L'Arabie saoudite accueillera le World Defense Show l'année prochaine

Lieu d'exposition ultramoderne de l'événement phare de la défense internationale de l'Arabie saoudite, situé à la périphérie de la capitale du Royaume, Riyad. (Site officiel WDS)
Lieu d'exposition ultramoderne de l'événement phare de la défense internationale de l'Arabie saoudite, situé à la périphérie de la capitale du Royaume, Riyad. (Site officiel WDS)
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Publié le Jeudi 12 août 2021

L'Arabie saoudite accueillera le World Defense Show l'année prochaine

  • Cet événement, qui aura lieu à Riyad du 6 au 9 mars 2021, devrait attirer plus de 30 000 visiteurs, parmi lesquels certains des meilleurs experts mondiaux de l'industrie
  • Le salon constitue l’un des événements mondiaux majeurs de l'industrie de la défense

RIYAD: L'Autorité générale des industries militaires (Gami) organisera l'année prochaine le World Defense Show, qui se tiendra pour la première fois en Arabie saoudite, sous le patronage du roi Salmane: c’est ce que rapporte l'agence de presse saoudienne (SPA).

Cet événement, qui aura lieu à Riyad du 6 au 9 mars 2021, devrait attirer plus de 30 000 visiteurs, parmi lesquels certains des meilleurs experts mondiaux de l'industrie.

Plusieurs représentants du secteur participeront à des séances de leadership de pointe axées sur l'avenir de l'industrie dans les domaines aérien, terrestre, maritime, spatial et sécuritaire, tout en proposant des solutions de défense basées sur l’interopérabilité.

Le gouverneur de Gami, Ahmed al-Ohali, déclare: «Au nom de Gami et du comité d'organisation du World Defense Show, nous nous sentons honorés et bénis devant l’aide constante dont font preuve les dirigeants du Royaume pour ancrer le pays au sein d'une défense mondiale plus collaborative.»

«Le parrainage royal constitue un prolongement du soutien indéfectible des dirigeants au maintien de 50% des dépenses militaires, conformément à la Vision 2030 du Royaume», ajoute-t-il.

Le salon, qui constitue l’un des événements mondiaux majeurs de l'industrie de la défense, offrira également une plaque tournante mondiale pour l'innovation commerciale et de défense. Il aura lieu tous les deux ans dans un lieu de la capitale saoudienne spécialement conçu à cet effet.

en bref

-       L'événement aura lieu à Riyad du 6 au 9 mars 2022.

-       Des représentants du secteur participeront à des séances de leadership de pointe.

-       L'événement réunira au moins 85 délégations militaires.

-       86% de l'espace d'exposition a déjà été alloué à de grandes entreprises telles que Lockheed Martin, Embraer et General Dynamics.

Plate-forme mondiale destinée aux experts de la défense, aux leaders de l'industrie et aux fabricants, cet espace proposera des opportunités de collaboration entre acteurs internationaux et locaux. Il donnera en outre une visibilité plus importante aux industries de défense et de sécurité qui sont en train de se développer en Arabie saoudite, indique la SPA.

Au mois de juillet, Gami a annoncé que cet événement réunirait au moins 85 délégations militaires et que 86% de l'espace d'exposition avait déjà été alloué à de grandes entreprises telles que Lockheed Martin, Embraer et General Dynamics.

L'Arabie saoudite a investi massivement dans ses industries de défense afin de réduire sa dépendance à l'égard du matériel militaire importé et de créer des emplois à valeur ajoutée dans le Royaume.

Gami a été créée en 2017. L’année dernière, elle a contribué à faire passer le taux de localisation dans le secteur à 8%, contre 2% seulement avant son existence. Pour le premier semestre de l'année, elle a annoncé une augmentation du nombre d'entreprises agréées dans le Royaume de 41% à 99%. 85% d’entre elles sont locales.

Parmi les derniers investissements qui ont pour objectif de stimuler la fabrication locale figure un projet de développement de véhicules blindés dirigé par la Military Industries Corporation.

Zamil Offshore Services Company et CMN Group ont également collaboré au développement de navires intercepteurs à grande vitesse.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.