Covid-19: un bug informatique perturbe la délivrance de «QR codes»

Un serveur vérifie le QR code du pass sanitaire d'un client à l'entrée d'un café, le 9 août 2021 à Valenciennes. AFP
Un serveur vérifie le QR code du pass sanitaire d'un client à l'entrée d'un café, le 9 août 2021 à Valenciennes. AFP
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Publié le Samedi 14 août 2021

Covid-19: un bug informatique perturbe la délivrance de «QR codes»

  • «Dans une grande majorité de pharmacies, cela a l'air de coincer ce matin, avec des va-et-vient, cela remarche, puis cela dysfonctionne de nouveau», a indiqué à l'AFP Philippe Denry, vice-président de la FSPF
  • En revanche «les test PCR ont l'air de pouvoir être saisis au niveau des laboratoires», a-t-il précisé

PARIS : La délivrance de QR codes valant pass sanitaire à la suite d'un test antigénique était perturbée samedi, après une panne géante vendredi après-midi, a-t-on appris auprès de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

"Dans une grande majorité de pharmacies, cela a l'air de coincer ce matin, avec des va-et-vient, cela remarche, puis cela dysfonctionne de nouveau", a indiqué à l'AFP Philippe Denry, vice-président de la FSPF.

En revanche "les test PCR ont l'air de pouvoir être saisis au niveau des laboratoires", a-t-il précisé.

Un message le confirme sur le portail SI-DEP sur lequel se connectent les pharmaciens pour entrer les résultats des tests: "Attention : le service Pro Santé Connect permettant de vous connecter à SI-DEP (portail de saisie des tests) via CPS ou e-CPS rencontre actuellement un incident depuis 8h50 ce jour (samedi 14 août 2021)".

Le système était tombé en panne vendredi vers 16h, à la veille du week-end du 15 août. Sans doute en cause, "les flux très importants, notamment vendredi après-midi du fait des chassés-croisés des départs en vacances pour les gens qui doivent prendre des trains, des avions ou autres, et du fait des activités liées au week-end", selon M. Denry.

La FSPS demande que les attestations délivrées par les pharmacies, sans QR codes, "valent pass sanitaire quelques jours".

Selon le président de la FSPF, Philippe Besset, une "réunion de crise" a été organisée samedi matin au ministère de la Santé, qui n'a pas pu être joint par l'AFP pour commenter ces informations.

"Il faut qu'ils aillent vite parce que les gens sont assez énervés au comptoir. Il faut qu'on ait des réponses assez rapidement", a déclaré M. Besset à l'AFP.

Selon M. Denry, environ 300.000 tests journaliers sont réalisés par les pharmaciens "sur les journées chargées". "Les pharmaciens sont sous pression depuis plusieurs mois, cela s'est accentué avec le pass sanitaire", a-t-il souligné, alors que plusieurs pharmacies ont été victimes ces dernières semaines de la vindicte des opposants au pass sanitaire.

Une nouvelle journée de manifestations contre le pass sanitaire est prévue ce samedi, avec plus de 200 défilés et quelque 250.000 manifestants attendus.


Attentat de la basilique de Nice: l'accusé tunisien reconnaît les faits

Le jeune homme, très maigre, a justifié son acte en expliquant que "tous les jours il y a des musulmans qui meurent". "Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n'avez aucune empathie pour ces gens", a-t-il ajouté. (AFP)
Le jeune homme, très maigre, a justifié son acte en expliquant que "tous les jours il y a des musulmans qui meurent". "Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n'avez aucune empathie pour ces gens", a-t-il ajouté. (AFP)
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  • L'interrogatoire de Brahim Aouissaoui, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est prévu toute la journée
  • "Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman", a dit l'accusé qui s'exprime en arabe et dont les propos sont traduits par un interprète

PARIS: Brahim Aouissaoui, accusé d'avoir assassiné trois personnes dans la basilique de Nice (sud de la France) le 29 octobre 2020, a finalement reconnu les faits lundi lors de son procès à Paris, en expliquant qu'il avait agi pour "venger les musulmans" tués par les Occidentaux.

"Oui, je reconnais les faits", a déclaré l'accusé, jugé par la cour d'assises spéciale de Paris pour assassinats et tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste.

C'est la première fois depuis son interpellation juste après les faits que le Tunisien de 25 ans reconnaît être l'auteur des assassinats, avec un couteau de cuisine, de la paroissienne Nadine Devillers, 60 ans, du sacristain Vincent Loquès, 54 ans, et de la mère de famille Simone Barreto Silva, 44 ans.

"Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman", a dit l'accusé qui s'exprime en arabe et dont les propos sont traduits par un interprète.

Le jeune homme, très maigre, a justifié son acte en expliquant que "tous les jours il y a des musulmans qui meurent". "Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal. Vous n'avez aucune empathie pour ces gens", a-t-il ajouté.

"L'Occident tue aveuglément" les musulmans "innocents" et "se venger" est "un droit et une vérité", a-t-il asséné.

Le choix de ses victimes, les tuer dans une église, relèvent du "hasard", a affirmé Brahim Aouissaoui.

"C'est le droit et la vérité d'aller tuer des gens au hasard ?", l'interroge le président de la cour Christophe Petiteau.

- "Oui", répond catégoriquement l'accusé. "Je n'avais rien préparé" mais les assassinats étaient "légitimes", estime-t-il.

L'interrogatoire de Brahim Aouissaoui, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, est prévu toute la journée.

Son procès doit s'achever mercredi.


Trois engins explosifs lancés contre le consulat général de Russie à Marseille, pas de blessés

Lundi en fin de matinée, ces informations n'avaient pas encore été confirmées par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône ou le parquet de Marseille. (AFP)
Lundi en fin de matinée, ces informations n'avaient pas encore été confirmées par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône ou le parquet de Marseille. (AFP)
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  • Lundi en fin de matinée, ces informations n'avaient pas encore été confirmées par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône ou le parquet de Marseille
  • Le ministère russe des Affaires étrangères a aussitôt dénoncé une "attaque terroriste", alors que le conflit en Ukraine entre lundi dans sa quatrième année

MARSEILLE: Trois engins explosifs, de fabrication artisanale, ont été lancés lundi matin vers 08h00 sur la façade du consulat général de Russie à Marseille, dans le sud de la France, au troisième anniversaire du début du conflit en Ukraine, mais sans faire de blessé, a-t-on appris de source policière.

Deux engins sur les trois ont explosé, a-t-on ajouté de même source, alors que le périmètre entourant le consulat, situé dans le 8e arrondissement de Marseille, a été entièrement bouclé par les forces de l'ordre, selon les constatations de l'AFP sur place.

Lundi en fin de matinée, ces informations n'avaient pas encore été confirmées par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône ou le parquet de Marseille.

Le ministère russe des Affaires étrangères a aussitôt dénoncé une "attaque terroriste", alors que le conflit en Ukraine entre lundi dans sa quatrième année.

"Les explosions survenues sur le territoire du consulat général de Russie à Marseille présentent tous les signes d'une attaque terroriste. Nous exigeons que le pays hôte prenne rapidement des mesures d'enquête complètes, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité des établissements du ministère des Affaires étrangères", a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, citée par l'agence RIA Novosti.

Les marins-pompiers de Marseille, appelés sur place peu avant 08h00, ont indiqué à l'AFP avoir dépêché sur place "une trentaine d'éléments".

Lundi matin, les journalistes de l'AFP sur place ont notamment entendu un bruit de détonation provoqué par un robot démineur.


Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines

Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
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  • L'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.
  • La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

SUBIC BAY FREEPORT ZONE PHILIPPINES : Le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle a effectué sa première mission aux Philippines, où l'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.

« Compte tenu de la montée des tensions, il est d’autant plus important de défendre le droit international et la liberté de navigation, que ce soit en mer ou dans les airs », a déclaré l'ambassadrice Marie Fontanel sur le pont du porte-avions, dans la baie de Subic, au nord de Manille.

Le groupe aéronaval a rejoint la marine des Philippines vendredi pour ces exercices.

Constitué de quelque 3 000 marins, il avait quitté le port de Brest en novembre pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique, durant laquelle il doit intégrer régulièrement des frégates ou des sous-marins de pays étrangers.

La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

Les Philippines cherchent pour leur part à renforcer leurs relations avec leurs alliés face aux confrontations régulières entre Manille et Pékin concernant la mer de Chine méridionale. Pékin y revendique en effet la majeure partie de cette voie navigable stratégique.

En novembre, Manille avait annoncé l'achat à la France de 40 vedettes rapides de patrouille dans le cadre d'un accord de 440 millions de dollars (environ 420 millions d'euros).