À Alger, Alpha Tango Studio poursuit sa route audiovisuelle

Amina et Thomas Castaing, respectivement productrice et réalisateur, ont créé Alpha Tango Studio avec l’objectif de rassembler un large public. (Fournie)
Amina et Thomas Castaing, respectivement productrice et réalisateur, ont créé Alpha Tango Studio avec l’objectif de rassembler un large public. (Fournie)
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Publié le Mercredi 11 août 2021

À Alger, Alpha Tango Studio poursuit sa route audiovisuelle

  • Alpha Tango Studio poursuit sa route dans le domaine de la création culturelle sous de multiples formes
  • Le parcours professionnel d’Amina Salem Castaing, cofondatrice d’Alpha Tango Studio, débute à Montréal et se poursuit à Alger, sa ville natale

PARIS: Spots publicitaires pour des sociétés locales et internationales, courts métrages sélectionnés à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes où à la Mostra de Venise, documentaires en production exécutive pour des chaînes canadiennes et françaises… Alpha Tango Studio poursuit sa route dans le domaine de la création culturelle sous de multiples formes. 

Le parcours professionnel d’Amina Salem Castaing, cofondatrice de la société, débute à Montréal et se poursuit à Alger, sa ville natale. Elle collabore à de nombreux projets en France. Diplômée de l’École des hautes études commerciales d’HEC Montréal, elle partage pendant un certain temps sa carrière dans la production audiovisuelle entre Paris et Montréal. En 2009, lors d’un court séjour en Algérie, elle devine l’énorme potentiel de son pays et décide, deux ans plus tard, de s’installer à Alger.

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Le parcours professionnel d’Amina Salem Castaing, cofondatrice de la société, débute à Montréal et se poursuit à Alger, sa ville natale. (Fournie)

Interrogée par Arab News en français sur ce qui a motivé ce changement de cap dans sa vie professionnelle, Amina Salem Castaing nous confie: «Nous [elle et son mari, NDLR] sommes rentrés en Algérie avec la volonté de développer des activités audiovisuelles et cinématographiques, de raconter des histoires un peu différentes que celles qui relatent la guerre d’Algérie. Notre moteur est de travailler avec des jeunes, de talentueux autodidactes pour lesquels nous avons imaginé lancer des ateliers de formation. Notre objectif est de former des stagiaires aux différentes professions du cinéma comme le montage ou les métiers du son, de leur révéler l’immense talent qui est le leur mais qui reste dans l’ombre, car la culture, trop souvent, est considérée comme secondaire. Chaque projet est un combat, mais la reconnaissance de ces jeunes artistes nous fait beaucoup de bien.»

Amina et Thomas Castaing, respectivement productrice et réalisateur, ont créé Alpha Tango Studio avec l’objectif de rassembler un large public. Proposant des créations uniques et de qualité, ils ont le désir d’organiser des événements culturels atypiques. 

«Alpha Tango Studio est une société de production audiovisuelle qui dispose d’un plateau de tournage, d’un lieu consacré à des événements culturels comme des expositions d’artistes, des concerts ou encore des défilés», nous explique Amina. «Nous produisons des spots publicitaires pour les grandes marques locales et internationales comme Oppo, Activia, Danette et Cotex, des courts métrages, mais aussi de nombreux événements culturels», ajoute-t-elle.

 

La Nuit des idées

En collaboration avec l’Institut français d’Algérie, Alpha Tango Studio a ainsi participé à l’organisation de «La Nuit des idées», un événement pour lequel ils ont convié des artistes, des écrivains, des peintres et des danseurs. «Nous avons réceptionné plus de deux cents créations qui nous sont notamment parvenues d’Espagne, du Canada ou de France. Nous en avons sélectionné une centaine», précise la cofondatrice d’Alpha Tango Studio.

