Espagne: sans Messi, ni Ramos, ni Zidane, quel visage aura la Liga cette saison ?

Lionel Messi passe devant Zinedine Zidane lors du match de football de la Ligue espagnole entre le Real Madrid et Barcelone au stade Santiago Bernabeu de Madrid le 1er mars 2020. (AFP)
Lionel Messi passe devant Zinedine Zidane lors du match de football de la Ligue espagnole entre le Real Madrid et Barcelone au stade Santiago Bernabeu de Madrid le 1er mars 2020. (AFP)
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Publié le Jeudi 12 août 2021

Espagne: sans Messi, ni Ramos, ni Zidane, quel visage aura la Liga cette saison ?

  • A la veille du début de ce nouveau championnat d'Espagne transfiguré, les certitudes ont fait place aux doutes
  • «La Liga démarre dans les tribunaux, et avec moins de stars»

MADRID: Plus de Lionel Messi, de Sergio Ramos ni de Zinédine Zidane : les visages qui ont fait la Liga des vingt dernières années ne sont plus là pour la nouvelle saison qui démarre vendredi, entre économie chancelante et tensions latentes.


Des superstars parties, un Real Madrid et un FC Barcelone encore engagés dans le projet de Super Ligue européenne et prêts à faire front, une économie lourdement touchée par la crise sanitaire mais un accord tombé du ciel en vue avec le fonds CVC... A quoi va ressembler cette Liga 2021-2022 ?


A la veille du début de ce nouveau championnat d'Espagne transfiguré, les certitudes ont fait place aux doutes.


Jeudi, les clubs sont réunis pour entériner la décision de LaLiga, l'organe gérant le football professionnel en Espagne, qui a décidé de vendre 10% de son capital au fonds d'investissement CVC Capital Partners pour 2,7 milliards d'euros.

Sans stars, sans sous 
Une manne providentielle, alors que les portefeuilles des principaux clubs de Liga ont été profondément affectés par les conséquences de la crise sanitaire... 


Mais un accord critiqué par le Real et le Barça, qui tiennent encore à leur Super Ligue européenne (avec la Juventus Turin), un projet qu'ils présentaient comme la solution miracle face à une économie du football en déclin.


A la veille du début du Championnat, une poignée d'équipes n'a toujours pas inscrit ses joueurs pour disputer la saison 2021-2022, en proie à de grosses difficultés à l'heure de cadrer sa masse salariale avec le fair-play financier exigé par LaLiga.


Cette semaine, les tensions se sont multipliées : Florentino Perez, le patron du Real Madrid, a d'abord annoncé mardi que son club allait porter plainte contre LaLiga et CVC, dans le but de convaincre les autres clubs de ne pas entériner l'accord. 


Puis mercredi, il a de nouveau pris la parole pour répondre aux accusations d'un ex-dirigeant du Barça, qui l'accusait d'avoir joué un rôle dans le départ de Lionel Messi de Barcelone.


C'est d'ailleurs la principale information de ce début de saison en Espagne : pour la première fois depuis 17 ans, une Liga va se jouer sans le N.10 argentin, qui a marqué le Barça et toute l'Espagne de sa légendaire empreinte avant de s'envoler pour Paris, mardi.


Son éternel rival Cristiano Ronaldo avait déjà quitté le Real Madrid et l'Espagne en 2017, jetant un premier froid sur le bouillant championnat espagnol. 


Et cet été, plusieurs superstars du ballon rond ont précédé la "Pulga" (puce, en espagnol), à l'instar de Zinédine Zidane, qui a démissionné de son poste d'entraîneur du Real Madrid, ou de Sergio Ramos, ex-capitaine de la "Maison blanche" qui a lui aussi rejoint le PSG.

L'Atlético rêve du doublé 
"La Liga démarre dans les tribunaux, et avec moins de stars", a résumé le journal conservateur ABC à sa une mercredi.


Mais même dépeuplée de ses superstars, la Liga restera cette saison encore l'un des meilleurs championnats au monde.


L'Atlético Madrid, champion en titre, a signé le transfert le plus onéreux de l'été en Espagne, en attirant le milieu de terrain argentin de l'Udinese Rodrigo de Paul pour cinq ans en échange de 35 M d'EUR... et les chamboulements d'effectifs chez ses deux principaux concurrents ont gonflé sa confiance pour conserver la couronne.


Le Barça, de son côté, pourra toujours compter sur Antoine Griezmann et quelques renforts comme Sergio Agüero ou l'ex-Lyonnais Memphis Depay pour encadrer la prometteuse génération de jeunes talents issus de La Masia, le centre de formation du club, menée par les joyaux Ansu Fati et Pedri.


Et le Real Madrid de Carlo Ancelotti, en pleine reconstruction après les départs de Zidane, Ramos et Raphaël Varane (vers Manchester United), misera sur l'expérience de son unique recrue, David Alaba, et sur une nouvelle saison hors-normes de Karim Benzema, pour espérer se hisser à nouveau sur le trône espagnol, dont il a été éjecté d'un souffle en mai dernier.


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.