette photo prise et diffusée par le bureau de presse de la présidence turque le 12 avril 2025 montre le président turc Recep Tayyip Erdogan (R) rencontrant le président somalien Hassan Sheikh Mohamud lors de la 4e édition du Forum diplomatique d'Antalya (ADF2025) à Antalya. (Photo by Handout / Turkish Presidency Press Office / AFP)
Cette photo prise et diffusée par le bureau de presse de la présidence turque le 12 avril 2025 montre le président turc Recep Tayyip Erdogan (R) rencontrant le président somalien Hassan Sheikh Mohamud lors de la 4e édition du Forum diplomatique d'Antalya (ADF2025) à Antalya. (Photo by Handout / Turkish Presidency Press Office / AFP)
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  • La Turquie cherche désormais à y étendre son influence en proposant sa médiation dans des conflits.
  • Très impliqué sur les dossiers syrien et ukrainien, le président turc Recep Tayyip Erdogan a renforcé son image d'interlocuteur clé en Afrique en négociant, il y a quelques mois, un accord de paix entre la Somalie et l'Éthiopie.

ANTALYA, TURQUIE : La Turquie, qui pousse ses pions en Afrique depuis plusieurs années, cherche désormais à y étendre son influence en proposant sa médiation dans des conflits, à la faveur notamment du retrait de la France et des États-Unis.

Témoignage des efforts d'Ankara pour consolider son ancrage sur le continent, un forum diplomatique organisé ce week-end à Antalya, dans le sud de la Turquie, a réuni, aux côtés du président syrien Bachar el-Assad, des ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, ainsi que de nombreux responsables africains, dont le chef de l'État somalien.

« Les pays africains cherchent des alternatives et la Turquie en représente une », a affirmé à l'AFP Eghosa Osaghae, directeur général de l'Institut nigérian des affaires internationales (NIIA), présent à Antalya. 

Très impliqué sur les dossiers syrien et ukrainien, le président turc Recep Tayyip Erdogan a renforcé son image d'interlocuteur clé en Afrique en négociant, il y a quelques mois, un accord de paix entre la Somalie et l'Éthiopie.

Selon M. Osaghae, la capacité d'Ankara à combler le vide laissé par la France, dont de nombreuses anciennes colonies se sont détournées ces dernières années, « dépendra en grande partie de l'attrait des offres turques ».

« Nous entretenons avec la France des relations dont nous sommes très fiers, mais la France ne nous empêche pas d'avoir d'autres partenariats », a déclaré à l'AFP Léon Kacou Adom, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, lors du forum d'Antalya.

Le pays d'Afrique de l'Ouest, ancienne colonie française, souhaite collaborer avec la Turquie dans tous les secteurs, notamment le commerce, la communication, la sécurité, l'éducation et la formation, a-t-il souligné.

« Tout cela nous intéresse (...). La Turquie nous fait des offres que nous étudions », a-t-il ajouté.

- « Solutions aux problèmes africains » -

De nombreux pays africains sont confrontés à des menaces sécuritaires, émanant de groupes comme Boko Haram ou les shebab somaliens.

« Si la Turquie peut apporter son aide dans ces domaines, pourquoi pas ? », estime M. Osaghae. « Le point positif est que de nombreux pays africains coopèrent déjà militairement avec la Turquie. Cela peut être la pierre angulaire de l'influence turque », relève-t-il.

La Turquie, qui a proposé en janvier sa médiation entre le Rwanda et la République démocratique du Congo, a signé ces dernières années des accords de défense avec plusieurs États africains dont la Somalie, la Libye, le Kenya, le Rwanda, l'Éthiopie, le Nigeria et le Ghana.

Ces accords ont ouvert des marchés à l'industrie de défense turque, notamment pour ses drones réputés fiables et bon marché.

« Nous nous efforçons de faire en sorte que l'Afrique trouve ses propres solutions aux problèmes africains », affirme Alp Ay, diplomate turc et représentant spécial d'Ankara dans les négociations entre la Somalie et la région séparatiste du Somaliland.

Selon un haut diplomate somalien, Ankara a joué « un rôle très utile en parvenant à réunir les deux pays pour résoudre ce problème ». « L'Afrique a désespérément besoin de médiateurs », résume pour sa part le politologue nigérian Eghosa Osaghae.

Si la responsabilité du respect de l'accord incombe désormais aux deux parties, la Turquie continuera toutefois de jouer son rôle de facilitateur, souligne le diplomate turc Alp Ay, qui envisage l'avenir avec « espoir ».