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«Nous avions été chargés de produire Vital, une œuvre collaborative unique initiée et réalisée par mon époux et associé, Thomas Castaing», révèle Amina. «La composition musicale de sa bande originale a été confiée au musicien et compositeur Safy Boutella; elle sera diffusée en live. L’année précédente, notre studio s’est transformé en une salle de cinéma temporaire dans laquelle nous avons présenté une rétrospective des plus belles années du cinéma algérien à travers des extraits de films culte qui ont bercé nos vies et qui ont marqué notre imaginaire collectif», poursuit-elle.

Avec pour objectif principal la défense de la création artistique, Alpha Tango Studio lance «Le Bazar», un nouveau concept qui consiste à inviter une fois par mois un groupe de musique pour qu’il propose un show intimiste qui sera filmé. Cette prestation musicale sera accompagnée par des créations d’artistes plasticiens; leurs œuvres, inspirées par le spectacle, seront exposées dès le lendemain dans les locaux d’Alpha Tango Studio.

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La société de production a également réalisé des documentaires en production exécutive pour des chaînes de télévision françaises et canadiennes comme Arte, Radio-Canada, France 3 et Voyages. «Nous avons sillonné l’Algérie afin de réaliser le documentaire L’Algérie secrète, composé de trois numéros de soixante minutes, pour la chaîne de télévision Voyages», nous raconte Amina.

Avec la société française La Prod du Sud, Alpha Tango Studio a produit le film documentaire Un jour, nous reviendrons voir Alger de Laura Sahin. Ce film, diffusé sur France 3, raconte le retour des pieds-noirs en Algérie, cinquante-quatre ans après l’indépendance du pays.

 

«Développer la production exécutive»

«Nous avons pour ambition de développer la production exécutive en amenant des sociétés de production étrangères en Algérie. Nous voulons avoir une véritable industrie du cinéma, comme ce dont dispose le Maroc. L’Algérie présente une énorme diversité de paysages, ce qui offre de grandes opportunités pour le secteur», se réjouit-elle. «Notre expérience à l’international, notre double culture sont autant d’atouts qui nous permettront de développer la collaboration avec nos partenaires étrangers, notamment dans le cadre du financement de grosses productions cinématographiques internationales», déclare Amina.

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Deux courts métrages sélectionnés

Deux courts métrages de la société Alpha Tango Studio ont été sélectionnés par des festivals internationaux, le premier pour la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes et le second pour la Mostra de Venise.

«Nous avons produits deux courts métrages. Le premier s’intitule #31#. Il s’agit d’un film expérimental réalisé par Ghyzlène Boukaïla et coproduit avec la société française Le Fresnoy. Tourné à Oran, l’œuvre poursuit sa route dans les festivals internationaux. Le second, Under Her Skin, est un film de Meriem Mesraoua produit par la société de production française Les Films de l’Après-midi et par Alpha Tango Studio. Il a été sélectionné à la Mostra de Venise en 2020», nous révèle Amina.

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Master class autour des métiers du cinéma

Alpha Tango studio organise, depuis un an, une master class par mois à destination de jeunes Algériens qui souhaitent s’investir dans les métiers du cinéma et de la production audiovisuelle. Animées par les professionnels du septième art dont la filmographie jouit d’une reconnaissance nationale et internationale, ces rencontres abordent différents aspects. Celui de la réalisation cinématographique était assuré par Karim Moussaoui et Thomas Castaing. Par ailleurs, des leçons d’écriture de scénario étaient proposées par Chawki Amari et deux cours d’acting (jeu d’acteur) par Idir Benaibouche, tandis que Hamoudi Laggoune animait des ateliers destinés à apprendre le métier de chef opérateur. «Lors de ces master class, nous proposons des cours pratiques avec un équipement complet: caméra, lumière, son, maquillage et stylisme. En effet, notre objectif est de présenter tous les métiers du cinéma», souligne Amina, qui précise que d’autres ateliers sont programmés au mois de septembre prochain. L’un d’eux sera animé par Safy Boutella sur le thème de la composition musicale. D’autres suivront autour des métiers de l’étalonnage, du montage et du son.


