L'Arabie saoudite développe une alternative sécurisée à WhatsApp

Sur cette photo prise le 20 février 2014, le logo de WhatsApp est visible sur un smartphone à New York. (AFP)
Sur cette photo prise le 20 février 2014, le logo de WhatsApp est visible sur un smartphone à New York. (AFP)
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Publié le Samedi 05 septembre 2020

L'Arabie saoudite développe une alternative sécurisée à WhatsApp

  • Une équipe dévouée d'ingénieurs et de chercheurs saoudiens de la Cité du roi Abdul Aziz pour la science et la technologie (CRAST) travaille sur ce projet
  • la Vision 2030 d’Arabie saoudite souligne l'importance de la numérisation et de la cybersécurité et que cet effort s'inscrit dans la poursuite de ce programme

RIYADH: L'Arabie saoudite développe une alternative sécurisée au service de messagerie courte WhatsApp qui contribuera à assurer la protection des données confidentielles.

Le service de messagerie local limitera la dépendance du Royaume à l’égard des sociétés étrangères et garantira que toutes les données confidentielles ou sensibles seront sauvegardées en sécurité sur les serveurs locaux.

Une équipe dévouée d'ingénieurs et de chercheurs saoudiens de la Cité du roi Abdul Aziz pour la science et la technologie (CRAST) travaille sur ce projet.

La plate-forme de messagerie instantanée devrait être prête dans un an et permettra aux utilisateurs de communiquer dans un environnement sécurisé au lieu de WhatsApp de Facebook et WeChat de Tencent.

« Cette plate-forme est construite sur des logiciels et algorithmes cryptés développés localement qui la protégeront des vulnérabilités de sécurité potentielles et aideront à atteindre le plus haut degré de sécurité et de confidentialité», a déclaré Basil Al-Omair, directeur du Centre national de sécurité de l'information au CRAST.

Dans une déclaration publiée aux médias, Al-Omair a en outre déclaré que la plate-forme locale garantira également un échange sûr des communications textuelles et vocales.

« L'atout de l'application, conçue par une main-d'œuvre entièrement saoudienne, est qu'elle n’est pas contrôlée par les serveurs externes des agences étrangères pour ainsi garantir la confidentialité », a-t-il ajouté.

Ils ciblent actuellement les agences gouvernementales, les institutions et les entreprises, et non l'utilisateur moyen, a-t-il déclaré.

S'adressant à Arab News, Mohammed Khurram Khan, professeur de cybersécurité à l'Université King Saud à Riyad, a déclaré: « C'est en effet une grande initiative prise par la CRAST pour développer une plate-forme locale, pour le transfert sécurisé de fichiers et la communication multimédia, qui aurait une multitude d'avantages. »

Et d’ajouter: «Cela peut créer de nouvelles opportunités d'emploi pour les talents locaux, développer la propriété intellectuelle, fournir une application sécurisée interne aux organisations des secteurs public et privé et offrir des interfaces de communication bilingues pour les utilisateurs au royaume.»

Par ailleurs, son développement local garantira qu'elle est à l’abri de toute porte sécuritaire dérobée et toute faille informatique permettant aux pirates de mener des cyberattaques, a ajouté Khan, qui est également le fondateur et le PDG de la Global Foundation for Cyber Studies & Research à Washington, DC.

« Cette application exploitera une sécurité de niveau militaire pour la confidentialité et l'intégrité des communications et fournira un cryptage de bout en bout pour l'échange privé de données », a-t-il déclaré.

Il a également affirmé que la Vision 2030 d’Arabie saoudite souligne l'importance de la numérisation et de la cybersécurité et que cet effort s'inscrit dans la poursuite de ce programme.

« Une fois cette plate-forme mise en œuvre et testée avec succès, elle pourrait être exportée pour générer des revenus et stimuler l'économie nationale », a déclaré Khan.

La plate-forme, a-t-il ajouté, pourrait être rendue extensible et s'intégrer à d'autres services pour fournir des fonctionnalités supplémentaires, telles que la sécurisation du paiement des factures, des billets et des transferts d'argent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur ArabNews.com


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.