Recep Tayyip Erdogan s'est entretenu avec son homologue somalien, Hassan Cheikh Mohamoud, samedi à Antalaya.

Au cours de leur rencontre, les deux hommes ont promis d'« accroître la coopération » entre les deux États, selon Ankara, qui dispose déjà d'un droit d'exploration des ressources énergétiques le long des côtes somaliennes. 


Zelensky exhorte Trump à se rendre en Ukraine pour voir les ravages de la guerre

Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rencontrent dans le bureau ovale de la Maison Blanche à Washington, DC, le 28 février 2025. (AFP)
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  • « Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté son homologue américain, Donald Trump, à se rendre dans son pays pour prendre conscience de l'étendue des dégâts causés par l'invasion de la Russie. 
  • En se rendant en Ukraine, M. Trump « comprendra ce que Poutine a fait ».

WASHINGTON : le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté dimanche son homologue américain Donald Trump à se rendre dans son pays pour mieux comprendre la dévastation causée par l'invasion russe. 

« Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté son homologue américain, Donald Trump, à se rendre dans son pays pour prendre conscience de l'étendue des dégâts causés par l'invasion de la Russie. 

En se rendant en Ukraine, M. Trump « comprendra ce que Poutine a fait ».

Cette invitation intervient alors que M. Trump fait pression pour mettre rapidement un terme à ce conflit qui dure depuis plus de trois ans, les États-Unis ayant engagé des discussions directes avec la Russie malgré ses attaques incessantes contre l'Ukraine.

Washington a également discuté d'une éventuelle trêve avec des responsables ukrainiens.

Cette invitation fait suite à la vive polémique qui a éclaté à la Maison Blanche fin février entre le président ukrainien, M. Zelensky, et le vice-président américain, M. JD Vance, devant la presse.

M. Vance avait alors accusé l'Ukraine d'accueillir des dirigeants étrangers pour faire de la propagande en vue de gagner leur soutien. 

M. Zelensky a nié une nouvelle fois cette allégation et a déclaré à la chaîne CBS que si M. Trump décidait de se rendre en Ukraine, « nous ne préparerons rien, ce ne sera pas du théâtre ». Ce ne sera pas du théâtre. » 


La rencontre entre Poutine et l'Américain Witkoff a été qualifiée d'« extrêmement utile et efficace » par le Kremlin

Dans cette photo de pool distribuée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine serre la main de l'envoyé du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, lors d'une réunion à Saint-Pétersbourg, le 11 avril 2025. (Photo Gavriil Grigorov / POOL / AFP)
Dans cette photo de pool distribuée par l'agence d'État russe Sputnik, le président russe Vladimir Poutine serre la main de l'envoyé du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, lors d'une réunion à Saint-Pétersbourg, le 11 avril 2025. (Photo Gavriil Grigorov / POOL / AFP)
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  • « De tels contacts sont extrêmement utiles et très efficaces », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.
  • Depuis plusieurs semaines, l'administration de Donald Trump organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens.  

MOSCOU : La rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a eu lieu vendredi à Saint-Pétersbourg, en Russie, était « extrêmement utile et efficace », a assuré lundi le Kremlin.

« De tels contacts sont extrêmement utiles et très efficaces », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, en faisant l'éloge d'un canal de communication permettant aux dirigeants russe et américain d'échanger directement sur « différents éléments de leurs positions sur toutes sortes de questions ».

Cette rencontre entre MM. Poutine et Witkoff, la troisième depuis février, portait « sur les aspects du règlement ukrainien », selon le Kremlin, alors que Donald Trump prône la fin de ce conflit au plus vite depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier.

Depuis plusieurs semaines, l'administration de Donald Trump organise des pourparlers séparés avec des hauts responsables russes et ukrainiens.  

Ces discussions n'ont cependant pas abouti, pour l'heure, à une cessation des hostilités, ce qui a provoqué la frustration du dirigeant américain ces derniers jours.

« La Russie doit se bouger », a-t-il déclaré vendredi, déplorant sur son réseau Truth Social que « trop de gens meurent, des milliers par semaine, dans une guerre terrible et insensée ».

Selon Dmitri Peskov, lundi, une éventuelle rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump « n'a pas été évoquée » lors des pourparlers avec M. Witkoff.

« Toute rencontre doit être bien préparée », a-t-il souligné, en assurant que « le travail se poursuit », sans donner plus de précisions.