Focus Tripoli à l’IMA: mettre en valeur une ville jadis rayonnante

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre. (Photo IMA)
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  • Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence
  • L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban

PARIS: Jadis prospère et rayonnante par sa position géographique et son patrimoine architectural, la ville de Tripoli (nord du Liban) est au centre d’un évènement organisé par l’Institut du monde arabe à Paris « IMA » en coopération avec l’association Patrimoine Tripoli Liban « PTL ».

Intitulé « Focus Tripoli », l’évènement se déroule sur deux jours (23/24 novembre) avec pour objectif de célébrer la nomination de Tripoli comme capitale culturelle arabe en 2024, et de mettre en valeur à travers une programmation exceptionnelle, cette ville phénicienne et ses trésors culturels.

Tripoli, est connue pour ses souks, El Bazerkane et Al-Attarine, Bab el Ramel, et ses vieilles maisons et anciens palais marqués par le temps et des décennies de négligence.

L’association « PTL » dirigée par Joumana Chahal Timéry se consacre à la promotion, à la mise en valeur et à la préservation de Tripoli, capitale septentrionale et deuxième ville du Liban. 

Par le biais d'actions précises, elle s'attache à protéger les sites emblématiques et organise des événements culturels ainsi que des initiatives de conservation afin de célébrer et de diffuser la richesse de ce patrimoine exceptionnel. 

Interrogée par Arab News en français, Timéry affirme que « Focus Tripoli » a un double objectif, faire découvrir la ville et son patrimoine mais aussi profiter de cette tribune « pour parler du Liban, et soutenir nos compatriotes », dans les circonstances tragiques que vit le pays, sujet à un déluge de feu quotidien de la part d’Israël.

Selon elle, les intervenants « vont forcément parler des souffrances de la population, de ce qui se passe, et du danger que cela implique au niveau du patrimoine qui est en train d'être ravagé par la violence » que subit le pays.

« On ne peut plus ne rien faire » affirme Timéry « il faut recourir aux conférences, au cinéma, à tout ce qui peut mettre en valeur les belles choses » pour montrer « qu'on existe, qu’on reste debout, sans se résigner, mais être dans la résilience et dans l'action réelle pour le Liban »

Le fait que Tripoli ait été désignée comme capitale culturelle arabe constitue pour Timéry « une reconnaissance et une sorte de récompense prestigieuse qui la hausse au rang des grandes villes arabes », et que cela veut dire que son patrimoine « nécessite et justifie qu'on s'en occupe, qu'on s'en préoccupe et qu'on le sauvegarde ».

A regret elle concède, que « cette ville est complètement abandonnée, c’est ça, le vrai problème », en plus de l'absence de l’Etat qui « centralise tous les projets à Beyrouth », ce qui fait que depuis 50 ans « Tripoli n'a pas bénéficié d'un seul projet » de réhabilitation à l’exception de la foire internationale », conçue par le célèbre architecte Oscar niemeyer.

Elle espère par conséquent que les tables rondes qui se tiennent à l’IMA en présence d’experts, de gens de la culture et du patrimoine aboutiront « à proposer des solutions, qu'on va certainement soumettre aux autorités libanaises et aux instances locales afin de voir s'ils acceptent de faire quelque chose ».

Le programme de « Focus Tripoli » est excessivement dense et varié, il démarre par un marché solidaire avec la participation d’un nombre d’artisans qui présentent des créations artisanales, dont ils ont un savoir faire millénaire telles que la poterie, la broderie ou le travail du cuivre et du verre.

Le savoir-faire culinaire sera également à l’honneur, dans le cadre d’une rencontre et dégustation de la gastronomie tripolitaine à travers une rencontre avec le chef étoilé Alain Geaam lui-même originaire de Tripoli.

Ensuite place aux tables rondes qui aborderont différents sujets tel que le patrimoine de Tripoli et son histoire, et les défis et perspectives d’une ville multiculturelle, ainsi qu’un intermède photographique portant le titre de Tripoli face à la mer, et la projection du film « Cilama » du cinéaste Hady Zaccak.

L'événement rend aussi hommage à des personnalités du monde de l’écriture et de l’érudition.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com