DUBAÏ: Emplifi, une plate-forme dédiée à l’expérience client, a publié son rapport, État des réseaux sociaux et expérience client, qui met en évidence les principales mesures de référence des réseaux sociaux.
Le temps passé sur les plates-formes numériques s’est considérablement accru pendant la pandémie de Covid-19, ce qui a poussé les annonceurs à augmenter leurs investissements numériques – notamment dans les réseaux sociaux.
La croissance continue des dépenses publicitaires sur les réseaux sociaux montre qu’il ne s’agit pas d’un simple scénario «de rebond» après une pandémie, déclare Zarnaz Arlia, directrice marketing chez Emplifi.
«Cette présence dynamique sur les réseaux sociaux n’est plus simplement ʺagréableʺ pour les marques auprès des consommateurs. Elle leur permet surtout de se distinguer», poursuit-elle.
Au cours du deuxième trimestre, la plupart des dépenses publicitaires ont été consacrées au fil d’actualités Facebook (53,4%) et Instagram (17,7%), ainsi qu’aux stories Instagram (11%) au Moyen-Orient.
«Avec de plus en plus de consommateurs qui s’attendent à ce que la présence d’une marque sur les réseaux sociaux facilite l’expérience client durant les différentes étapes, les données d’engagement et d’interaction deviennent de plus en plus importantes», dit Arlia.
En matière de contenu organique, le rapport montre que les vidéos en direct sur Facebook et les publications carrousel sur Instagram sont les plus performantes. Les vidéos en direct suscitent environ 52 interactions par publication, 44 de plus que le deuxième type de publication le plus performant, à savoir les photos. Les publications carrousel sont les plus efficaces avec 70 interactions, 20 de plus que les photos.
Bien que les vidéos en direct génèrent le plus grand nombre d’interactions et suscitent un taux d’engagement trois fois plus grand que les vidéos standard, elles représentent moins de 1% des publications sponsorisées.
Arlia insiste sur l’importance d’une «présence forte et engageante sur les réseaux sociaux» pour les marques au Moyen-Orient, dont la population jeune et férue de technologie recourt aux réseaux sociaux pour tout faire, du shopping à la socialisation.
Parmi les marques au Moyen-Orient, Qatar Airways est la plus performante sur Facebook avec 3 197 457 interactions sur 157 publications, alors que Filimo domine Instagram avec 5 218 243 interactions sur 395 publications.
Bien que le nombre moyen d’abonnés aux comptes Instagram des marques soit inférieur au nombre de fans sur leurs pages Facebook, le volume d’activité et l’engagement des utilisateurs sont plus élevés sur Instagram que sur Facebook.
Dans l’ensemble, le rapport suggère que le fossé entre l’engagement sur les comptes Instagram (nombre de «J’aime» et de commentaires sur les publications des marques) et les profils Facebook se creuse de plus en plus.
Au cours du deuxième trimestre 2020, les interactions sur les comptes Instagram étaient 4,4 fois plus élevées que sur les profils Facebook. Cet écart a augmenté lors du deuxième trimestre 2021, et les interactions sont devenues 6,35 fois plus élevées. Les données indiquent une tendance similaire l’année dernière au Moyen-Orient. En effet, les comptes Instagram ont suscité 5,4% plus d’engagement que les profils Facebook, malgré une communauté globalement plus restreinte.
«À mesure que le commerce social continue d’augmenter, les marques qui tirent profit des possibilités proposées par les réseaux sociaux pour offrir une expérience des plus interactives à leurs clients sont plus susceptibles de conquérir les cœurs et les esprits des consommateurs. Cela aura une forte incidence sur leur entreprise à long terme», conclut la directrice marketing chez Emplifi.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com